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Accueil des migrants à Visé : vers une solution à l'amiable?

687390249.26.jpegTous les Visétois sont au courant maintenant. Le fédéral impose à chaque commune l'accueil d'un quota de migrants. Les propositions faites par nos responsables communaux rencontrent une certaine opposition parmi les citoyens qui seraient proches des lieux d'accueil. A un point tel qu'une page FB a même été créée, pour faire connaître l'opposition de certains Visétois au projet proposé.

Nous venons d'apprendre d'une source généralement fiable, qu'un pré-accord serait en passe d'être signé entre la Ville et la Régionale Visétoise d'habitations.

De quoi s'agirait-il?

Certains locataires occupent des logements "inadaptés" à leur situation familiale, par exemple un isolé occupe un logement à deux ou trois chambres. De ce fait, la société de logement est en droit d'imposer une "surtaxe" de 25 €/mois et par chambre inoccupée. L'idée est la suivante : pourquoi ne pas exonérer de cette surtaxe les locataires volontaires qui accueilleraient un migrant chez eux? De plus, la ville (le CPAS très probablement) interviendrait dans les frais de nourriture des personnes accueillies (Le montant reste encore à être déterminé) et une "allocation de logement" serait versée par la ville à la régionale, allocation destinée à combler le manque à gagner.

Il semblerait, si l'accord passe, qu'on se dirige vers une solution win-win : personne n'y perdrait. Le locataire serait exonéré de la surtaxe et recevrait une indemnité "nourriture", la Régionale percevrait un montant équivalent à la perte de revenus sur le loyer, et les finances communales seraient également en boni, les sommes dépensées étant inférieures à celles qui devaient être investies dans le cadre du premier plan proposé. Et cerise sur la gâteau, la personne accueillie le serait au sein de la population, donc pas question de créer des "ghettos" où ils se retrouveraient isolés de notre culture.

Rappelons-le, il ne s'agit là que d'un avant-projet qui doit encore être discuté entre toutes les parties : Echevinat de la Famille et de la Citoyenneté, Comité de gestion de la Régionale, et Commission consultative des locataires et propriétaires.

Certains habitants ont cependant déjà soulevé un problème : les différences de culture et de nourriture. Nous ne sommes pas en droit d'imposer une omelette au lard, de la potée au chou et de la saucisse ou un morceau de boudin blanc à ces nouveaux arrivants. Dans notre culture, le mouton et l'agneau ne sont pas consommés tous les jours...

Le vendredi, il ne devrait pas y avoir de problème, dans notre éducation judéo-chrétienne, il nous est prescrit de s'abstenir de viande, de manger du poisson. Et justement, aujourd'hui, nous sommes vendredi!

(Pierre Neufcour)

 

 

 

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