La vice-Présidente de la Fédération Wallonie-Bruxelles, ministre de l’Éducation, de la Culture et de l’Enfance Joëlle Milquet a annoncé sa démission ce lundi matin. Elle avait organisé une conférence de presse pour s’expliquer sur le dossier des collaborateurs fantômes.
Soupçonnée d’avoir utilisé des fonds publics pour engager huit collaborateurs quelques mois avant les élections de 2014, Joelle Milquet, la Ministre de l’Éducation, s’est expliquée ce lundi matin lors d’une conférence de presse.
Elle a été inculpée par la justice. Cette inculpation qu’elle a apprise à son retour de vacances a été décidée dans le cadre de l’instruction ouverte à propos de l’engagement de collaborateurs dans le cabinet ministériel qu’elle occupait dans sa fonction précédente de ministre fédérale de l’Intérieur, et leur travail dans le cadre de la campagne électorale de mai 2014.
Elle a annoncé remettre son mandat à disposition de son parti, le cdH.
Emplois fantômes
En juin 2015, une vingtaine de policiers étaient descendu au siège du cdh pour une perquisition d’importance. Cette opération de police s’inscrivait dans le cadre de l’instruction du dossier sur les collaborateurs litigieux engagés au cabinet de l’Intérieur par Joëlle Milquet, lorsqu’elle était titulaire de ce portefeuille, six mois avant les élections de 2014.
La ministre avait à l’époque dit se «réjouir que les vérifications d’usage que permet une instruction puissent enfin mettre un terme définitif à ce dossier».
Pour Joëlle Milquet, il n’y avait «rien de neuf à déclarer au sujet de l’instruction en cours déjà rendue publique». Selon elle, celle-ci repose «sur les insinuations sans aucun fondement, démenties depuis le début et contenues dans un seul article de presse, du Vif l’Express, datant de février 2014».
Plus d’informations dans les prochaines minutes.