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DALHEM : 20.000 poissons morts à cause d'une pollution de la Berwinne et du Bolland, à Berneau et à Dalhem

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                                                Photo D.R.

Samedi matin, une étrange mousse blanche a recouvert les eaux de la Berwinne et du Bolland à Berneau et Dalhem. Alerté notamment par des pêcheurs, un agent du département police et contrôle du service SOS environnement et nature est rapidement arrivé sur place. Mais c’était trop tard : un millier de gros poissons ainsi que plus de 20.000 alevins ou petits poissons étaient déjà morts.

Du côté des pêcheurs dalhemois, c’est la soupe à la grimace. Il faut dire que la Berwinne et le Bolland viennent d’être victimes d’une pollution aux conséquences pour le moins désastreuses.

«Lorsque je suis passé sur le pont traversant la Berwinne, samedi vers 7h45, j’ai repéré une étrange mousse blanche. J’ai alors téléphoné à un garde forestier qui a contacté le service SOS environnement et nature», énonce Francis Deliège, conseiller communal issu de la liste Renouveau, surnommé «Tarzan».

C’était le début d’une histoire qui fait grand bruit dans l’entité de Dalhem. «Au départ, je pensais qu’il s’agissait simplement de savon. Mais lorsque je me suis rendu au bord de l’eau vers 16h, j’ai aperçu une dizaine de vairons en train d’agoniser. De surcroit, sur une longueur de plus ou moins trois cents mètres, j’ai vu plus de 250 poissons crevés».

Un bilan catastrophique

Du côté de Cronwez, Bernard Voncken a constaté une mortalité piscicole encore bien plus importante. «Sur 300 mètres, j’ai compté pas moins de cinq truites et plus de 400 petits poissons morts», dénonce le pêcheur dalhemois. «Les poissons les plus lourds ont été emportés par le courant. Par contre, les poissons les plus petits formaient un tapis blanc dans le fond de l’eau. Ils étaient tous crevés».

Un agent du département police et contrôle du service SOS environnement et nature est rapidement arrivé sur place, samedi, et a constaté cette mortalité piscicole. «Il a réalisé des prélèvements», nous indique-t-on à ce service.

«Pour l’instant, ces derniers sont en cours d’analyse. Les résultats pourraient tomber dans les jours à venir».

En tout cas, plusieurs plaintes devraient être déposées afin de faire la lumière sur cette triste histoire.

«Et surtout découvrir la cause de cette pollution, histoire de ne plus revivre un tel calvaire», concluent en chœur les pêcheurs dalhemois. (Yannick Goebbels)

 

Retrouvez l’intégralité de notre reportage dans La Meuse de ce jeudi.

 
 

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