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Visé: il tabasse sa mère dans sa résidence intergénérationnelle

 

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C’est au sein de la charmante “maison Abbeyfield” de Lixhe, une résidence intergénérationnelle avec des zones communes, qu’Olivier, un Blegnytois de 34 ans, s’en était pris à sa maman en janvier dernier. Les faits étaient initialement qualifiés de tentative de parricide tant les coups étaient violents !

C’est le 1er décembre dernier que l’administrateur-trésorier de ce manoir situé à Lixhe s’était rendu à la police afin de signaler les maltraitances dont une résidente, âgée de 65 ans, avait été la victime. La sexagénaire habitait là depuis 8 mois, et hébergeait de façon précaire son fils Olivier, qui avait été gardien de sécurité mais qui s’est retrouvé sur la mutuelle à cause d’une arthrose juvénile. D’après ce qu’a révélé l’audience, Olivier mixait médicaments et alcool et passait ses journées à ne rien faire, ce que sa mère avait tendance à lui reprocher avec insistance. Leurs discussions prenaient ponctuellement une tournure violente –déjà victime de son époux par le passé, lors de scènes dont son fils était le témoin, elle était désormais la victime de celui à qui elle avait donné la vie.

En ce 1er jour de décembre, vers 11 h, c’est un autre résident qui avait découvert la maman d’Olivier. Quand il avait poussé la porte de son logement, il l’avait trouvée à demi-consciente. Olivier avait la main gonflée et criait “ce n’est pas moi, je le jure !”. La sexagénaire avait été emmenée aux soins intensifs avec des hématomes sur les membres, sur le thorax et surtout au visage. Elle présentait des lésions de maintien au bras, une fracture du nez, des fractures du volet costal. Auditionnée en fin de journée, elle avait refusé de s’exprimer. Elle avait, la veille des faits, pris des médicaments parce qu’elle “en avait marre” de son fils. Elle titubait sous l’effet des somnifères lorsqu’ils s’étaient disputés.

Une peine de 7 ans de prison avait été requise contre le Blegnytois. Absent à l’audience pour cause de grève des gardiens, il avait reconnu les coups par le biais d’une lettre que son conseil, Me Simonis, avait lue à l’audience. Olivier expliquait qu’il n’avait pas appelé les secours « parce que quand mon père frappait ma mère, il la mettait ensuite au lit 2 jours », écrivait-il. Il contestait avoir eu l’intention de tuer sa maman : « il n’y a pas de mobile, pas d’élément moral, et les coups ne visaient pas de zone vitale ! », avait insisté Me Simonis. Les faits sont requalifiés en coups et blessures et Olivier, qui avait été condamné à 1 an de prison en décembre dernier pour, déjà, des coups sur sa mère, écope d’une peine complémentaire d’1 an de prison et de 1200 euros d’amende.

Laurence Wauters.

 

 
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