Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

A Singapour, le Visétois avoue avoir étouffé son fils avec un coussin

1266935222_B979344937Z.1_20160801215042_000_GCO7B08QL.1-0.jpg

Coupable. Philippe Graffart, qui était inculpé du meurtre de son petit garçon de 5 ans, prénommé Keryan, a plaidé coupable ce lundi devant le tribunal de Singapour. Une position qui lui permet d’échapper à la pendaison, le crime étant requalifié en homicide volontaire et non en assassinat. C’est un problème de droit de garde de l’enfant qui a conduit au drame, le père de famille dépressif craignant d’être privé de son fils. Sa peine sera connue le 22 août prochain.

Après des mois de silence et de questions, Philippe Graffart vient d’avouer l’horreur devant la Haute Cour de Singapour: il a bien tué son petit garçon de 5 ans le soir du 5 octobre dernier, dans son appartement de Singapour. L’homme de 42 ans, originaire de Visé, en région liégeoise, s’était expatrié en Asie, où il travaillait comme directeur exécutif et chef de la distribution des fonds en Asie-Pacifique pour Nordea Investment Management. L’homme était en conflit avec son ex-femme, une Française prénommée Gwendoline selon les journaux singapouriens, quant à la garde de Keryan, leur petit garçon de 5 ans que Philippe Graffart gardait à cette époque.

Le 5 octobre, quelques heures avant son geste, il a envoyé un e-mail à son avocat: «Je suis tellement fatigué de tout cela… vraiment fatigué. Je veux… mettre fin à ce cauchemar. Je ne peux pas changer le passé, mais je peux changer l’avenir… J’ai tellement peur de perdre mon fils». Le lendemain, selon les médias locaux, Graffart et son ex-femme devaient comparaître pour la garde du petit garçon.

Alors ce soir-là, Philippe Graffart a commis l’impensable. Vers 20h20, il a fait deux recherches sur Google, la première pour savoir combien de temps il faut pour étouffer quelqu’un et la seconde, pour savoir si on pouvait survivre à un accident à 150 km/h, ont détaillé les enquêteurs lors de l’audience de ce lundi.

 

 
 
 
 
 
 

Les commentaires sont fermés.