Le transfert de la maison de repos Claire-Fontaine vers un organisme spécialisé dans la gestion des maisons de repos MR et MRS est indiscutablement un des dossiers les plus importants de la législature.
Il s'agit d'une institution très ancienne de la Ville de Visé qui a vu se succéder de nombreuses générations de personnes âgées. Néanmoins, nous devons songer à son avenir.
Deux questions se posent :
1) Faut-il transmettre Claire-Fontaine à un organisme plus qualifié ?
2) Si oui, se pose la question du choix de cet organisme.
La première question est posée déjà depuis plusieurs années. Il s'avère de plus en plus évident que la gestion est de plus en plus complexe et aussi de plus en plus onéreuse : les normes matérielles sont de plus en plus contraignantes et les subsides pour y faire face, de plus en plus difficiles à obtenir.
Gérer une maison de repos est devenu un métier très spécialisé qui dépasse de plus en plus souvent les compétences d'un CPAS.
La plupart des CPAS et des villes ont donc dû se résoudre à un tel transfert.
Telle est désormais notre position.
Les intercommunales et les organisations associatives développées parviennent à équilibrer leur budget dans ce genre d'institution là où nous n'y arrivons pas.
Deuxième problème
A qui céder la gestion ?
Les possibilités sont multiples.
Il faut distinguer le privé, les organisations que l'on peut qualifier d'associatives et les intercommunales. Nous n'avons pas eu de contacts avec le privé commercial. Nous n'avons jamais cherché à en avoir.
Tout d'abord, nous avons décidé de nous adresser à l'Intercommunale ISoSL qui est déjà propriétaire d'une maison de repos à Visé.
Après nous avoir fait comprendre qu'ils avaient d'autres dossiers en cours, les représentants nous ont finalement signifié qu'ils réclamaient l'exclusivité de la discussion pendant plusieurs mois, ce qui ne nous a pas paru raisonnable. Au contraire, le centre hospitalier CHC n'a pas eu cette exigence.
Nous n'avons pas senti un grand enthousiasme chez ISoSL alors que chez le CHC au contraire l'intérêt était grandissant et notamment dans l'institution située juste à côté de Visé et qui se spécialise de plus en plus dans la gériatrie : les liens avec une maison de retraite sont évidents.
Sans que les pourparlers soient clôturés, on peut dire qu'ils sont entrés dans une phase avancée. Il est toujours possible de s'arrêter.
Parmi nos exigences, le maintien des repas à domicile. Une solution, selon des modalités qui restent à déterminer, a été trouvée.
Reste à se mettre d'accord sur le personnel et sur la reprise des bâtiments.
Le Président de CPAS, Le Bourgmestre,
Bernard Aussems Marcel Neven
(Communiqué)