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Le mot du Bourgmestre

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A propos du CEB

Le CEB (certificat d’enseignement de base) clôture depuis quelques années l’enseignement fondamental (maternel + primaire).

Il a comme particularité d’être le même pour tous les élèves de la Communauté Française  quel que soit le réseau ou quelle que soit l’école fréquentée.

Est-ce une innovation totale : non.  Auparavant, il y avait les examens cantonaux dans l’enseignement fondamental et diocésain dans l’enseignement libre.

Mais ces examens n’étaient pas identiques partout.

S’agit-il d’une épreuve difficile ?

Certainement pas : chaque année le taux de réussite tourne autour de 95 %.  J’ajoute que par conséquent, pour pouvoir espérer une scolarité positive dans l’enseignement secondaire, il ne faut pas se contenter d’atteindre le seuil de la réussite. Mais il faut viser nettement plus haut.

Depuis quelques années, certains journaux proposent des exercices préparatoires.

Est-ce une bonne initiative ? Absolument pas.

Tout d’abord cela augmente les inégalités sociales : il y a les enfants dont les parents lisent un journal et ceux chez qui il n’y a pas de journal.

Ensuite on crée un stress inutile et injustifié : on présente le CEB comme une épreuve difficile, comportant beaucoup de risques : c’est mauvais pour certains élèves. 

Enfin il ne faut pas perdre de vue que le CEB permet indirectement aux enseignants de jauger leur enseignement.  La presse compromet donc cette évalutation.

Il est impossible d’interdire cette mauvaise initiative à caractère commercial.

La liberté de la presse n’a pas que des avantages.

Néanmoins il m’a paru bon de souligner son côté négatif.

 

Marcel NEVEN – Bourgmestre

(Le contenu de ce texte n'engage que la responsabilité de son auteur)

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