Hassan Bousetta, Léon Campstein, Laura Crapanzano et la toute nouvelle Stéphanie De Simone ont écrit ceci :
« Nous confirmons notre volonté de faire évoluer la structure et la composition du management du groupe. Nous souhaitons également avancer dans l’adaptation de la politique de rémunération en phase avec l’avant-projet de décret wallon sur la gouvernance et saluons la décision du premier membre du top-management qui a décidé d’entrer volontairement et pro-activement sous la balise des 245.000€ de rémunération annuelle. »
Il s’agit en fait du secrétaire général du groupe, Gil Simon. Mais il fait dire aussi que son salaire n’était pas beaucoup plus élevé que ce montant et qu’il est le dernier, parmi les 23 top-managers du groupe à être encore un homme politique (il est le chef de file socialiste à Visé). Tous les autres sont des personnes privées, y compris Stéphane Moreau qui a démissionné du PS l’an dernier.
Et ils poursuivent : « Afin d’aborder la prochaine phase des réformes, nous demanderons la convocation d’urgence d’une réunion du CA de Finanpart. Nous souhaitons entendre le rapport du Président de Nethys, Pierre Meyers, sur notre demande d’analyse de la politique de rémunération formulée le 19 octobre 2017.
Nous souhaitons également l’entendre sur le paramétrage des coûts et des implications financières, stratégiques et industrielles des mesures actuellement en discussion au niveau du CA de Publifin.
Nous lui demandons également de procéder à l’arrêt immédiat de la procédure de paiement des salaires du top management via la société AGM. »
Les administrateurs de la SA Nethys ont recours à cette société extérieure AGM afin d’éviter les fuites sur le montant de leur salaire. Cette pratique a été dénoncée l’an dernier lors des comparutions devant la commission Publifin.