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Le mot du Bourgmestre

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A propos du vote communal

 

En période électorale, les différents partis et candidats sollicitant les suffrages des électeurs surenchérissent en proposant le plus d’innovations possibles. Mais toutes les promesses ne seront pas tenues. Heureusement ! car de nombreuses villes et communes seraient rapidement en faillite. En fait la tutelle est là pour surveiller l’équilibre budgétaire.

Plus judicieuse pour l’électeur est l’analyse des bilans.

Les promesses n’engagent que ceux qui les formulent. Par contre, les bilans, tant si l’on considère ce qu’ils ont de positif que de négatif, sont la preuve de la capacité des politiques à gérer bien... ou mal.

Il est vrai que le bilan est relatif au passé et les promesses à l’avenir.

Mais il me semble que dans ce cas le passé est la garantie de l’avenir.

Remarquons cependant que le système belge est boiteux parce qu’un certain nombre d’atouts sont exclusivement dans les mains des partis (sauf en cas de majorité absolue): c’est le nombre d’élus et ils sont utilisés sans consultation de l’électeur. Après les élections (quand ce n’est pas avant) les partis manœuvrent pour se trouver des alliés.

Dans d’autres pays (en France par exemple) si aucun parti n’a la majorité absolue, un 2ème tour est organisé et l’électeur n’est pas grugé : c’est la liste qui obtient la majorité qui dirige avec l’aval des électeurs. Cette liste est le regroupement d’un ou éventuellement plusieurs partis. Les alliances sont donc soumises au suffrage des citoyens.

Lors de la dernière révision du système électoral, j’avais défendu ce principe. Je n’ai pas été suivi.

 

Marcel NEVEN - Bourgmestre

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