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Les directeurs du réseau libre se rebiffent contre le "décret catastrophe"

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Le caliquot qu'a fait afficher Eddy Bonten, directeur de l'Institut du Sacré Coeur de Visé 

Calicots sur les écoles, lettre aux parents : des directeurs du réseau libre passent à l’offensive  

Les directeurs des établissement d'enseignement du réseau libre l'avaient promis. C'est chose faite depuis hier. A Visé comme ailleurs, les calicots exprimant leur colère contre le "Décret catastrophe - Des élèves sans profs".

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Celui qu'à fait afficher Sabrina Russo, la directrice du Collège Saint-Hadelin de Visé

Une lettre dont nous reproduisons le contenu intégral ci-dessous a été remise aux parents, expliquant les raisons pour lesquelles leur enfant n'a pas cours.

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Selon Patrick Dekelever, le président de l'Association des directeurs de l'enseignement secondaire catholique (Bruxelles et Brabant), nombreux sont les établissements scolaires à participer à cette action.
 
Contacté, Eddy Bonten, le directeur de l'Institut du Sacré Coeur de Visé ne mâche pas ses mots : "Ce décret est une véritable catastrophe! La surcharge administrative qu'entraîne la recherche d'un remplaçant est lourde. Les conditions à remplir sont telles qu'il nous est quasiment impossible de rencontrer tous les critères pour pouvoir faire appel à un enseignant remplaçant. De ce fait, nous préférons nous en priver et tenter de nous débrouiller en interne"
 
 
Milliers d’heures perdues
 
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 © P. Neufcour
La ministre Schyns avait promis des assouplissements à ce décret, mais les directions d'école les attentend toujours. Des milliers d'heures de cours ont déjà été perdues depuis la rentrée, faute de pouvoir faire appel à un enseignant remplaçant tant les conditions à respecter sont strictes.Les directeurs souhaitent plus de liberté d'agir.
 
Les syndicats, eux, ne verraient pas d'un bon oeil ces assouplissement car "le décret apporte énormément de clarté et de progrès dans la nomination des enseignants." Ils freineraient donc des quatre fers, arguant du fait que le réseau libre recruterait "de façon peu orthodoxe."
 
Dans leur lettre aux parents, les directeurs du réseau libre insistent sur le nombre d'heures de cours qui n'ont pu être données parce qu'un enseignant n'a pu être engagé. Ils mettent également en évidence le fait qu'un jeune professeur doit parfois circuler entre trois ou quatre établissements afin d'obtenir un horaire complet, perdant ainsi un temps précieux qui pourrait être utilisé au mieux en participant à la vie d'une école et en s'investissant dans son projet pédagogique.
 
 (Texte et photos © P. Neufcour)
 

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