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Le 22 avril 2010, la reine Paola était à Visé à l'occasion du 700 ème anniversaire des Arbalétriers

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© Pierre Lewandowski

22 AVRIL 2010 : La ville de Visé reçoit la visite de la reine Paola venue célébrer les 700 ans de la compagnie armée des arbalétriers visétois

Ce fut un branle-bas de combat. A défaut de recevoir notre souverain Albert II retenu en son palais par la crise gouvernementale (déclarée par un certain Alexander De Croo !), la ville reçut la souveraine. Les compagnies armées, les écoles, le public en nombre et l’administration communale mirent les petits plats dans les grands.

Les compagnies armées visétoises rongent leur frein, depuis mars 2020 et ce sont bientôt 7 fêtes qui ont manqué à leurs membres.

La Saint-Georges commémorée dans de nombreux pays ou régions ou villes qui ont ce saint comme patron (Georgie, Ethiopie mais aussi la Bourgogne ou les scouts…) le 23 avril (ce saint est mort le 23 avril 303). Même si les fêtes ne peuvent se tenir traditionnellement, des publications permettent de maintenir l’enthousiasme. Coup sur coup , sortirent la revue du musée des Arbalétriers (le Balestrin n°5, riche de 44 pages et vendu au prix de 5 €) et la revue trimestrielle de la gilde, l’Arbalétrier, riche de 24 pages.

On y décrit une arbalète de gilde française, le culte de St Georges, Léonard de Vinci inventeur hors pair, la vie de la gilde entre 1866 et 1880 sous la présidence de M.Mignon, l’évolution de l’uniforme du tambour major et même la carrière de deux peintres originaires de Lixhe, Jean et Joseph Cambreiser dont le musée de la gilde a récemment acquis une œuvre. Dans la revue trimestrielle, on évoque la vie de la compagnie et le report des cortèges, l’interdiction de la fête pendant la première guerre mondiale, un arbalétrier qui fut aussi bourgmestre au début du 19e s (De Floen-Adlercrona), une église Saint-Georges à Madaba et sortant un peu du cadre visétois, le destin de 4 arbalétriers à cheval provenant de Dalhem en 1431. Félicitations aux auteurs pour cette diversité de thèmes.

Et en conclusion de ce rappel, on pourrait lancer cette phrase à Visé à l’occasion d’une fête : Vive Saint-Georges. (Jean-Pierre Lensen)

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