Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

  • Les itinéraires culturels européens : il y en a qui passent par chez nous

    5edf8c7ed7745_11252113_471843902985238_701538105941214240_n-4305926.jpg

    LES ITINERAIRES CULTURELS EUROPEENS : CA PASSE PAR CHEZ NOUS

    Du premier itinéraire reconnu par le Conseil de l’Europe ( à ne pas confondre avec le conseil européen présidé par Charles Michel), les chemins de Saint-Jacques en 1987 jusqu’à l’itinéraire de la route du Danube à l’âge du fer danubien en 2021, il s’en est passé des choses. Plus exactement 45 itinéraires culturels dont 18 concernent notre royaume de Belgique et parmi ceux-ci, une petite dizaine passent par la Province de Liège et même la Basse-Meuse et le Pays de Herve.

    Depuis 1987, on a officialisé ce chemin de St Jacques, pèlerinage depuis le Moyen-Age, entre la via limburgensia (Maestricht) et la via mosana (Liège) et son détour par Wixhou pour poursuivre vers le Nord de l’Espagne.

    En 2004, la voie de Mozart où les pérégrinations du jeune prodige passerait par Liège pour se diriger vers Francfort.

    Quatre routes constituent l’itinéraire St Martin (approuvé en 2005). Est-ce la route allant d’Utrecht à Tours en France qui passerait par Liège (et sa basilique St-Martin) et Visé (et son ancienne collégiale St Martin).

    L’itinéraire des abbayes cisterciennes (2010) passe bien entendu dans notre province avec la Paix-Dieu d’Amay et Val-Dieu à Aubel. Celles des villes thermales ne pouvait que s’arrêter à Spa….

    Il y eut aussi la route de l’empereur Charles-Quint (2015) avec une route entre Hasselt, Maastricht, Aix, Liège et Luxembourg.

    En 2018, ce fut la route Charlemagne qui prit son envol avec plusieurs villes dont Herstal mais aussi Prüm et Aachen où le premier empereur d’Occident termina son parcours terrestre en janvier 814.

    En 2019, c’est la route du Patrimoine Industriel qui rassemblerait en Belgique 4 sites : Blegny-Mines mais aussi le Bois du Cazier, Beringen et le musée de Gand.

    Toujours en 2019, la route de la Libération 44-45 reliera le cimetière dit d’Henri-Chapelle puis par la route des Wallons, Berneau, Visé, Mouland à l’autre cimetière du Limbourg hollandais, Margraten.

    Et le dernier concernant notre région signé il y a 2 mois (le 19 mai 2021) est la route européenne d’Artagnan, le seul parcours équestre en Europe. 6 pays sont concernés : la France, l’Espagne, l’Italie, la Belgique, les Pays-Bas et l’Allemagne. La route qui passe dans le Pays de Herve, bien prise en charge par la maison du tourisme du pays de Herve et des cavaliers de la région est l’aboutissement d’une des six routes (la route de Madame d’Artagnan allant de Lupiac à Chanlecy où sa veuve termina sa vie puis Maastricht, sur laquelle se greffera dans notre province la route Royale allant de Paris à Lille puis à Maastricht). Les quatre autres routes sont la route des Cardinaux, des Mousquetaires, de l’Infante et de Pinerolo. Incontestablement, on est appelé à en reparler avant 2023, année du 350e anniversaire de la mort du preux mousquetaire, au siège de Maestricht.

    Jean-Pierre Lensen, pour le MAHVI

  • Le cheval de sport belge

    30 juin 2021

     

    Enfin le retour d’un grand concours d’élevage !
     

    « Le Cheval de Sport belge » n° 7 !

     

    60 nouveaux labels « Obstacle » pour les juments SBS !

     

    Assemblée générale 2021

     

    Premier arrivé, premier servi !

     
     

    “Le cheval de sport belge” asbl Studbook SBS
    Avenue Prince de Liège 103 bte 4 5100 NAMUR (Jambes) | Belgique
    Tel. : +32 81 330 660 (9 à 12 h) | Fax : +32 81 330 666
    www.sbsnet.be

    Si ce message ne s’affiche pas correctement consultez le en ligne

    DÉSINSCRIPTION

  • Il vient d'y avoir 75 ans était signé l'accord entre la Belgique et l'Italie pour "la bataille du charbon"

     

    philimg151.jpg

    © P. Neufcour

    IL Y A 75 ANS L’ACCORD ENTRE LA Belgique ET L’Italie pour la bataille du Charbon.

    Des bras contre du charbon. L’accord était clair. Ses conséquences ont été importantes. Importantes pour l’économie des deux pays. Mais aussi pour tous ces italiens qui ont débarqué dans un pays inconnu. Pour un travail lourd dans des conditions souvent pénibles.

    « Malgré les moyens, témoignait un ancien mineur italien en 1987, produire, c’était le seul but pour la direction du charbonnage, pour le Gouvernement, et pour nous, les mineurs. » 200 kg de charbon par mineur et par jour pour l’Italie. C’était le deal ; « Au départ, notre point de vue, c’était sacrifier une partie de notre santé, de notre vie, dans le seul but de pouvoir retourner chez nous quelques années après », poursuivait cet ancien mineur en 1987.

    L’accord entre l’Italie et la Belgique a été signé le 20 juin 1946. L’économie italienne est à genoux. Et la Belgique a besoin de main d’oeuvre pour travailler dans ses mines. L’accord prévoit l’envoi de 50. 000 travailleurs italiens. En échange, l’Italie a droit à 200 kg de charbon par mineur et par jour, qu’elle payera au prix plein.

    Pour notre région, les charbonnages à l’époque sont encore très actifs : il y a bien entendu le Hasard de Micheroux et sa succursale de Cheratte, ceux de Wandre, ceux de Herstal, Blegny et j’en passe. Ils ont donc besoin de main d’œuvre car très peu de Belges veulent descendre dans le fond de la mine. Tous n’accepteront pas car dans le fonds, des conditions de travail sont inimaginables. On ne peut qu’imaginer ces paysans du sud habitués au soleil intense se retrouver à 700 m sous terre dans une lumière artificielle et chaude.

    Deux autres éléments négatifs : les logements qui leur furent attribués au départ et les sarcasmes (surnom de macaroni ) qui leur furent lancés. Maintenant 3 générations après, l’intégration a bien eut lieu . Il n’y a qu’à penser au ministre président wallon, Elio di Rupo, aux chanteurs Adamo ou Frédéric François, au coureur cycliste Pino Cérami, au joueur de football Quaranta, au champion colombophile Zecchinon et j’en passe

    Pour le Hasard de Cheratte, les ouvriers Italiens seraient arrivés en 1948 : on en dénombr 969 principalement italiens (700 peut-on estimer ) puis 407 l’année suivante puis 394 puis 604 en 1951 ; on sait qu’en août 1956, suite à la catastrophe de Marcinelle au Bois du Cazier, l’immigration italienne allait se tarir et d’autres populations méditerranéennes allaient être sollicitées pour travailler dans nos charbonnages.

    A retrouver ces infos : Cheratte jusque 1968 par MM.Gotfryd et Bodson édité par Blegny-Mines ou le Rendez-Vous de l’Histoire sur Cheratte ou le charbonnage de Cheratte édités par le musée de Visé.

     

    Pour la SRAHV , J.P.Lensen