Pour la première fois depuis plus de vingt ans, notre zone de police va participer à cette grande enquête nationale initiée par le SPF Intérieur.
Ainsi, vers la mi-septembre certains habitants des communes de Bassenge, Blegny, Dalhem, Juprelle, Oupeye et Visé seront contactés, soit par écrit ou même par téléphone afin de répondre à des questions qui concernent directement notre zone de police.
"Il s'agit là, comme chaque année, d'une enquête organisée par le fédéral et qui a pour but d'évaluer le degré de satisfaction des habitants par rapport à leur police" explique le commissaire divisionnaire Alain Lambert, le chef de zone. En accord avec les autorités politiques de chacune de nos communes nous nous y sommes inscrits pour cette année. Cela n'était plus arrivé depuis plus de 20 ans! De mémoire, la dernière participation date de 1998 et concernait la commune d'Oupeye" ajoute-t-il.
Seuls, certains citoyens seront interrogés : "Ce questionnaire se déroule sur base d'un échantillon aléatoire de la population. Je pense qu'il y aura un peu plus de 100.000 personnes contactées pour, tout le pays. On peut, donc estimer que 500 à 1000 habitants de la Basse-Meuse soient invités à participer. Si cela va nous apporter clairement une vision du ressenti de la population de la Basse-Meuse, les résultats seront globalisés au niveau national.
Si vous êtes contacté, mais pas une autre personne de votre famille ou du voisinage c'est normal. "Et pour les personnes qui seront invitées à répondre, nous tenons à les rassurer, ce sera des questions basiques : connaissez-vous votre inspecteur de quartier? Quelle relation avez-vous avec lui? Le contact avec la police est-il facile?"
Un volet "insécurité" est également prévu : "Les réponses vont ainsi nous permettre de pouvoir prendre connaissance du ressenti de la population, vitesse excessive dans certains quartiers, vols dans les habitations, présence de déjections canines... Nous avions ainsi pu nous rendre-compte que l'hygiène publique était une source importante de mécontentement pour les gens. Et toutes les réponses nous permettront d'orienter notre politique de prévention locale"
Si vous étiez le destinataire d'un tel courrier ne pensez-pas directement à une arnaque, s'il-vous-plaît prenez quelques minutes pour y répondre. C'est une occasion de vous exprimer pour orienter le travail de votre police locale et de manière anonyme bien évidemment!
(Pierre Neufcour)