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  • Colruyt, Delhaize...: des produits vont disparaître des rayons de vos supermarchés... à cause de la guerre en Ukraine

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    La guerre en Ukraine a des répercussions jusque dans les rayons de vos supermarchés. Les magasins Colruyt ont notamment mis fin à ses commandes en Russie. « Ce n’est pas un boycott mais c’est une question d’être en accord avec les sanctions économiques de l’Union européenne », commente Nathalie Roisin, la porte-parole du groupe.

    Au total, 27 produits sont concernés, parmi lesquels nous retrouvons toutefois des produits saisonniers. « Il y a aussi bien de l’alimentaire que du non-alimentaire », pointe-t-elle. Avant d’ajouter : « Cela ne représente vraiment pas grand-chose quand on sait que, chez Colruyt, nous avons 10.000 références. »

    Parmi les produits en question, la vodka russe. « Mais il ne s’agit que d’un produit et 95 % de la vodka n’est pas russe », souligne-t-elle. « Et pour les autres produits, il y a aussi toujours des alternatives. »

    Disponibilité limitée

    Du côté de Delhaize, le porte-parole Roel Dekelver a confié au magazine spécialisé Gondola avoir également arrêté d’acheter des produits en Russie. « Nous n’avons que deux produits d’origine russe dans notre assortiment : une vodka russe spéciale et le crabe de Kamchatka. De toute façon, ces produits ne sont pas très vendus pendant cette période », a-t-il indiqué. La cause ici, ce n’est pas non plus un boycott. Mais une crainte quant à la disponibilité limitée prévue pour ces produits.

    Les autres supermarchés dont Carrfeour et Aldi ne vendent quant à eux pas de produits en provenance de Russie.

    Hausse de prix

    Outre la disparition de certains produits, la guerre en Ukraine aura aussi un impact sur les prix de certains autres. Mais Nathalie Roisin nuance : « L’inflation était déjà là et l’effet de la guerre n’est donc pas visible à l’heure actuelle. C’est par contre une donnée supplémentaire pour les négociations qui sont encore en cours avec nos fournisseurs. On continue d’observer des choses. »

    Dès le départ, on savait que la guerre aurait des répercussions sur les prix de l’énergie… et des céréales. Blé, maïs, orge, tournesol : les prix s’envolent. Pâtes, nouilles, biscuits… Tous devraient voir leur prix augmenter. Pour les pâtes par exemple, l’économiste Bruno Colmant table sur une augmentation de 10 à 20%.

    (Source Sudinfo)

     

  • Campagne de sensibilisation au cancer du col de l'uterus

     

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    Ce 4 mars 2022, à l’occasion de la journée internationale de sensibilisation contre le papillomavirus, un consortium d’hôpitaux wallons et l’ASBL O’YES lancent la campagne de sensibilisation au dépistage du cancer du col de l’utérus en régions Wallonne et Bruxelles-Capitale ! 
    Cette campagne est initiée et soutenue par les Ministres de la santé Christie Morreale et Barbara Trachte.
    Les chiffres en Belgique
    • En Belgique, le cancer du col utérin touche 650 femmes* par an. Seulement 60% d’entre elles survivront à leur maladie.
    • Chez les jeunes femmes* de 25 à 44 ans, c’est toutefois le 4e cancer le plus important.
    • Chacun de ces cancers est évitable et est un échec au système de dépistage tel que pratiqué actuellement. Le frottis de dépistage pratiqué régulièrement chez plus de 80% des femmes permet une réduction de 90% de l’incidence et de la mortalité liées à ce cancer. Mais seulement 50% des femmes* belges s’y soumettent régulièrement.
     
    Les Human Papillomavirus
    L’une des causes de ce cancer sont les Human Papillomavirus (HPV). En effet, on peut observer que les HPV sont responsables de 99% des cancers du col de l’utérus. Les maladies induites par ce virus touchent 25.000 patientes et patients par an en Belgique et représentent dès lors un problème de santé publique. Les maladies les plus graves vont jusqu’au cancer.
     
     
    Importance du dépistage
    "Le cancer du col de l’utérus tue chaque année 200 femmes* belges, pour la plupart à un âge jeune. Les traitements sont lourds et touchent systématiquement leur fertilité et leur sexualité”, explique le Professeur Frédéric Kridelka, directeur du Département de gynécologie-obstétrique du CHU de Liège, porte-parole du projet. Et d’ajouter : “Près de 90% de ces cancers pourraient néanmoins être évités grâce à un dépistage régulier” par frottis cervico-vaginal. En effet, ce type de cancer se développe progressivement à partir de lésions dites précancéreuses. Les frottis systématiques, remboursés tous les 3 ans, chez un·e médecin traitant ou un·e gynécologue permettraient de découvrir et de traiter précocement les lésions suspectes, et ce, de manière extrêmement efficace.
    Notre première mission est de motiver les personnes porteuses d’un utérus à prendre mieux soin de leur santé. Le frottis du col de l’utérus réalisé régulièrement est un acte simple, indolore, remboursé tous les 3 ans et qui a la capacité de réduire de manière majeure le nombre de cas de cancers du col utérin ou de les identifier à un moment où ils sont encore guérissables.
    Dans un souci de cohérence régionale, le consortium d’hôpitaux wallons chargé de la mise en œuvre d’un programme de dépistage organisé en Wallonie, et l’ASBL O’YES, mandatée par la Région Wallonne et la COCOF, se sont ainsi rassemblé·es pour lancer une grande campagne de sensibilisation à destination des personnes de 25 à 64 ans ayant un utérus.
    L’objectif de cette campagne est double :
    • d’une part, augmenter le nombre de personnes qui se font dépister
    • d’autre part, réduire l’incidence et, de ce fait, la mortalité du cancer du col de l’utérus.
     
     
    La campagne de sensibilisation
    Ce 4 mars 2022, le grand public sera dès lors sensibilisé de plusieurs manières :
    • via une campagne d’affichage dans les transports en commun et dans les salles d’attente des professionnel·les de santé
    • via une campagne d’affichage digitale dans les groupements de pharmacies situées en Région Wallonne
    • via des informations diffusées sur les réseaux sociaux de O'YES et ceux des hôpitaux du consortium
    • via le site internet www.depistagecoluterus.be qui informe le grand public sur le dépistage du col de l’utérus
    • via un flyer explicatif mis à disposition dans les salles d’attente des professionnel·les de santé
     
    Pour en savoir plus :
    Pour toute demande d’interview avec le Professeur Kridelka (porte-parole de la campagne), merci de contacter Delphine Gilman, porte-parole du CHU de Liège dgilman@chuliege.be - 0494 54 96 32
    ASBL O’YES : https://www.o-yes.be/
    Pour toute demande d’interview, vous pouvez contacter :
    Cécilia Goodman, chargée de projet cecilia@o-yes.be - 0493/58.76.16
    Valérie-Anne Duyck, chargée de communication - val@o-yes.be - 0476/77.69.02