Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Les 76.000 tonnes de déchets de l’entreprise Sarec, à Visé, vont enfin être évacuées

image=d-20180823-3n5mww_high.jpeg

Cette saga qui dure maintenant depuis plusieurs années est sur le point de se terminer. La ministre Tellier vient de mandater la Spaque pour évacuer en urgence les 76.000 tonnes de déchets toujours présentes sur le site de l’entreprise Sarec.

En 2017 déjà, on annonçait l’évacuation imminente des déchets entreposés sur le site de l’entreprise Sarec, installée sur le quai des Fermettes à Visé et active dans le recyclage de sable en vue de la fabrication de sable du Rhin. Un contrôle avait en effet révélé que la nature et les quantités de déchets stockés n’étaient pas conformes aux autorisations du permis d’environnement.

Six ans plus tard, les déchets sont toujours là. Et leur volume a même doublé : il atteint maintenant les 75 ; 100 m³, soit 76.300 tonnes, selon la ministre wallonne de l’Environnement, Céline Tellier. « Une procédure d’injonction de remise en état du terrain loué par Sarec avait été émise, mais n’a pu aboutir suite à la faillite de cette dernière », indique-t-elle par voie de communiqué.

image=d-20230419-gz1kmc_high.jpeg

Céline Tellier (Belga)

Or, comme l’ont démontré les analyses réalisées par l’ISSeP, l’institut scientifique de service public, ces déchets sont toxiques et impactent la qualité des sols, de la Meuse et de la nappe alluviale. « Ils représentent un risque sérieux pour les personnes et les hirondelles de rivages présentes sur le site. Il est donc urgent d’intervenir le plus rapidement possible pour supprimer ces risques », continue la ministre Tellier. Qui a donc mandaté la Spaque pour évacuer ces 76.300 tonnes en urgence.

Huit millions d’euros

La moitié de ces déchets devrait pouvoir être traitée. Le solde par contre devrait être dirigé vers un centre d’enfouissement technique, le tout pour un coût estimé à huit millions d’euros.

La Spaque tiendra compte de la période de reproduction des hirondelles de rivage (d’avril à fin août-début septembre) pour la planification de ses travaux. Les évacuations se feraient préférentiellement par bateaux. Des mesures de compensation pour les hirondelles, via l’installation de murs à hirondelles, ont été prévues par le Département de la Nature et des Forêts. Et la facture sera ensuite envoyée à Sarec, souligne la ministre de l’Environnement : « Cette remise en état se fera à charge des contrevenants, selon le principe du ‘pollueur-payeur’».

Geoffrey Wolff pour La Meuse

Les commentaires sont fermés.