Installés depuis le printemps dernier, les premiers radars fixes de la zone de police de la Basse-Meuse s’apprêtent à flasher. Seuls deux sur trois fonctionneront dans un premier temps. Explications.
Depuis le printemps dernier, trois poteaux pouvant accueillir un radar ont été installés en Basse-Meuse. Ces trois premiers radars fixes ont ainsi été implantés avenue François Hoffman (N618) à Bassenge, rue de Berneau (N608) à Visé et rue du Roi Albert (N671) à Oupeye.
Et si à l’approche de ces poteaux, la majorité des automobilistes a déjà pris l’habitude de lever le pied, aucun procès-verbal pour excès de vitesse n’a encore été dressé. Et pour cause, les radars ne flashent pas encore.
Après l’installation des poteaux, il a en effet d’abord fallu les raccorder à l’électricité, ce qui a pris un certain temps. Il a ensuite fallu que la zone de police de la Basse-Meuse reçoive la tête de radar. C’est en effet elle qui va voyager aléatoirement de boîtier en boîtier et flasher.
Enfin, le personnel du service roulage de la zone de police est en cours de formation pour pouvoir utiliser correctement les radars. Ce n’est donc que d’ici deux à trois semaines que les radars vont devenir opérationnels et flasher. Autant être prévenu.
Néanmoins, s’ils sont au nombre de trois, seuls deux radars fonctionneront dans un premier temps, à savoir ceux de Visé et Bassenge. Pour celui d’Oupeye, sa mise en oeuvre est reportée de quelques semaines. Situé à quelques centaines de mètres du château d’Oupeye, il a été vandalisé durant les émeutes d’août dernier qui se sont principalement déroulées dans les environs. Il doit donc être réparé avant toute chose.
D’autres radars par la suite
C’est en 2016, dans un souci de lutter contre l’insécurité routière, que la zone de police de la Basse-Meuse a décidé de s’équiper de radars fixes. L’acquisition de huit radars fixes était ainsi validée.
Répartis dans les six communes qui composent la zone de police (Bassenge, Blegny, Dalhem, Juprelle, Oupeye et Visé), il avait été défini que deux boîtiers seraient installés à Visé et Oupeye et un boîtier à Blegny, Juprelle, Dalhem et Bassenge.
Et si l’installation était espérée pour 2017, la zone de police a mis du temps à recevoir les subsides de la Région wallonne pour acquérir le matériel. Elle n’en a finalement reçu qu’une partie voici près d’un an, rendant possible l’acquisition et l’installation des trois premiers radars. Le reste des subsides devrait arriver l’an prochain ou au plus tard en 2025, ce qui permettra alors de compléter le dispositif (Aurélie Drion pour La Meuse)