Deux demoiselles se trouvaient dans la voiture. Alice, âgée de 36 ans et domiciliée à Thimister-Clermont, était derrière le volant et sa passagère, Laura, 29 ans, était à ses côtés.
Les policiers de la WPR ont d’abord repéré, dans l’habitacle de la voiture, deux petits sachets qui contenaient de faibles quantités de marijuana ainsi qu’un comprimé d’ecstasy. Une fouille plus approfondie du véhicule s’imposait donc et les limiers liégeois ont très vite mis la main sur 1.000 comprimés d’ecstasy, une drogue privilégiée par les aficionados des boîtes de nuit ou autre soirées électro. Les comprimés étaient dissimulés sous le siège.
Perquisitions
Cette découverte a poussé les enquêteurs à poursuivre leurs investigations. Ils se sont rendus à Thimister-Clermont et ils ont procédé à une perquisition consentie chez Alice. Là, ils ont encore mis la main sur 800 grammes de speed, une autre drogue stimulante proche des amphétamines. Sous l’effet du speed, le cerveau libère des hormones euphorisantes comme la dopamine ou la sérotonine.
Enfin, les enquêteurs ont également retrouvé un peu de MDMA, une autre drogue synthétique, dissimulée dans la culotte d’Alice.
Déjà condamnée
Les deux jeunes femmes n’ont fait aucune difficulté. Elles ont expliqué qu’elles revenaient des Pays-Bas et elles ont reconnu le trafic de produits stupéfiants.
Alice avait déjà été condamnée à Liège, en mars 2022, à une peine de 250 heures de travail ou, à défaut de prester le travail d’intérêt général, à deux années d’emprisonnement. Là aussi, il s’agissait d’importation et de trafic de produits stupéfiants.
Avec cette peine de travail, le tribunal avait, clairement, laissé une seconde chance à Alice. Visiblement, la jeune femme n’a pas su la saisir puisqu’elle a repris son trafic de stupéfiants alors qu’elle était occupée à prester ses heures de travail d’intérêt général.
Alice et Laura ont toutes les deux été privées de liberté pour la nuit. Mercredi, elles ont été déférées au palais de justice de Liège où le magistrat de garde a mis le dossier à l’instruction avec une double demande de mandat d’arrêt.