Ce matin, un tracteur a perdu le chargement de sa remorque en plein centre de Visé. Devinez qui était "corvée balai?" Les policiers bien sûr!
(Info et photo : Jonathan Beckers)
En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.
Ce matin, un tracteur a perdu le chargement de sa remorque en plein centre de Visé. Devinez qui était "corvée balai?" Les policiers bien sûr!
(Info et photo : Jonathan Beckers)
La colonne des véhicules d'intervention rue du Collège
Peu après 16 hr, les pompiers dont été appelés au Centre Culturel de Visé. Venant des caves, de la fumée se propageait au rez-de-chaussée.
Les élèves de l'Académie de musique ont été évacués dans la cour
Immédiatement le bâtiment a été évacué, ainsi que les enfants qui se trouvaient dans les classes de l'Académie de musique, située au premier étage. Trois véhicules du poste avancé des pompiers de Hermalle sont arrivés sur place en quelques minutes, suivis par du renfort Venant de Liège.
Que s'est-il réellement passé?
Le conduit qui a "aspiré" la fumée dans les caves
Le bâtiment est en cours de rénovation. Dans la cour extérieure, des ouvriers étaient en train de disquer des tuyaux de chauffage provenant de la chaufferie située dans la cave du bâtiment. Ces tuyaux passent sous une voirie intérieure par un petit tunnel. C'est ce dernier conduit qui a agi comme une cheminée, aspirant la fumée de l'extérieur pour la faire se répandre dans les caves, puis de là au rez-de-chaussée. Il n'y a donc as eu la moindre flamme ni le moindre danger pour les occupants du bâtiments. Pas de dégâts aux infrastructures, pas de blessés, tout est bien qui finit bien. Mieux vaut appeler les pompiers trop tôt que trop tard...
Texte et photos © P. Neufcour
Photo : archives P. Neufcour
Il était environ minuit lorsqu'un violent incendie s'est déclaré à l'extérieur des bâtiments de l'entreprises Van Gansewinckel, implantée à proximité de l'échangeur autoroutier de Cheratte.
Au mois d'avril déjà, et pour la seconde fois, un sinistre important avait déjà ravagé les bâtiments de la société de recyclage. Cette fois, le feu se serait déclaré dans un tas d'objets électroménagers : télévisons, frigos, etc...
Il a fallu plus de huit heures aux pompiers pour que le feu soit sous contrôle. La protection civile est venue en renfort afin d'installer une alimentation en eau "grande longueur", permettant ainsi de pomper l'eau directement dans la Meuse toute proche. La situation s'est révélée très délicate tant pour les intervenants que pour les automobilistes circulant sur la E40 et la E25, fortement gênés par les dégagements de fumée très importants. Les riverains ont été invités à se confiner dans leurs habitations bien qu'aucun dégagement de fumée ou de gaz toxiques ne se soit produit. Les accès à l'autoroute en direction de l'Allemagne ont d'ailleurs été fermés une partie de la nuit.
Ce n'est que vers 08h15 ce matin que les hommes du feu se sont rendus maîtres de l'incendie et que la circulation a pu être rétablie normalement.
Hier vers 19 H 15, plusieurs ambulances, le Smur et la police de la Basse-Meuse ont été appelés dans le centre de Visé : huit élèves de l'Athénée Royal qui revenaient d'excursion scolaire en bus présentaient le symptômes d'une intoxication au monoxyde de carbone. Ils étaient tous conscients mais ont été dirigés vers divers hôpitaux de la région.
Les enfants revenaient d'une journée de détente. Suite aux travaux sur la ligne de chemin de fer entre la gare des Guillemins, le trajet Visé - Liège et retour avait dû être effectué en bus. C'est lors du retour que les symptômes sont apparus.
Par mesure de précaution, le bus a été immobilisé pour contrôle approfondi. A l'heure où nous écrivons ces lignes, la piste de l'intoxication au CO semble éliminée, bien que des examens médicaux soient toujours en cours. D'après une source proche de l'enquête, la piste d'une "mauvaise blague" d'un passager qui aurait utilisé un spray lacrymogène n'est pas écartée.
Précisons qu'a aucun moment le vie des enfants n'a été menacée.