Faits divers - Page 8
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La criminalité en hausse dans la Basse Meuse. La zone de police a communiqué ses statistiques
Photo d'illustrationLes chiffres de la criminalité pour l'année 2018 de la zone de police de la Basse-Meuse sont connus. Après quelques années stables, ils sont en hausse pour pratiquement tous les faits.Si on ne connaîtra les statistiques 2019 que vers le milieu du printemps, les chiffres de la criminalité en 2018 sont eux établis. Ces statistiques englobent tous les faits commis sur le territoire de la zone de police de la Basse-Meuse. Et si on ne devait retenir qu'une chose, c'est que la criminalité a augmenté en 2018. « Étonnamment, alors que nous avions connu une période très stable entre 2013 et 2017, les chiffres de 2018 sont à la hausse pour la plupart des infractions", commente Alain Lambert, chef de la zone de police. « Dans la plupart des cas, nous ne nous expliquons pas ces augmentations. » Pour d'autres, les raisons sont identifiables.Les vols de métauxont considérablement augmenté entre 2017 et 2018 passant de 14 à 47. Mais la cause principale, c'est Chertal où plusieurs vols avaient été constatés. Avec l'aide de la police fédérale, une filière roumaine a été démantelée.Les vols habitationsont passés de 671 en 2017 à 845. En moyenne, il y a donc eu 2,3 cambriolages par jour sur la zone de police. « On a vraiment eu un pic en 2018 alors qu'on ne cessait pas de baisser depuis 2015. »Les vols de vélos ou de motocyclettesest lui aussi en forte hausse de 41% passant de 43 à 61 faits en 2018.Les coups et blessuresaugmentent eux de près de 10% passant de 1.496 constats à 1.654. Parmi eux, près d'un tiers concerne des violences intra-familiales qui passent de 475 à 529, soit près d'une plainte et demi par jour. « Je pense que si ce chiffre augmente, c'est parce qu'on ose de plus en plus dénoncer ces faits. »La criminalité informatiquen'a connu qu'une baisse marginale passant de 314 à 311 faits. Parmi eux, 150 (149 en 2017) PV ont été rédigés pour des faits d'escroquerie.L'immigration illégaleest elle finalement très stable avec 46 faits en 2017 contre 48 en 2018. « On parle ici de gens en séjour illégal qui sont interpellés et verbalisés. On contacte ensuite l'Office des étrangers qui délivre un ordre de quitter le territoire. Pour Barchon, il y a une autre gestion. Le problème est beaucoup plus complexe. En collaboration avec les communes de Blegny et Soumagne et la zone de police voisine, on essaye de lutter mais c'est assez compliqué et frustrant. Quand on est appelé pour un problème avec des migrants, ils ont généralement fui à notre arrivée. C'est un problème très complexe qui, à mes yeux, dépend avant tout de l'Union européenne. Parce qu'à notre niveau, nous ne sommes pas en mesure de prendre des mesures concrètes. Néanmoins, nous tentons au mieux d’atténuer le sentiment d’insécurité liée aux migrants de Barchon. ».Et si 2018 a connu une hausse des faits, Alain Lambert tient à les relativiser. « Au regard du nombre d'habitants, 83.000, la zone de police de la Basse-Meuse reste gérable, où il fait bon vivre. D'autant que la tendance 2019 est à la baisse dans toutes les catégories de faits. »Nous y reviendrons dans quelques mois.(Info Sudpresse)Lien permanent Catégories : Cambriolages - Vols, Faits divers, Justice -
Il le tabasse et lui roule dessus pour voler son véhicule à Visé
Dans la nuit de vendredi à samedi, Athana Nikas (58 ans) a été agressé place Reine Astrid, à Visé. L’auteur lui a porté plusieurs coups et l’a percuté avec un véhicule volé avant de prendre la fuite. Il a finalement été interpellé, à Marche-en-Famenne.
La place Reine Astrid, cœur animé de la Cité de l’oie, a été le théâtre d’une violente agression. Dans la nuit de vendredi à samedi, un homme a été roué de coups et percuté volontairement, alors qu’il quittait un établissement horeca situé aux abords de la place.
Généralement, celle-ci est d’un calme plutôt olympien. La présence policière et celle de caméras de vidéosurveillance tempèrent les ardeurs des plus va-t-en-guerre du coin. Et pourtant, un habitant de Warsage a fait les frais d’un acte d’une rare violence. « Je suis Grec et je sortais d’un café tenu par une compatriote », explique-t-il. « J’y ai mes habitudes, je m’y rends avec quelques amis et on discute ‘à la grecque’ pendant quelques heures. On boit quelques bières puis on rentre. Il était environ 2h30 lorsque j’ai quitté les lieux. Je me suis dirigé vers la place Reine Astrid. Ma voiture était garée près des haies. Lorsque j’ai poussé sur le bouton pour ouvrir mon véhicule, un homme a surgi de nulle part et m’a gazé. »
Athana va alors chuter lourdement, avant de recevoir plusieurs coups. « J’ai crié et je l’ai insulté copieusement », poursuit Athana. « Des jeunes sont alors venus à ma rescousse. »
Dans l’esprit d’Athana, la suite est un peu floue (lire ci-contre), mais il sait que sans ces jeunes, ses blessures auraient certainement été plus sérieuses encore. « Je sais que l’agresseur m’a retiré mon blouson. Dedans, il y avait mon portefeuille, mes clés et mon téléphone. Il m’a également roulé dessus. Les jeunes m’ont tiré par la nuque vers l’arrière. Sans cela, il m’aurait roulé sur le bassin, les jambes, voire même peut-être sur les côtes. »
L’homme a ensuite pris la fuite. La police de la Basse-Meuse a été appelée sur les lieux, ainsi qu’une ambulance. Athana a été transporté à l’hôpital de Hermalle-sous-Argenteau. « Je ne peux pas poser mes pieds au sol pendant six semaines. Je suis indépendant, je ne sais pas encore comment je vais faire. »
Ça, c’est pour les blessures physiques. Reste le volet psychologique. Athana accuse le coup. « Je ne suis pas habitué à autant de violence. Je suis un homme tranquille, je vis avec ma famille, je ne connais pas du tout cela… »
Son agresseur a été interpellé quelques heures plus tard, ce qui devrait mettre du baume au cœur du Warsagien.
Le véhicule dans lequel l’homme a pris la fuite avait été volé à Charleroi. Signalé volé, et signalé dans le cadre de l’agression, il a été stoppé du côté de Marche-en-Famenne, lieu de résidence du violent. Lorsque la police locale a contrôlé le véhicule, qui semblait suspect, la patrouille a pu faire le lien avec les faits de Visé. L’homme a donc, dans la foulée, été privé de liberté et transféré vers la Basse-Meuse. Entendu, il a ensuite été déféré au parquet de Liège. « Cet homme en voulait clairement à ma voiture, c’était un car-jacking », affirme Athana, qui panse désormais ses plaies.
«L’homme m’a aussi percuté»Athana ne tarit pas d’éloges lorsqu’il parle de ces deux jeunes qui, au péril de leur propre vie, sont venus en aide au quinquagénaire alors qu’il était agressé.
Parmi eux, il y a Romain, 29 ans, de la région de Visé. Le jeune homme regagnait, lui aussi, son véhicule lorsqu’il a été témoin de la bagarre. « J’étais en compagnie d’un collègue », explique-t-il. « On quittait les lieux pour reprendre notre voiture et on a vu Monsieur Nikas qui se faisait agresser. On a crié et le malfrat a pris la fuite vers sa voiture. Je l’ai suivi pour relever le numéro de plaque. »
L’individu va alors démarrer en trombe, en direction du jeune homme. « Il m’a percuté, je suis passé sur son capot et il a ensuite écrasé les pieds du monsieur. Il a alors fait demi-tour dans le parking, s’est arrêté une seconde fois à hauteur de Monsieur Nikas avant de partir. Je crois que c’est à ce moment-là qu’il lui a volé sa veste. »
Romain souffre de douleurs à l’épaule, au genou et à la main. Il a également déposé plainte.
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Jonathan a perdu la vie dans un accident de moto
Hier, nous vous informions du décès d'un motard visétois sur l'autoroute à Cheratte. La victime, Jonathan Leenders était marié à Nathalie, une jeune femme d'origine africaine. Jonathan et son épouse étaient les parents d'une petite fille. L'expert du Parquet aura pour mission de déterminer les circonstances exactes de l'accident.
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Une arme et des munitions dans la voiture de deux Hollandais
Les deux individus sont domiciliés en Hollande. Ce mardi, à 21h43, ils ont été contrôlés par la WPR à hauteur de Hermalle, sur l’A25. Dans leur Opel Corsa, la police a mis la main sur une arme de poing et deux munitions qui lui correspondaient. Mais également, sur 51 munitions d’un autre calibre.
Lors de la fouille par la police des autoroutes, les deux hommes étaient fort logiquement nerveux…
Entendus, ils ont expliqué être venus en Belgique pour rendre visite à un oncle, mais ils ne s’expliquent pas la présence de l’arme et des balles. (Source : Sudpresse)
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La victime a été identifiée
Hier dans l'après-midi, le corps de la dame repêché à Oupeye dans le canal Albert a été identifié. Il s'agirait plus que probablement d'un suicide. L'identité n'a pas été communiquée
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