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VISE : à l'occasion des 25 ans de son mayorat, Marcel Neven confie 25 secrets

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Si une grande fête est déjà organisée ce dimanche avec tous les membres de la section locale MR de Visé, c’est le 10 février prochain que Marcel Neven fêtera officiellement ses 25 ans de mayorat dans la Cité de l’Oie.

L’occasion non pas de tirer un bilan avec lui de ce quart de siècle passé à la tête de la Ville, mais plutôt de connaître (un peu) mieux ce passionné de voyage, de Citroën et ancien professeur dans l’enseignement secondaire. Pour votre journal La Meuse, le bourgmestre de Visé a accepté de se livrer et de confier 25 choses que le grand public ignorait sur lui. De la mort de son chat à son plus grand regret en passant par l’origine de son célèbre bouc, voici les 25 informations que vous ignoriez sur Marcel Neven.

1.Mais d’où lui vient donc son célèbre bouc ?

« J’étais jeune professeur et des élèves avaient organisé un bal sur le thème d’Astérix. Certains jeunes profs et moi-même avions commencé à nous laisser pousser la moustache à la mode gauloise. Mais je n’aimais pas le vide qu’il y avait sur le menton et je l’ai comblé. Quelques semaines plus tard, j’ai rasé mon bouc ce qui n’a pas plu à mon épouse. Du coup, je l’ai laissé repousser et je ne l’ai plus jamais rasé. »

2.Une des plus grosses hontes de sa vie:

« J’ai tué mon chat Alba. C’était un chat que nous avions depuis 12 ans et que nous aimions beaucoup. Un jour, je rentrais chez moi et il est sorti d’une haie à ce moment-là. Je ne l’ai pas vu et il est passé sous les roues de la voiture ».

3. L’événement qui l’a mis mal à l’aise:

« Lors des élections provinciales de 2000, ma femme, Chantal, était der- nière sur la liste. J’ai proposé à une de mes connaissances d’être tête de liste. Mais grâce au pot, la première et la dernière avaient le même nombre de voix. Comme il n’y avait qu’un siège à attribuer, c’est ma connaissance qui a été élue. Oui, mais moi, j’avais voté pour mon épouse et ma connaissance. Si je n’avais voté que pour mon épouse, c’est elle qui aurait été élue ».

4. Contraint de signer une reconnaissance de dette :

« Au retour d’un voyage en Pologne, j’ai été verbalisé en Allemagne de l’Est. Le problème, c’est que je n’avais plus de Mark pour payer les 70 Mark d’amende. J’ai donc dû si- gner une reconnaissance de dette que j’ai honorée ».

5. Ce qu’il considère comme son tic :

« Je rappelle toujours l'historique d’un dossier ».

6. Quel est, selon lui, son plus gros défaut ?

« Je suis désordonné. C’est pour ça qu’il est très utile d’avoir un directeur général ordonné »

7. Et à l’inverse, sa plus grande qualité ?

« La persévérance ».

8. Son animal préféré, c’est le tigre:

« Mais comme on ne peut pas en avoir chez soi, j’ai adopté des chats ».

9. Les spaghetti bolognaise, le seul plat qu’il sache préparer : 

« On m’a appris à le faire quand j’étais jeune et célibataire. À l’époque, les jeunes libéraux organisaient souvent des soupers spaghettis et quelqu’un m’a donc appris à bien le préparer ».

10. Le sportif qu’il admire le plus ?

"Justine Henin. Avec le physique qu’elle a, elle a dû batailler plus qu’une autre. Je me souviens avoir suivi son dernier match via le telétexte d’une télévision flamande. Je ne voyais pas les images, mas le score était actualisé toutes les minutes. J’ai été très triste quand elle a décidé d’arrêter ».

11. Fidèle à la marque aux chevrons:

« J’en suis à ma vingtième voiture, toutes des Citroën. Et si je pars toujours en voyage en voiture et non en avion, c’est parce que j’ai peur de ne pas tomber sur une Citroën si je loue une voiture sur place ».

12. Le football, une de ses plus grandes passions :

« Avec le handball féminin et le théâtre. Mais tout ce fric qu’on y met m’incommode. D’ailleurs, le transfert probable de Hazard vers Anderlecht pourrait très bien me décider à ne plus regarder le championnat belge ».

13. 2.000.000 de kilomètres et le reste :

Grand voyageur, Marcel Neven ne compte plus les voyages qu’il a faits en voiture... Ni les kilomètres. « Je dois au moins en être à 2.000.000. Plus ces dernières années parce qu’elles sont plus fiables, mais avant je changeais de voiture dès que j’avais atteint les 100.000 km. Comme j’en suis à ma 20ème voiture, on peut donc dire que j’en ai au moins fait 2.000.000... ».

14. Il aime généralement les plats populaires.

« Comme le vol-au-vent, les boulets ou le couscous ».

15. Son plus grand adversaire politique.

« C’est Gustave Hofman (PS). En 2000, il avait annoncé que le PS et le PSC avaient signé un accord pour éjecter le PRL de la majorité. Et c’était jouable puisque, à l’époque, on n’avait que 7 sièges. Il fallait donc qu’on en gagne en tout six pour rester dans la majorité. Finalement, contre toute attente, le PRL a fait 5 sièges en plus et nous avons fait alliance avec Ecolo qui nous apporté le siège manquant ».

16. Bourgmestre grâce à Martial Mullenders (Ecolo) :

« On peut dire que sans lui et le fait qu’il accepte de faire coalition je ne serais plus bourgmestre depuis 14 ans. Parce qu’il est clair que si j’avais perdu en 2000, j’arrêtais ma carrière politique ».

17. Pierrette Cahay, sa plus grande alliée politique :

« Surtout quand elle a quitté le PSC pour venir au MR en 1999. On a toujours eu la même vision des choses"

18. Son plus grand regret, ne pas avoir voyagé à Kaboul :

"J’aurais dû partir en voyage à Kaboul avec des amis. Mais il était organisé l’année où j’ai rencontré ma femme. Elle n’était pas libre pour partir deux mois et j’ai annulé. Je n’ai jamais su le refaire et ce n’est plus maintenant que j’oserai voyager dans cette région ».

19. La plus grande frayeur de toute sa vie :

« C’était en Turquie. J’étais en voiture avec des amis et nous étions sur une route où d’un côté il y avait la montagne et de l’autre le précipice avec, entre les deux, assez de largeur pour une voiture. À un moment donné, il n’a plus été possible d’avancer. Il a donc fallu faire demi-tour sur une petite terrasse. Ce n’était pas le moment de mélanger les pédales ».

20. Son plus grand regret en politique :

"Certainement lorsque je n’ai pas été réélu député en 1991".

21. Le moment le plus triste de sa vie :

"Bien sûr,il y a les décès dans la famille, mais en dehors de ça, c’est la mort de Jean Gol qui m’a le plus marquée".

22. Envoyé à Vielsalm comme sanction :

« C’est là que j’ai eu mes plus belles années d’enseignant. En 1968, le PRL avait battu le PS aux élections, mais ce dernier, toujours au pouvoir, m’avait envoyé à Vielsalm comme « sanction ». J’y suis resté jusqu’à la fin de l’année scolaire avant d’aller enseigner à Liège 1. Mais je m’étais tellement amusé à Vielsalm que j’ai demandé à y retourner un an plus tard. On m’a pris pour un farfelu ».

23. Sa plus grande réussite pour Visé :

« C’est qu’elle soit devenue une ville sportive avec des écoles de qualité ».

24. Son plus gros échec pour Visé :

« Le fait qu’on n’ait toujours pas une salle de théâtre digne de ce nom et que la centrale gaz/vapeur ne se fasse pas ».

25. Se présentera-t-il encore en 2018 ?

« Logiquement non, ou alors juste pour pousser la liste. En tout cas, je ne souhaite plus siéger. Ce qui pourrait me poser problème vis-à-vis de mes électeurs si malgré tout je faisais un score éligible ». 


picture.jpegPortrait : Un engagement vieux de 50 ans 

Né le 27 août 1943, Marcel Neven s’est engagé très tôt en politique. Grâce à ses nombreux voyages et la connaissance des pays de l’Est, il a très vite développé un anticommunisme. Ses idées rejoignant celles du parti libéral, c’est vers ce dernier qu’il se tourna vers 20 ans. Militant fervent et convaincu, il a notamment écrit de très nombreux discours. Mais étonnamment, ce n’est qu’en 1976 qu’il se présente pour la première fois à des élections. « Lors des élections de 70, on me trouvait encore trop jeune pour me présenter. Pourtant, j’avais déjà 27 ans, mais à l’époque c’était mal vu. Mais finalement je ne regrette pas puisqu’on a perdu les élections (rire) ».

1976 sera donc l’année de sa première élection et du début de ses mandats visétois. Il devient en effet échevin, poste qu’il occupera durant deux législatures. Le temps de faire ses armes et d’asseoir sa réputation et l’homme décroche le mayorat 12 ans plus tard pour prêter serment le 10 février 1989. Cette même année, il est élu député wallon, un mandat qu’il occupe toujours malgré une pause entre 1991 et 1995. Mais après 25 ans avec l’écharpe mayorale, la lassitude ne l’a-elle pas gagné ? « Unique- ment quand on vient me trouver pour des sujets futiles. Mais autrement, j’ai toujours la même passion ». Une passion qu’il compte bien avoir jusqu’en 2018. (Aurélie Drion)

 

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