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Fusillade à Barchon: le policier blessé, hors de danger. Son collègue devra quand même répondre de ses actes

 

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                                              Le malfrat va être emmené en hélicoptère

Deux blessés graves et des dizaines de témoins en état de choc, tel est le bilan de la fusillade qui a éclaté ce vendredi sur le parking de la station essence autoroutière de Barchon, alors que deux policiers tentaient de maîtriser un braqueur allemand en fuite après avoir commis un hold-up, dans une petite banque près de la petite ville de Montjoie (Allemagne).

C’est, semble-t-il selon les premiers témoignages recueillis sur place mais que l’enquête devra déterminer, une coïncidence qui est à l’origine de la dramatique fusillade qui s’est déroulée ce vendredi, en fin de matinée, sur l’aire de stationnement du restoroute « L’Arche » de Barchon, sur l’autoroute E40 en direction de Liège. Le bilan de l’échange de tirs est lourd, puisque deux hommes – un policier liégeois et un malfrat allemand – ont été grièvement blessés. Leurs jours n’étaient toutefois plus considérés comme en danger ce vendredi soir, selon Philippe Dulieu, le Procureur provincial de Liège.

Outre l’enquête qui devra déterminer exactement comment et pourquoi les faits se sont produits, une deuxième instruction est en principe ouverte, pour examiner le contexte de la légitime défense, dans ce genre de cas, c’est-à-dire quand il y a victime suite à un acte policier.

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La procédure peut paraître futile, voire scandaleuse aux yeux de certains, puisque l’agent qui a blessé le malfrat n’a fait que voler au secours de son collègue, voire protéger les autres personnes qui se trouvaient à portée de balles. Mais c’est le système.

«  C’est systématique quand il y a victime, même non décédée  », nous explique une source policière. «  C’est un passage obligé, parfois lourd à supporter psychologiquement pour nos collègues.  »

Cette enquête devra confirmer qu’il y a bien eu tentative de meurtre sur le premier agent de police, et que le second n’a fait que riposter, ce qui semble évident lors de la fusillade d’hier. Outre les dires des témoins, dont certains ont filmé la scène, l’enquête devrait pouvoir utiliser les images de caméras de surveillance dont est équipée la station.

(Texte de Cécile Vrayenne - photos de Thomas Van Ass)

 

 

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