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Le PS Marc Bolland lance le débat: «Qui veut encore des mandataires politiques?»

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A la lueur des derniers événements politiques, Marc Bolland s’est fendu d’une carte-blanche publiée sur son site internet dont l’intitulé est sans appel : ‘qui veut encore des mandataires politiques ?’ Entre les démissions de Jacqueline Galant et de Joëlle Milquet, le cas politico-judiciaire de la non-levée d’immunité du député-bourgmestre sérésien Alain Mathot, les pistes de réflexion sont nombreuses. Et si les cas sont sensiblement différents, Marc Bolland pointe toutefois du doigt un dénominateur commun : « le climat autour de ces démissions, caractérisé par la curée, la rancœur contre ‘le politique’, le niveau d’exigence vis-à-vis des mandataires. »

S’en suit une réflexion basée sur quatre points : le rapport politique/judiciaire ; le rapport exécutif/administration ; le partage du pouvoir et, enfin, le statut des mandataires. Avec un certain nombre d’éléments qui, s’ils peuvent évoquer des pistes intéressantes, peuvent aussi s’apparenter à des choses tout simplement fausses voire de mauvaise foi. Analyses de quelques phrases.

– « À force d’annoncer (avec renforts médiatiques lourds) des ‘affaires’ contre les politiques, certains magistrats ont agi à la légère avec l’avenir des institutions. Les affaires de Charleroi ont accouché d’une souris avec acquittement quasi général. Combien de vies brisées ? Mais surtout, quel regard des citoyens sur le monde politique prétendument globalement corrompu mais… blanchi en grande partie », écrit le Blegnytois.

Sans refaire l’historique des différentes affaires de Charleroi (Carolo, Carolo bis, ICDI, etc.), il y a bel et bien eu des condamnations judiciaires. La dernière en date étant une déclaration de culpabilité des anciens bourgmestre et échevins Van Gompel, Despiegeleer et Parmentier. Sans parler du fait que le tribunal a clairement évoqué un « profond mépris pour les principes démocratiques » dans leur chef. Difficile dès lors d’évoquer une grande croisade du monde judiciaire. Le politologue et directeur du Crisp (Centre de recherche et d’information socio-politiques), Jean Faniel, souligne également que «  si l’on se retrouve dans une situation où, effectivement, des carrières ont été brisées, on peut se poser la question de la part de responsabilité du politique lui-même là-dedans.  »

Et d’évoquer un problème plus global : «  Entre le moment où on inculpe et celui où l’on juge, il peut s’écouler cinq, dix ans. Et, comme à Charleroi, on est dans le dépassement du délai raisonnable. Mais à partir du moment où le politique ne donne pas à la justice les moyens nécessaires pour qu’elle fonctionne mieux et plus vite…  »

@GasGrosjean

 

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