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La Confrérie visétoise de la Déicieuse Oie a été reçue au Palais Provincial

 

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Créée en 1987 par quelques amoureux de cette délicieuse recette qui était en train de se perdre, la "Confrérie gastronomique de la Délicieuse Oie du Gay Savoir en Bien Mangier" vient de se voir décerner à Perpignan le prix 2015 de meilleure Confrérie Gastronomique Européenne par le Conseil Européen des Confréries. 

Les Visétoise avaient déjà été présélectionnés pour représenter la Belgique et à Perpignan ils sont arrivés en tête devant 100 autres confréries.

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Paul Délépine, Grand Maître de la confrérie rappelle ce qu'est "L'oie à l'instar de Visé" : "Avant que la Meuse ne soit canalisée, il y avait énormément d'oies sur les berges, où poussait l'ail des ours. Les oies se gavant de cet ail sauvage, leur chair avait un goût particulier. Si les oies sont toujours là, l'ail, lui, ne pousse plus sur les berges aménagées. Maintenant, c'est la méthode de cuisson et la sauce à l'ail qui l'agrémente qui lui redonne ce goût si particulier." 

Après avoir été reçue par les autorités communales visétoises, c'est au Palais Provincial que le Gouverneur, Hervé Jamar, à tenu à accueillir le chapitre de la confrérie ce mercredi soir. Après les quelques mots de bienvenue et les félicitations d'usage, le Gouverneur se plut à rappeler qu'il lui arrivait de temps en temps de venir à Visé, déguster ce met typique. Il lut alors à l'assemblée un petit texte humoristique dans lequel "l'oie" était à l'honneur.

Vinrent ensuite les mots d'usage de notre Bourgmestre et du Grand Maître de la Confrérie. Un vin d'honneur précéda la dégustation de l'oie à l'instar offerte aux participant.

OIE UN JOUR, OIE TOUJOURS

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Voici le petit texte humoristique rédigé et lu par le Gouverneur de la Province, Hervé Jamar, et qu'il nous a autorisé à reproduire. 

"Quand il est  de bon aloi de faire la loi gastronomique et ceci est loin de faire le jeu de l'oie, n’hésitons pas avec loyauté à mettre en valeur cet animal ma foi fort peu loyal dans son réveil matinal.

Si vous êtes bien avisés et que l'oie, à côté des arbalétriers, se complètent, n'oublions pas, et c'est ma grand-mère qui faisait loi en toutes circonstances à la maison, que  l'œuf de l'oie faisait la meilleure pâtisserie.

Mais ne nous éloignons pas. Tels nous tous, l’oie mange de tout et contribue fiscalement a une loyauté fiscale que beaucoup ignore. N'oubliez pas le jars car j’arrête ici mes jeux de mots que je relirai peut être à loisir."

Reportage photo en marge droite. © P. Neufcour

 

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