1825 voix de préférence aux dernières communales, soit près de 20 % du corps électoral. 126 voix de plus que Marcel Neven, pourtant bourgmestre en titre depuis une vingtaine d’années.
Depuis six ans, Gil Simon, le chef de file du PS visétois, était pressenti comme le futur bourgmestre si son parti atteignait également un gros score.
Mais depuis, l’affaire Publifin est passée par là. Et avec elle un nouveau décret gouvernance pris par la Région wallonne et qui interdit désormais de cumuler un poste à responsabilités dans une société à participations publiques avec un mandat de bourgmestre et d’échevin.
Et il se fait que Gil Simon est le secrétaire général de Nethys/Publifin.
Du coup, selon nos informations, mercredi soir s’est tenu le bureau exécutif du PS visétois où, à la demande de l’intéressé, la décision a été prise de le placer à la dernière place de la liste et de confier la première à Francis Theunissen, un jeune retraité des pompiers, qui avait réalisé le deuxième score lors des communales en 2012 avec 869 voix.
Il faut dire aussi que Michel Hofman, autre faiseur de voix au PS visétois, et frappé aussi d’incompatibilité, a décidé de ne plus se représenter.
Contacté, Gil Simon n’a pas voulu commenter l’information : « j’attends que la fédération liégeoise se prononce d’abord », a-t-il ajouté. Mais on ne voit pas comment elle ne serait pas avalisée.
Le jeune quadragénaire, père de trois enfants, privilégie donc sa carrière professionnelle à ce mandat communal qui reste, il est vrai, toujours hypothétique. Entre les 266.000€ chez Nethys et les 61.934€ (tous deux bruts, s’entend), il n’y a évidemment pas photo.
Il faut dire aussi que, du côté de ses adversaires politiques, on alimentait l’idée que Gil Simon se désisterait au cas où il serait élu. Et la nouvelle section PTB en faisait également ses choux gras.