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Interception d'un dealer à Visé ce mardi

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L'établissement où le jeune dealer logeait (Photo P. Neufcour)
 
Ce mardi après-midi, une patrouille « Themis » de la police de la Basse-Meuse a procédé à intercepté un homme, domicilié à Liège et suspecté de dealer des stupéfiants à Visé.
« La police a procédé au contrôle de l’individu », détaille Catherine Collignon, Premier substitut du Procureur du roi, notamment en charge des relations avec la presse. « Sur lui, l’équipage a trouvé 455 euros en diverses coupures, trois pacsons de cannabis et un gramme de résine de cannabis. »
L’homme, un jeune Afghan domicilié sur Liège, résidait en réalité dans une pièce à l’arrière d’un magasin de nuit, situé sur la place de la Collégiale, au cœur de la Cité de l’oie.
« Les policiers se trouvaient dans le cadre du flagrant délit. Le magasin de nuit a donc été perquisitionné dans la foulée, ainsi qu’un autre commerce similaire appartenant à la même personne. »
 
 
Le gérant suspecté
 
En effet, au départ, les soupçons des policiers se sont également dirigés vers le gérant du nightand day qui hébergeait le dealer. Les enquêteurs pensaient avoir mis au jour un trafic bien plus important encore.
Avec le renfort de la BLR (Brigade Locale de Recherche) de la zone de police de la Basse-Meuse, une seconde perquisition a été menée au siège de l’autre magasin appartenant au gérant, situé quant à lui au carrefour de l’avenue du Pont et de la rue des Francs Arquebusiers.
Ces deux magasins ont donc fait l’objet de perquisitions et ont été momentanément fermés, ce qui a pu attirer l’attention de la population. Mais le gérant n’a finalement rien à se reprocher et a été relaxé au terme de son audition par la police.
 
 
Pour le dealer, c'est autre chose
 
Pour le jeune Afghan, c’est une autre affaire… Ce mercredi après-midi, Mano, né en 1997, était toujours en cours d’audition dans les locaux de la zone de police.
Il y a fort à parier qu’il sera déféré devant le magistrat de garde du parquet de Liège. Celui-ci décidera alors de mettre le dossier à l’instruction ou pas, et d’y envoyer Mano, qui devra le cas échéant s’expliquer sur les faits.
(P. Neufcour avec A. Ma)

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