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LES DERNIERES ACQUISITIONS DU MUSEE DES ANCIENS ARQUEBUSIERS DE VISE

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Le musée des Anciens Arquebusiers de Visé comme chaque année ouvre au grand public ses collections, à partir du mois de mai.

Accueilli par deux mannequins présentant un membre du premier groupe de la compagnie : le sapeur et le dignitaire porteur du collier de la compagnie, l’Empereur, le visiteur découvrira une magnifique collection d’une quarantaine d’assiettes de tir, acquises récemment. Le plus souvent en porcelaine mais aussi en étain.

Dans les deux salles, nous retrouvons des portraits de membres, les plus anciens datant de la fin du 19e s. Deux présentoirs passent en revue nombre de photos de cortèges, de membres de la gilde et de documents, secondés par d’innombrables photos déroulées sur un cadre photo, une manière de présenter aux non-initiés ce qu’est au 21e s. une compagnie armée, riche de 442 années de traditions.

Incontestablement, comme les deux autres musées de compagnies, les armes constituent la plus grande partie du patrimoine du musée : des arquebuses, un mousquet, des pistolets, les étonnantes écossaises, des révolvers datant le plus souvent des années antérieures à la fin de la Principauté de Liège, car oui, Visé était une bonne ville qui avait cette particularité d’être une tête de pont sur la rive droite mais entourée de possessions étrangères et potentiellement ennemies. Les bourgeois (habitants du bourg) étaient-ils suffisamment nombreux et armés pour faire face à un siège, malgré des remparts solides, datant du 14es et maintes fois refortifiés.

Le conservateur, Jean-Luc Casteleyn et son équipe ont rédigé un opuscule de 8 pages reprenant sous le titre IMPEDIMENTA la collection d’équipements de l’arquebusier : sa tenue, les armes à feu avec l’équipement du soldat : la fourquine, les épées et hallebardes, les poires à poudre, les moules à balles et pour manipuler tout cela, des outils comme un marteau pour retailler le silex qui enclenchait par sa friction la mise à feu ou encore un mortier et son pilon pour affiner la poudre noire. Il y a aussi des éléments plus récents comme le fusil Comblain. IL y a aussi les prix du tir et des jetons et des médailles. Plus curieux dans ce musée, des arcabuses, mixte entre une arbalète et une arme à feu et des arbalètes plus classiques.

Mais le musée conserva aussi des peintures et d’intéressants documents sur les 2 guerres du 20e s., comme les vestiges récupérés dans les maisons incendiées en août 14, comme des témoignages de réfugiés aux Pays-Bas ou des hommes déportés dans les camps du nord de l’Allemagne.

Au total, une douzaine de vitrines et sortant du lot par leur rareté, un arquebuse de rempart du 16es. et son boulet d’un poids de 100 grammes, une arquebuse exotique à mèches car venant de l’Inde avec poinçon de l’armée anglaise – début 19e s. Plusieurs autres uniformes enrichissent le patrimoine du musée. Un simple conseil, n’hésitez pas à leur rendre visite les premiers dimanches du mois dès le mois de juin ou sur rendez-vous auprès du conservateur, Jean-Luc Casteleyn au 0475 352916. Nous vous le recommandons.

JPRGM

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