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  • La salle des Tréteaux vous propose

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  • La rénovation de la N608 entre Visé et Berneau démarre ce 28 novembre

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    Attention si vous avez l’habitude de relier Dalhem à Visé en passant par la N608. Celle-ci sera, enfin, en travaux dès ce 28 novembre. Avec une circulation limitée à un seul sens. Le chantier doit s’achever l’été prochain

    Les ornières et les bosses de la N608, entre Visé et la rue de Battice à Dalhem, seront bientôt de l’histoire ancienne. Annoncée initialement ce 14 novembre, repoussée à ce 28 novembre, le SPW-Routes va en effet lancer la rénovation de la pire voirie de Dalhem. Régulièrement, et bien que la voirie ne lui appartienne pas, Dalhem doit y jeter des déchets de raclages pour reboucher quelque peu les trous qui jalonnent la Nationale. Alors dire que les autorités communales se réjouissent de voir ce chantier enfin débuter est un euphémisme. Un chantier qui devrait durer 130 jours ouvrables, hors intempéries, ce qui nous amène à l’été prochain.

    Durant les travaux, la circulation sera fortement impactée dans le sens Dalhem/Visé, puisqu’il sera impossible d’emprunter la voirie. Les ouvriers vont en effet travailler par demi-voirie ce qui va permettre de maintenir ouvert le sens de circulation Visé/Dalhem. Dans l’autre sens, des déviations seront mises en place via Mouland ou Dalhem et la rue de Visé. « Néanmoins, durant certaines phases du chantier, lorsqu’on refera le pont ou lors de la pose du tarmac, la route sera totalement fermée à la circulation », nous précise Arnaud Dewez, bourgmestre de Dalhem.

    Ce projet, inscrit dans le dernier plan infrastructures wallon, ne s’arrête pas à une simple rénovation de voirie. À elle s’ajoute en effet la création d’une piste cyclable à droite de la route lorsqu’on vient de Visé. Large de 2,2 à 2,5 m et souhaitée par Visé et Dalhem, elle va permettre aux piétons et cyclistes d’enfin relier les deux entités en toute sécurité, entre la station-service de la rue de Berneau et le pont de la Berwinne. Mieux, si on ajoute les aménagements réalisés voici quelques années sur la N608 mais à Warsage cette fois, ce sont 5 à 6 km de pistes qui s’offrent aux modes doux. En plus de la réhabilitation de la voirie, de la création de la piste cyclable et de la rénovation du pont, Dalhem va profiter des travaux pour refaire des trottoirs et réaménager la placette. Le montant des travaux est estimé à 2,1 millions d’euros hors TVA. 677.000 euros HTVA seront financés par Dalhem, 526.000 euros HTVA par Visé, 861.000 euros HTVA par le SPW et 34.000 euros HTVA par Proximus.

  • La Société Royale Archéo-Historique nous invite

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    MERCREDI 30 NOVEMBRE 2022 À 20:00

    Conférence: "Pourquoi Visé a-t-il été détruit en août 1914?"

    Les Tréteaux Visé
    Francis Balace, né à Liège le 22 juillet 1944, est un historien belge, professeur ordinaire honoraire à l'université de Liège. Il est un spécialiste de l'époque contemporaine et des affaires royales.
     
    La destruction systématique de Visé, la déportation ou l'exécution sommaire de ses habitants doivent être comptées parmi les crimes de guerre délibérés et inexcusables. En effet, au contraire d’exactions commises dans les villages du plateau de Herve par les brigades ayant raté le « Handstreich » sur Liège dans la nuit du 5 au 6 août et subi de fortes pertes attribuées à la mythique action de « francs-tireurs », la destruction de Visé s'opéra une dizaine de jours après l'entrée des troupes allemandes au cœur de la ville de Liège et alors que les deux derniers des douze forts de la PFL allaient cesser un combat devenu inutile. L'incendie fut délibéré et confié à une unité spécialisée de « Pioniere » n'appartenant pas à la « Maasarmee » et venue dans ce but de la lointaine Prusse. Nous pensons pouvoir établir que la décision de destruction de Visé fut provoquée par l'addition de trois facteurs :
    1. Les récits fantaisistes de reporters de la presse Maastricht (« Limburgsche Koerier »), opérant depuis Eijsden, relayés ensuite par les correspondants de la grande presse néerlandais, décrivant par le menu les combats des civils de Visé contre les Allemands et les mesures de répression dès le 5 août 1914. Ces récits furent ensuite traduits dans la presse allemande, qui ne parla de francs-tireurs qu'après le 8 août, et « contaminèrent » les grosses unités des 1ère et 2e Armées restées sur le sol allemand en attendant la chute de Liège.
    2. Les rapports, tout aussi fantaisistes, de Charles Troupin, agent de renseignements du Ministère de la Guerre belge, qui ignorait qu'il s'agissait d'un ex sous-officier renvoyé de l'armée pour aliénation mentale. Ses premiers rapports, datés du 5 août, décrivaient complaisamment l'incendie de Visé et la décimation de ses habitants… qui n'eurent lieu que dix jours plus tard. On communiqua l'information à Koblukowski, Ministre de France à Bruxelles, qui la transmettra à son tour au Quai d'Orsay et à la presse française. Les combats entre civils belges et troupes allemandes à Visé sont ainsi accrédités à tort vers le 7-8 août et peuvent avoir influencé la décision de « châtier » la ville.
    3. En traversant la Meuse au gué de Lixhe, le Corps de Cavalerie von der Marwitz aurait écorné de quelques mètres le territoire des Pays-Bas neutres. Pour ôter au gouvernement de La Haye toute idée de protester, l'incendie de Visé, visible depuis Maastricht, pouvait servir d'avertissement.
    PAF: 3€ pour les membres S.R.A.H.V. / 5€ pour les non-membres
    Merci de réserver, soit pour la matinée au 04 374 85 63 (heures de bureau) ou par mail : info@mahvi.be