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Pelouses retournées, clôtures abîmées…: 15 sangliers vont être abattus à Visé

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Pelouses retournées, clôtures abîmées… Depuis deux bons mois, une compagnie – c’est le terme – de sangliers cause des dégâts dans plusieurs jardins de Cheratte et Sarolay.

« Ils se promènent dans une zone qui va des étangs de la Julienne jusqu’aux coteaux situés de l’autre côté, à Cheratte-bas », explique Francis Theunissen, échevin des Travaux. Face au nombre de plaintes des riverains, la Ville a donc décidé d’agir. « Nous avons des gens qui nous téléphonent tous les jours », explique Yves De Flines, chef du service Environnement de la Ville.

 

« À ma connaissance, c’est la première fois que Visé est confronté à pareil problème. D’autant qu’on se trouve dans une zone très urbanisée. On sait qu’ils suivent tous les soirs le même chemin, traversent les villages pour aller chercher de la nourriture avant de regagner leur gîte principal, du côté de Housse. Et nous, à part demander une autorisation de destruction auprès de la DNF, nous ne savons pas faire grand-chose.

Notre objectif est de réguler et diminuer le nombre de sangliers pour limiter les dégâts. Mais c’est aussi une question de sécurité publique puisqu’un sanglier qui se sent en danger peut se montrer agressif. Nous avons facilement obtenu l’autorisation du DNF et un chasseur responsable a été désigné. Il est autorisé à tuer quinze sangliers. Il ne peut tirer sur les bêtes qu’à certaines heures de la journée et uniquement dans une zone bien précise, près de Housse, qui est la seule zone sécurisée, loin des habitations. Il s’agit d’une chasse à l’affût, il n’y a donc pas de battues organisées. Il a reçu quinze bracelets numérotés et à chaque fois qu’il tue un sanglier, il doit lui poser un bracelet et prévenir le DNF. »

La chasse a démarré voici trois semaines et quatre sangliers ont déjà été abattus. « Les problèmes devraient diminuer durant l’été puisque les sangliers auront assez de nourriture dans les bois et n’auront donc plus de raison de s’aventurer dans les jardins. » L’autorisation d’abattage court néanmoins jusqu’au 30 juin 2024.

(Un article d'Aurélie Drion pour La Meuse)

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