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  • Ernur Colak : « à Visé, nous donnerons jusqu’à 6000€ d’aide par commerce »

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    On le sait : les temps sont durs pour les commerçants. Entre l’augmentation des achats en ligne, la crise économique, les difficultés sanitaires et la hausse du prix de l’énergie, ils sont peu à voir la vie en rose et nombreux à devoir se réinventer chaque jour. 

    Il y a quelques mois, le gouvernement wallon a lancé son dispositif nommé « Objectif Proximité ». Le principe : allouer une somme d’argent à 100 communes (sur les 262 que compte la Wallonie) pour les aider à soutenir le commerce de proximité et, par lui, l’attractivité de leur territoire. Visé a déposé une candidature via l’Echevinat du Commerce d’Ernur Colak. Et elle fait partie des dossiers retenus et validés ! 

    Jusqu’à 6000€ par commerce

    Une belle bouffée d’oxygène pour les commerçants de Visé, comme le souligne Ernur Colak : « Il s’agit d’une prime à l’installation ou au changement d’activité. Tous les commerçants présents sur le territoire visétois peuvent introduire une demande. S’ils correspondent aux critères d’éligibilité, nous donnerons jusqu’à 6000€ d’aide par commerce. » Une jolie somme qui peut connaître deux options d’affectation : lancer un nouveau type de commerce ou réorienter son activité en explorant de nouveaux marchés. 

    Le dispositif se compose en effet de deux volets : « Je m’installe » (visant à aider les commerces installés depuis moins de 3 mois, inscription à la BCE – la Banque Carrefour des Entreprises – faisant foi) et « Je me réinvente » (destiné aux commerçants soucieux de faire évoluer ou changer leur business model pour assurer la pérennité de leur activité).

    Pignon sur rue obligatoire

    « Le but est de vraiment mettre l’accent et la priorité sur le commerce physique. Actuellement, nous ne connaissons plus de problème de cellules vides à Visé. Et nous souhaitons conserver ce précieux dynamisme. Nous avons à cœur de pérenniser les commerces existants en les aidant concrètement. Nous venons de faire réaliser une grande étude sur l’attractivité commerciale de Visé, dont nous tirons d’intéressants enseignements. C’est sur ses conclusions que nous nous baserons pour allouer la prime aux projets les plus qualitatifs pour notre ville », précise l’Echevin. Seront donc privilégiés les projets apportant une plus-value à l’offre commerciale actuelle. 

    Les dossiers de candidature sont à introduire auprès de l’ADL (Agence de Développement Local). « Nous avons déjà constitué un jury et nous avons déjà octroyé les premières primes », conclut Ernur Colak. 

    EN PRATIQUE : 

    Les projets qui auront été approuvés par le jury de sélection peuvent bénéficier d’une prime couvrant jusqu’à 60% du montant total des investissements admis HTVA avec un maximum de 6.000,00 € par prime (correspondant à 10.000 € d’investissements HTVA).

    INVESTISSEMENTS ÉLIGIBLES POUR LE VOLET « JE M’INSTALLE » :

    • Travaux de rénovation et d’aménagement de l’intérieur du commerce ;
    • Travaux de rénovation de la vitrine et de son châssis ;
    • Frais d’enseignes ;
    • Investissements mobiliers et équipements imputables à l’exercice de l’activité ;
    • Frais de marketing et de communication liés à la promotion du nouveau commerce.

    INVESTISSEMENTS ÉLIGIBLES POUR LE VOLET « JE ME RÉINVENTE » :

    • Frais d’enseignes et de design de la nouvelle vitrine le cas échéant ;
    • Travaux de rénovation et d’aménagement de l’intérieur du commerce liés à l’adaptation du business model. 
    • Investissements mobiliers directement imputables à l’exercice de la nouvelle activité.
    • Frais de marketing et de communication liés à la promotion des changements du commerce.

    Ernur COLAK
    Echevin du Commerce, du Développement Economique, du Tourisme et de l’Emploi

     
  • Sauvetage des batraciens

     

    rana-temporaria.jpegNatagora lance sa grande opération de Sauvetage des batraciens. Jusqu’en avril, les volontaires de l’association s’activent sur 330 sites à travers toute la Wallonie, mais aussi à Bruxelles. L’action permet notamment de recenser certaines espèces protégées et menacées.

    Près de 41 % des amphibiens risquent l’extinction au niveau mondial

    Les amphibiens sont le groupe de vertébrés le plus menacé de la planète. Pour éclairer les actions de conservation, des évaluations systématiques des risques d’extinction par espèce sont nécessaires ; les résultats de la deuxième évaluation mondiale ont ainsi été publiés en octobre dernier dans la revue scientifique Nature. Ils révèlent qu’au niveau mondial, 40,7 % des espèces sont considérées comme à risque d’extinction et classées sur la Liste Rouge de l’Union Internationale pour la Conservation de la Nature (UICN).

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    Les maladies et la perte d’habitats sont à l’origine de 91% de la détérioration des statuts des populations entre 1980 et 2004. Les effets actuels et prévus du changement climatique sont désormais de plus en plus préoccupants, étant à l’origine de 39 % de la détérioration depuis 2004, suivis par la perte d’habitats (37 %). “Bien que les signes de rétablissement des espèces incitent à des mesures de conservation immédiates, des investissements accrus sont nécessaires incitent à des mesures de conservation immédiates, des investissements accrus sont nécessaires de toute urgence pour inverser les tendances actuelles”, concluent les auteurs.

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    De plus en plus de sites de sauvetages, de moins en moins d’individus observés

    Consciente de la fragilité des populations d’amphibiens, Natagora agit sur tous les fronts et organise l’opération Sauvetage des batraciens. L’allongement de la durée du jour, les températures plus clémentes et les soirées pluvieuses poussent grenouilles, crapauds, tritons et salamandres à migrer. Ils franchissent alors les routes. Lors des sauvetages, nos volontaires identifient les espèces ramassées et encodent ces informations sur la plateforme www.observations.be dans un cadre bien défini. Ils fournissent ainsi des chiffres qui, à terme, pourront nous donner des tendances d’évolution des espèces.”

    (Source : Natagora)