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A la salle des Tréteaux rue de la Chinstrée à Visé
Demain soir à la salle des Tréteaux rue de la Chinstrée à Visé
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Communiqué de presse : protection de l'environnement
Stop à la pollution atmosphérique par-delà les frontières : Dix organisations eurégionales contestent le permis de Bee Green Wallonia, un incinérateur de bois pollué
Visé - Bassenge, 15 septembre 2023 - Des organisations wallonnes, flamandes, et néerlandaises déposent aujourd’hui un recours en annulation devant le Conseil d'État contre le permis accordé à Bee Green Wallonia pour l’incinération de 85.000 tonnes/an de déchets de bois pollué. Bien qu’ayant un rendement éloigné des meilleures technologies disponibles, l'installation permettrait de fournir de l'énergie subsidiée - donc à moindre coût - à la cimenterie de CBR Lixhe (Visé).
Les organisations craignent que les émissions de polluants tels que les oxydes d'azote, les particules fines (PM 2,5) et les métaux lourds – s’ajoutant à la pollution existante déjà élevée dans la vallée de la Meuse - entraînent des risques pour la santé des habitants. Elles se focalisent aussi sur les retombées d'azote supplémentaires sur les zones naturelles en Wallonie comme en Flandre et aux Pays-Bas car celles-ci sont déjà excessives aujourd'hui. Sachant que les Conseils d’Etat néerlandais et belge ont déjà annulé pour cette raison des projets aux Pays-Bas et en Flandre qui pouvaient mettre en danger des zones naturelles, on peut s’attendre à ce que le recours introduit aujourd’hui aboutisse à un “arrêt azote” similaire pour la Wallonie.
Deuxième procédure devant le Conseil d’État
En janvier 2022, la ville de Visé a accordé un permis à Bee Green Wallonia pour la construction d'un incinérateur avec cogénération d’électricité et de vapeur sur le terrain de CBR. Ce permis a été annulé par le gouvernement wallon en juillet 2022. Bee Green Wallonia a fait appel devant le Conseil d'État et a obtenu gain de cause au début de l'année 2023. Les deux Ministres wallons compétents (Urbanisme et Environnement) ne se sont pas mis d’accord dans le délai légal pour une nouvelle annulation et dès lors, c’est le permis de janvier 2022 qui est à nouveau d’application.
Un consortium transfrontalier demande au Conseil d'État d’annuler le permis
Les citoyens wallons ne seront pas les seuls à respirer l'air pollué, puisque le site se trouve à sur la frontière des Pays-Bas et de la Flandre. C'est pourquoi dix organisations des trois régions demandent au Conseil d'Etat d’annuler le permis (liste ci-après).
Un arrêt azote s’annonce pour la Wallonie
Le consortium évoque notamment un argument d'actualité, l'azote. Les réserves naturelles wallonnes, flamandes et néerlandaises autour du site de Bee Green Wallonia souffrent déjà d'un excès d'azote. L'incinérateur entraîne des émissions d'azote supplémentaires et l’étude des incidences environnementales n'a pas suffisamment évalué l'impact de ces émissions supplémentaires sur les zones naturelles environnantes.
Les Pays-Bas et la Flandre ont déjà connu un arrêt azote respectivement en 2019 et 2021; avec des impacts sur l'agriculture et l'industrie. Comme souvent, cela montre que protéger la nature permet aussi de protéger la santé des humains. Si ce permis est annulé, la question de l’azote sera clairement mise à l'ordre du jour en Wallonie aussi.
Par ailleurs, nous nous interrogeons aussi sur la contradiction entre le projet Bee Green Wallonia et les objectifs du Parc frontalier Geer et Meuse dont la création a été récemment décidée par les communes de Maastricht, Eijsden-Margraten, Riemst, Bassenge, Oupeye et… Visé à savoir : “Se connecter durablement pour un paysage résilient au bénéfice de l’homme et de la nature dans la région frontalière des Pays-Bas, de la Flandre et de la Wallonie”, le premier enjeu étant :”La préservation, l'amélioration ou la restauration des valeurs naturelles exceptionnelles mais fragiles, là où cela s'avérerait nécessaire” ?
Dans l'attente d'une décision par le Conseil d'État belge, les associations envisagent d'autres actions éventuelles pour protéger la nature et la santé publique dans cette région frontalière.
Le Consortium Stop Bee Green Wallonia rassemble :
Wallonie : Bien Vivre en Vallée du Geer ASBL (Bassenge), Défendons Nos Villages (DNV Lixhe-Lanaye), Visons demain (Visé),
Flandre : Dryade VZW (Bruxelles), Limburgse Milieukoepel VZW (Hasselt),
Pays-Bas : Stichting Milieu front Eijsden, Milieudefensie Maastricht, Natuur en Milieu Federatie Limburg (Maastricht), Vereniging Natuurmonumenten (NL), et 55 professeurs de l'Université de Maastricht
Contacts presse pour la Wallonie :
Jean-Pierre Henquet 0472/235873 ou Alain Discart 0473/621629 – Défendons Nos Villages
Martial Mullenders 0473/795196 – Visons Demain
Stefaan Verbeure 0470511533 – Bien Vivre en Vallée du Geer ASBL
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Avis aux amateurs de jazz
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Top départ pour le début des travaux de la nouvelle gare de Visé
Les travaux de la nouvelle gare de Visé, menés de concert par la SNCB et Infrabel pour améliorer le confort, l’accessibilité et l’intermodalité des lieux, ont démarré. Le nouveau bâtiment sera fonctionnel et moderne, avec davantage de confort pour les voyageurs.
Le projet de la gare de Visé, mené en excellente collaboration avec la Ville de Visé, comprend la construction d’un nouveau bâtiment voyageurs, la création d’une passerelle pour accéder aux quais, la construction et l’équipement d’un nouveau quai, l’aménagement des abords et la création d’un parking vélos.
Dans la continuité des travaux de construction du nouveau quai, la SNCB débute les travaux du bâtiment et de la passerelle. Au programme des premiers jours du chantier : installation de la zone de chantier, acheminement des matériaux, terrassements et fondation du bâtiment de gare.
Ce chantier, d'une durée approximative de 2 ans, sera mené tout en maintenant l’actuelle gare en service : les voyageurs pourront toujours prendre leur train en gare de Visé, guidés par une signalétique temporaire. Un budget de 6,4 millions d'euros, financé à 75% par la SNCB et 25% par Infrabel, est consacré à ce projet.
Un bâtiment moderne
Le bâtiment actuel ne répondant plus aux normes de confort et d’énergie sera remplacé par un nouveau bâtiment moderne et durable. D’une superficie de 176 m2, il comprendra une zone d’accueil avec guichet, salle d’attente et sanitaires et des locaux techniques.
Les nouvelles installations seront fonctionnelles et accessibles aux personnes à mobilité réduite. Le bâtiment, en ossature bois, répondra au standard « quasi zéro-énergie ». Il sera isolé, doté d’installations de chauffage et de ventilation performantes, équipé de panneaux solaires, d’une récupération des eaux de pluie et d’un toit végétal. Moderne avec son bardage bois et sa structure légère, il sera aussi facile d’entretien et modulable. Un auvent permettant de s’abriter en cas de pluie ouvrira le bâtiment sur le quartier.
Une passerelle vers les quais
Dans le même esprit que le bâtiment, la passerelle couverte est conçue avec une architecture contemporaine et dynamique. Faite de béton et d’acier, elle profitera aussi de finitions en bois pour le garde-corps. Elle donnera accès rapidement aux quais avec des escaliers et 3 ascenseurs.
Un nouveau quai
Le quai existant donnant accès aux voies 1 et 2 a déjà été rehaussé à 76 cm pour faciliter l’embarquement des voyageurs dans le train. Début décembre 2023, un nouveau quai latéral de 250 m de long, sera mis en service. Il est en ce moment équipé d’abris, de bancs, d’une sonorisation pour les annonces en gare, d’horloges et de lignes de guidage pour les personnes malvoyantes. Des poteaux d’éclairage multifonctionnels sont installés pour laisser un maximum de place aux voyageurs sur le quai. Ces mâts d’éclairage à système basculant permettent un entretien sans mise hors service d’un quai et une fixation aisée de caméras de sécurité, haut-parleurs, horloges et signalétique. Ce nouveau quai facilitera la desserte ferroviaire autour de Liège en connexion avec les Pays-Bas ou lors de travaux sur la ligne.
Un pôle intermodal
Le nouveau bâtiment, situé place des Déportés, améliorera l’intermodalité autour de la gare. Bien plus proche de la gare des bus et du parking voitures, il facilitera les échanges d’un mode de transport à l’autre. Une zone dépose-minute fera aussi son apparition pour déposer ou reprendre facilement des voyageurs.
Au total, la SNCB aménagera un parvis de 2.000 m2 avec un double objectif : créer un espace convivial et faciliter la circulation aux abords de la gare pour les personnes à mobilité réduite, piétons, cyclistes et automobilistes. Cet aménagement permettra d’apaiser la circulation aux abords immédiats des écoles et de la gare.
Un ascenseur permettra de connecter les quais, le parking voitures et la place. Des bancs seront installés, et des plantations verduriseront la zone. Un parking vélos avec contrôle d’accès sera aussi aménagé dans le prolongement de la gare pour accueillir 40 vélos et 5 vélos cargo, contre 22 au total auparavant.
Située sur la ligne ferroviaire 40, la gare de Visé relie les gares de Liège-Guillemins et Maastricht. Chaque heure, dans chaque sens, un train relie ces 2 villes en 15 min.
(Communiqué SNCB-Infrabel)
Suite à cette annonce Visons Demain nous informe de son contentement :
Visons demain se réjouit de la concrétisation prochaine de la nouvelle gare de Visé. Celle-ci améliorera l'accessibilité pour tous et deviendra un pôle intermodal (piétons, cyclistes, usagers des bus, conducteurs ...). Et elle offrira un bâtiment durable et confortable ainsi qu'une passerelle couverte vers les quais. Il reste à obtenir de la SNCB un renforcement de la desserte globale et des liaisons directes vers Bruxelles et Namur à la mesure de l'importance de cet investissement et des besoins de la clientèle. Deux trains par heure semblent constituer un minimum pour répondre aux besoins des navetteurs et une nécessité pour amener les usagers vers le futur réseau de tram liégeois avec des connexions directes au départ des gares de Bressoux et des Guillemins.