Il était environ 9 h ce matin lorsque quelques centaines de travailleurs d'Arcelor ont décidé de manifester leur colère en bloquant la circulation sur l'autoroute à Visé. Initialement prévu à hauteur de l'ancien poste frontière, le barrage s'est finalement installé sous le pont de Visé, à hauteur de la gare. Très vite, la longueur des bouchons atteignit plusieurs kilomètres. Du côté belge, les files débutaient peu après Cheratte, tandis que du côté hollandais, elles s'étendaient jusqu'à la banlieue de Maastricht. 

De total, le barrage se fit alors filtrant, laissant par moment le passage aux automobilistes, mais retenant les poids lourds. Un barbecue fut allumé et d'après certains responsables, il semblerait que la circulation redevienne libre une fois le feu éteint.

L'action était prévue pour une durée de minimum 2 à 3 hr.  

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Drame de la jalousie ce matin à Visé, rue Lambert Mayers dans le quartier calme de Loën.

C'est aux environs de 9h00 ce matin que la police de la Basse Meuse a été envoyée au n° 17 de la rue Lambert Mayers à Loën, petit quartier calme de la rive gauche du canal Albert. Un drame affreux venait de s'y produire. Georges Rossion venait de tuer son ex-compagne, Corine Vrancken, à coups de marteau. Il n'avait pas supporté qu'elle tente de refaire sa vie avec un autre homme, rencontré il y a peu de temps.

Corine (42) était la gardienne d'enfants occupée à l'école communale de Lixhe, elle était chargée de la surveillance en dehors des heures de cours et de la garderie. Il y a quelques années, elle s'était séparée de Georges son compagnon et père de leur trois enfants. Georges, qui avait presté les nuits plusieurs années chez TNT  avait gardé l'habitaion familiale, à Lixhe.  Corine ainsi que les enfants (10, 11 et 16) habitaient ce logement de la Régionale visétoise où le drame s'est déroulé ce matin

"J'ai entendu des cris d'un homme , provenant de chez Corine, nous explique Hassan Aït Ouccime, un voisin. Il était environ 8 h 1/4 ou 8 h 1/2. Puis le calme est revenu. C'est après 9h00 que la police et une ambulance sont arrivées".  

Sur place, les services de secours ont découvert le corps sans vie de Corine qui gisait dans une mare de sang, dans le living. elle venait d'être tuée à coups de marteau. Georges Rossion, lui,  a été intercepté alors qu'il venait de quitter les lieux.

Le Parquet, représenté par le Subsitut Desmedt ainsi que la Juge d'Instruction, Madame Michaux, sont descendus sur place. C'est le docteur Renardy, médecin légiste, qui a été chargé des constatations et de l'examen du corps.

Le service d'aide aux victimes de la police de la Basse Meuse a pris en charges l'encadrement des trois enfants de la victime. Les deux plus jeunes étaient scolarisés dans l'école où leur maman travaillait.

Tous les renseignements dans nos éditions de demain.

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