
C’est le quotidien « Het Laatste Nieuws » qui l’annonce. Il y a deux semaines, le Roi a lui-même signé la décision d’évolution du blason de la Maison royale. Pour le Roi, il était temps de moderniser et d’adapter son blason qui n’avait plus été changé depuis 1910. Dans le nouvel arrêté royal, le Roi dit qu’« il convient d’adapter les règles aux évolutions historiques et juridiques survenues depuis l’arrêté royal du 17 juin 1910. »
Il était donc urgent de réajuster le blason sur lequel la devise du pays ne figurait qu’en français depuis l’indépendance de la Belgique en 1830.
Depuis son accession au trône, Philippe a utilisé les trois langues de manière constante dans ses discours. Le Roi a donc jugé bon d’être cohérent avec lui-même avec ce changement d’armoiries.
Une autre adaptation est le retour du bouclier de l’État allemand de Saxe. Après la Première Guerre mondiale, en 1920, le roi Albert Ier le faisait enlever à cause de l’horreur que les soldats allemands avaient causée dans notre pays. Mais, depuis, les relations entre les deux pays sont excellentes. « C’est pour cette raison et parce qu’il a voulu se référer à nouveau à sa famille que le Roi a décidé de faire remplacer ce bouclier », explique Jean-Marie Van den Eeckhout, spécialiste des armoiries, dans le quotidien néerlandophone.
Egalité des sexes
Le Roi a aussi décidé de fournir des armoiries séparées aux différents membres de la famille royale. « Nous avons une héritière au trône. Elle a maintenant son propre blason (…) en forme de diamant. » Le Roi propose cette variante à tous les membres féminins de sa famille.
Autre nouveauté : le Roi démissionnaire obtient son propre blason. Jusqu’à présent, Albert II utilisait le même que Philippe. Paola recevra également une version adaptée dans le contexte de l’égalité des sexes.
« Avec cet arrêté royal, le Roi a voulu adapter le blason à certaines évolutions de la société et de sa propre famille », a déclaré une source proche du palais. (La Meuse)

Un musée se doit de restaurer les pièces majeures du patrimoine qui lui a été confié. Le musée régional de Visé a depuis quelques années pu jouir de la possibilité de recevoir des dons immunisés. Une partie de cette recette permise par les donateurs a permis de restaurer quelques pièces majeures du patrimoine visétois ; citons le christ des escaliers de Lorette enlevé de son piédestal en 1913, superbe pièce du 17e s. ; un tableau du célèbre Fromondus de Haccourt ; le soupirail de la cave du principal bâtiment gallo-romain de Visé (Centre culturel) ; la remise en état d’une peinture évoquant la déportation des visétois en août 1914 ; le réencadrement de peintures de Joseph Cambresier de Lixhe ou de de Lincé d’Oupeye. Une des autres pièces vient de revenir en ce mois de juin de l’atelier de restauration : une superbe écharpe maçonnique datant du 19e s. que le musée possède dans le fonds Jaminet, qui était accompagné d’un service et du marteau cérémoniel. Elle aurait appartenu à un des membres du gouvernement provisoire de notre pays en 1830-1831 ( ?). Mais une autre pièce, un drapeau de l’association des ex-déportés civils de Visé le 16 août 1914 est dans l’atelier de la restauratrice, Mme Carpentier et nécessitera un travail minutieux. Des dons seront encore nécessaires pour ce financement. Les dons de 40 € et plus permettent d’obtenir une attestation fiscale pour l’année fiscale en cours. Renseignement sur le site du musée 
