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Visé-infos - Page 211

  • PRESENT ET FUTUR DU NUMERIQUE AU MUSEE REGIONAL ET DANS UNE SOCIETE D’HISTOIRE

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    Il ne se passe pas un jour où les médias n’abordent le thème de la numérisation. Mais généralement dans les pages économiques, c’est pour parler de réduction d’emploi, pour les banques de fermeture d’agences et dernièrement pour les gares, de fermeture de guichets. Dans notre esprit, la numérisation dans un musée s’induit en 2 axes principaux : l’information externe via un site internet et le mailing et aussi la médiation dans le musée, en plus des données internes à faire connaître. Le site internet www.museedevise.be est vieux de plus de 15 ans. Il fut conçu à la demande du secrétariat par Eric Lahoudie, développeur français. Sa conception fut reprise dès 2012 par Cécile Lensen grâce au logiciel Word Press. Plusieurs fois amélioré et son serveur adapté à son avenir, quant à sa puissance, car il est important d’agrémenter un site de nombreuses illustrations et accessoirement des vidéos. Il est important aussi d’actualiser un site internet et nous avons voulu développer le journal du musée. Bien entendu d’autres rubriques sont souvent actualisées. Il est régulièrement réactivé avec nos nouvelles activités, nos découvertes, le patrimoine de A à Z.

    Mais d’autre part, nous espérons parachever différents éléments lors de la rénovation du musée. Une application permettant la découverte du Patrimoine architectural et du petit patrimoine Celle-ci serait développé et disponible sur un écran tactile grand format, permettant donc de découvrir sur la carte de la région tous les édifices et curiosités à la manière d’un google map. Des photos, ainsi que des textes explicatifs seront évidemment disponibles pour chacun d’eux. Ce support a pour vocation de remplacer les panneaux du même thème qui se trouvent actuellement dans le musée.

    - Une base de données des images du fond photographique du musée. L’objectif est de rendre disponible les photographies de notre fond muséal, le tout avec des présentations et des explications de ces dites photos issues de nos documents. Par exemple, des informations sur les rues de Visé, étudiées par John Knaepen, photos ou documents visuels à l’appui.

    - Collection numérique De la même manière que le fond photographique, l’idée est d’avoir une trace photographique de chaque œuvre possédée par le musée. Notre collection pourrait ainsi être visible depuis un écran tactile de grande taille et permettre la découverte des plus de 600 œuvres disponibles au musée et qui ne sont pas exposables du fait de la petite taille du musée.

    - Un inventaire numérique global du musée L’inventaire informatisé du musée sur une application qui serait soit hébergée sur un disque dur accessible de tous les pc du musée ou une version en ligne qui nécessiterait par contre des adaptations.

    - Utilisation des QR CODE Afin d’accéder plus facilement à des contenus de type capsules, ou autre au sein du musée.

    - Utilisation des réseaux Réalisation de vidéos courtes (-2min) (Story’s, de Reels, d’IG TV) afin de faire la promotion du musée et du patrimoine régional. Certaines ont déjà êté réalisées.

    - Nouvelle Stratégie de communication / numérique Un travail qui devra être réalisé en faisant appel à des professionnels afin d’avoir un avis extérieur dans l’air du temps. Rentre dans l’idée de la rénovation du musée et devra être faite en parallèle si possible… (Ex de boite de consultance https://companywriters.be/ )

    - Réalisation d’une boutique en ligne Avec nos ouvrages et les doubles de livres, déjà visible ici http://boutique.mahvi.be/ mais à réactiver

    Voilà plein de challenges que la dynamique équipe devra réaliser dans le futur en plus de la rénovation elle-même du musée.

    Cécile et Jean-Pierre Lensen

  • La grive, quelques secondes avant la photo postée le 13

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    Grive litorne. (Voir en grand) © Benoit Huc
    Avec l'arrivée du printemps, la plupart des grives litornes qui ont passé l'hiver en Belgique et en France vont repartir vers les pays nordiques (Scandinavie, Russie, etc...). Une petite partie d'entre elles, les sédentaires, restent chez nous pour nicher en petites colonies. En groupe, elles résistent mieux à la prédation des rapaces qu'elles n'hésitent pas à poursuivre dans les airs et à asperger de fientes.
  • Gardes médicales des 20 et 21 février 2021

    images.jpegMédecin de garde : du lundi au jeudi soir de 19h00 à 08h00 : un seul numéro : 04/379.09.00. 

    Pour leur sécurité, les médecins de garde de la Basse-Meuse sont en liaison avec les services de la Police.

    Attention :  un poste de garde médicale est ouvert les week-ends et jours fériés de 08 hr à 20 hr rue Basse-Hermalle n° 2, à côté de la clinique. N° unique pour le médecin de garde : 04/374.09.34. 

     - Dentistes de garde : former le 100 pour connaître la liste. 

    PHARMACIES DE GARDE

    Pour toutes gardes entre 9h et 22h : www.pharmacie.be ou www.appl.be

    Pour toutes gardes entre 22h et 9h :

     Appeler le 0903/99.000

    - le samedi 20 février 2021 : Pharmacie MANGILI, rue du Commerce 31 à Roclenge

    Tél : 04/286.15.09

                                                     Pharmacie DEFAUWES-MEERTENS, rue J.oseph Muller 23 à Warsage

    Tél : 04/376.61.51

     

    - le dimanche 21 février 2021 : Pharmacie DARCIS-JANSSEN, rue Voie de Messe 19 à Hermée

    Tél : 04/278.52.44

     

  • Benoit a vu un pinson, et pas n'importe lequel !

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    © Benoit Huc
    Pinson du Nord. (Voir en grand).
     
    J'ai relativement peu vu ce migrateur durant cet hiver assez doux dans l'ensemble.
    Extrait du livre que j'ai écrit, "Accueillir les Oiseaux au Jardin" (Ed. Ulmer)
    Taille : 16 cm. Même silhouette que le pinson des arbres mais bec jaune à pointe noire poitrine orangée et tache blanche juste au-dessus de la queue (plus visible en vol). Le mâle a la tête sombre.
    Où et quand le voir ? Nicheur de la Sibérie à la Scandinavie, il peut hiverner en Belgique et dans presque toute la France d’octobre à avril mais peut aussi rester plus au Nord si l’hiver est relativement doux.
    Alimentation. Granivore durant l’hiver, il picore les semences de graminées, les graines de céréales, … mais ce sont surtout les fruits du hêtre qui l’intéressent. On peut aussi le voir à la mangeoire mais il est plus craintif que le Pinson des arbres.
  • ARBALETES, ARQUEBUSES ET MOUSQUETS : vous avez dit armes efficaces ?

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    Arbalète chinoise à répétition : refabrication à l'identique du modèle original

     

    Une intéressante revue « Guerres et Histoires », datée de février 2021, portant le n°59 et riche de 98 pages met l’accent dans ses nombreux articles sur trois armes en particulier.

    Arbalète Made In China : on sait que la Chine fut la patrie de nouvelles inventions, souvent bien avant la naissance du Christ, il y a plus de 2000 ans comme la poudre noire. La première arbalète (le nu en chinois) classique fut créée il y a 2700 ans et la Chu Ko Nu, l’arbalète chinoise à répétition, vous avez bien lu à répétition ! aurait été mise au point par Zhuge Liang (181-234), un stratège chinois. Ressemblant à une arbalète classique, elle dispose d’un chargeur à carreaux (nom donné au trait tiré par une arbalète) au dessus du fût. Ce chargeur comporte dans sa partie inférieure une glissière munie d’une encoche qui engage la corde. Par un mécanisme ingénieux, un levier ramené vers le tireur bande la corde et libère aussi un carreau du magasin qui tombe dans la rigole et puis on relâche la corde qui propulse le projectile. 15 secondes suffisent pour déclencher un nouveau trait jusqu’à ce que le chargeur d’une dizaine de traits soit vide. Imaginons cent arbalétriers qui peuvent faire pleuvoir un millier de traits…..efficace jusqu’à 60 m. mais avec une précision aléatoire. Finalement, elle rivalisera difficilement avec l’arc composite sauf derrière un rempart et sur un bateau. Les Coréens créeront un modèle encore plus efficace. Sa survie irait du IVe s. à 1900 mais face aux armes à feu portatives dans les champs de bataille, elle ne fera plus le poids. Et l’auteur de l’article bien informé ajoute que cette arme conviendra mieux aux intrigues de palais, à l’autodéfense ou à la chasse au petit gibier.

    Arquebuse sans fourquine et Mousquet avec fourquine : des rivaux du 16e au 18e s.

    Ancêtre du fusil muni d’une mèche, l’arquebuse est la soeur aînée du mousquet, appuyé sur une fourche ou fourquine. Issue de l’hacquebute, placée sur un rempart, l’arquebuse est plus légère et de ce fait plus maniable. D’abord munie d’une mêche placée sur un serpentin puis sur une platine qui deviendra au 17e à rouet. En tournant, ce rouet frotte tel un briquet un morceau de pyrite fiché dans la mâchoire d’un chien, provoquant des étincelles mettant le feu à la poudre d’amorce.

    Le mousquet (nom tiré de moschetto, petit rapace) apparaitrait au début du 16e s. durant les guerres d’Italie et devait s’appuyer sur la fourquine, fourche montée sur un manche et fichée en terre pour maintenir cette arme robuste et pour faciliter la visée. La littérature de l’époque les confond souvent : l’arquebuse est longue de 120 cm et pèse 6 kg avec des balles de 20 grammes. Le mousquet fait plus de 7 kg et est plus long que 170 cm avec des balles de 40 grammes et demandant beaucoup plus de poudre . Ces armes pouvaient percer une armure à plus de 450 m. Mais la portée efficace des deux armes serait….de 50 m. Les arquebuses coûtaient moins cher que les mousquets et la solde était plus élevée pour un mousquetaire. Mais pour les escarmouches et les déplacements rapides, rien n’égalait l’arquebuse et la qualité demandée à l’arquebusier était d’être mobile, vif, prompt à surprendre l’ennemi par des embuscades. Le mousquet servait plutôt comme arme « antichar », à savoir à l’époque la cavalerie lourde. Seuls les plus trapus et robustes des hommes porteront cette arme. ; Mais au 17e s. le canon du mousquet est raccourci et ne nécessite plus l’emploi de la fourquine. Les Hollandais inventent le feu de salve sur des champs de bataille : après le feu du premier rang, le second rang s’avance et tire sa salve tandis que le premier rang revenu à l’arrière recharge son arme et on peut aller jusqu’à 10 rangs ; le mousquet va petit à petit supplanter l’arquebuse même si le système de mise à feu par mèche – jusqu’en 1680 - les rapproche. Mais tous deux seront supplantés par les fusils avec le système de mise à feu par silex, puis les armes à canon rayé. Mais en face, l’utilisation des armures deviendra obsolète. L’art du tuer son adversaire n’ira qu’en s’améliorant, malheureusement !!!!

    J.P.LENSEN