Le peintre Pierre Colson et Stephane Kariger, Echevin de la culture, lors du vernissage
Depuis hier soir, Pierre Colson a accroché ses toiles aux cimaises de la chapelle des Sépulcrines à Visé. Peintre paysagiste de talent, il ne reproduit pas la réalité, il l'interprête. La majorité des 46 oeuvres exposées représente des paysages et villages de l'Ardenne, la Fagne, quelques vues de Liège, ou de la ferme-château de Tongres. L'Oupéen d'adoption préfère les hameaux sous les lumières douces de l'automne, les fermettes enneigées.
Né à Tongres en 1930, sa carrière professionnelle se déroula à la F.N. où il était employé. "J'ai toujours dessiné, explique notre artiste. Quand j'avais 10 - 12 ans, à l'école primaire, le maître plaçait quelques objets sur un support, devant le tableau, et nous devions les dessiner. Mes parents n'ont jamais vu mes travaux, le maître les gardait "comme exemple", pour épingler aux murs de la classe. Ensuite, je me suis mis à le peinture vers l'âge de 25 ans, il y a donc quelques années, ajoute-t-il malicieusement".
"Monsieur Colson, c'est la dixième fois que vous présentez vos oeuvres à Visé" a rappelé Stéphane Kariger, l'Echevin de la Culture. "Votre première exposition chez nous date de 1990. Nous serons prêts à vous accueillir pour la onzième. Comme lors des précédentes, nous savons que les visiteurs seront nombreux à venir admirer votre travail".