Hier, alors que j'admirais une splendide "américaine" garée rue Haute, c'est la question que j'entendis poser.
- Papy, c'est quoi un sizeur ?
- Un quoi, mi p'tit fi ?
- Un sizeur !
- Ah ! ... è wesse que t'as entendu dire ça, mi p'tit gamin ?
- Ben ici, y a tout l'monde qui parle des sizeurs de Visé. C'est quoi un sizeur, papy ?
Je me détournai et continuai mon chemin, souriant, me rappelant un souvenir, "papa c'est quoi du sestral"
Petits et grands étaient plus que nombreux, hier, à admirer les anciennes gloires qui nous avaient fait rêver durant notre jeunesse. C'est avec de la nostalgie au coeur que je m'arrêtai dans le centre, afin de réaliser quelques clichés de véhicules exposés. Je suis arrivé à temps place de la Collégiale, pour "fixer" l'arrivée des participants sur le podium. Et là, rebelote pour les réflexions : " I n' faut pas d'mander combien est-ce qu'elle "houme" aux cent, hein celle là !"; "Nom di Hu, j'ai un camarâte qu'a eu la même"; "Chou, tu te rappelles ? On ravançait les sièges de devant pour avoir plus de place pour se "remuer" derrière"... "Et celle-là donc (une française), elle rouillait déjà dans le catalogue!" Et devant une jeune hôtesse "fliquette" : "Faut crèver ! Elle vient d'avoir un accident celle-là, n'a ses deux airbags qui sont sortis"
Que de souvenirs évoqués au passage de ces voitures, qu'elles soient de prestige ou simplement de Monsieur Toulemonde. Nous étions nombreux à nous extasier, à nous rappeler des souvenirs de jeunesse... Merci à Marc et à tous ses amis organisateurs pour ces bons moments, bravo ! Dju, je m'rafie déjà d'être à l'année...
L'album photo est disponible en marge.
Consultez aussi le site de l'organisation : http://www.6heuresdevise.be ainsi que les reportages vidéos sur http://www.vise.TV
Sur le blog de Bassenge, vous trouverez également un article de mon "nonoré confrère", et ami, Roger, qui a assisté au contrôle technique des véhicules au garage Pacific Tilkin de Wonck : http://bassenge.blogs.sudinfo.be/archive/2013/10/07/exclusif-dimanche-les-6h00-de-vise-faisaient-escale-a-bassen.html