(Photo Thomas Van Ass)
Selon nos informations, les enquêteurs étudient une piste, celle d’un client mécontent qui aurait proféré des menaces très claires à l’encontre de Benoît Philippens. Les faits se sont déroulés il y a 6 mois, mais pourraient être le mobile de l’exécution dont ce gérant de la banque BNP d’Ans a été la cible, faisant également deux victimes collatérales : Carol Haid, son épouse et Esteban, le filleul cette dernière, âgé de 9 ans.
Ce jour-là, un client d’origine étrangère et résidant dans la région, commence à hausser le ton… Benoît Philippens invite le client furibard à quitter les lieux et fait cesser cet esclandre. En sortant, le litige atteint un point de non-retour : le client profère des menaces de mort très explicites à l’encontre du banquier. Se sentant humilié de la sorte, face aux regards d’autres clients, l’homme aurait-il pu fomenter cette ignominie ?
C’est cet élément qui, selon nos informations, pousserait les enquêteurs à investiguer en ce sens. Mais il n’a encore été procédé à aucune arrestation. La piste des employés licenciés est toujours envisagée... et peut-être d’autres encore.
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Allison Mazzoccato