Selon les spécialistes des services chargés de l'enquête, une balle aurait perforé la vitre d'un vestiaire du hall omnisports de Visé, ce qui accréditerait l'hypothèse de la présence du tireur dissimulé dans l'allée latérale; du côté gauche en faisant face à la maison. Intrigué par la forme particulière de ce point d'impact, qui ne nous semblait pas provenir d'un tir, nous nous sommes adressés à des habitués du hall. Et là, stupeur! Plusieurs personnes affirment que le bris de la vitre n'est pas du tout dû à un tir, mais bien à un jet de pierre de la part d'un supporter d'un club de football mécontent ayant été opposé à Visé. Et la vitre serait brisée depuis plusieurs semaines. Un enquêteur s'est-il rendu dans le vestiaire à la recherche de la balle ? Sinon il aurait constaté que la perforation était obturée par un morceau de carton !
Sachant que la fenêtre d'éjection d'une arme automatique ou à répétition se trouve à droite de la culasse, les douilles auraient alors dû être retrouvées à tout le moins dans la pelouse de l'habitation des victimes ou dans la propriété voisine. Des témoins arrivés sur place avant les forces de police sont formels, les douilles se trouvaient au sol, du côté du trottoir. On pourrait donc en déduire logiquement que les tirs ont eu lieu à partir d'un point situé en diagonale par rapport à ce qui a été annoncé.
Alors que l'enquête ne fait que commencer, annoncer que l'enfant a été victime d'une balle "perdue", n'est-ce pas aller un peu vite en besogne ? De quels éléments dispose-t-on pour l'affirmer? De plus, n'est ce pas déjà donner "une porte de sortie" au tueur, l'exonérant par avance de sa responsabilité dans l'assassinat de l'enfant ?
Dès lors, je m'interroge, et vous ?
Pierre Neufcour