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Une association veut protéger l'appellation "Boudin blanc de Liège"

Plusieurs bouchers liégeois ont déposé une demande allant en ce sens. Damien Boca, membre actif de l’Association des Producteurs de Boudin Blanc de Liège, et boucher à Héron, en fait partie : « À mes yeux, il est important de défendre notre patrimoine et la qualité de notre boudin», nous confie-t-il.

Des chercheurs de Gembloux ont apporté leur soutien à cette démarche, en analysant les composantes de notre boudin liégeois. La demande de l’appellation protégée du Boudin blanc de Liège progresse et est arrivée, en octobre dernier, à l’Europe. Malgré une telle avancée, les grandes entreprises s’opposent farouchement à ce choix. Pourquoi? Notamment parce que ça entraîne de nombreuses obligations pour les fabricants. Notamment, son diamètre qui doit être de 4 à 5 cm, avec une longueur de 20 centimètres.

Au niveau de sa fabrication, aussi, des changements sont à prévoir : la marjolaine, ingrédient obligatoire, doit donc être produite à Liège, sur les Coteaux de la Citadelle. Mais c’est justement là qu’elle est plus chère par rapport à celle produite à l’étranger. Une fois l’appellation prononcée, sa quantité sera contrôlée et devra s’élever de un à trois grammes par kilo.

Cette augmentation du prix fait dresser les poils de quantité d’entrepreneurs. Frileux de mettre la main au portefeuille, ils seront, si l’appellation est octroyée, dorénavant contrôlés sur la façon dont ils produisent le boudin blanc.

Damien Boca, de son côté, soutient ardemment la cause. Il participera d’ailleurs, le 22 novembre prochain, à Liège, au concours du « Boudinwall », qui élira notamment le meilleur boudin blanc de Liège.

CÉLINE GONZALEZ-GONZALEZ

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