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l y a quelques semaines, la ville de Liège interdisait la vente capsules de gaz hilarant (protoxyde d'azote). C''est au tour des communes de la zone de police Basse-Meuse d'en faire autant. Une ordonnance de police va en interdire la vente, l'offre à la vente et même à titre gratuit d'unité de capsules de ce gaz.
Jean-François Duchêne, le chef de corps adjoint de la zone de police explique : "C'est avant tout une mesure préventive. Actuellement nous ne rencontrons pas de problèmes importants avec ce phénomène? Cependant, preuve que des jeunes en consomment, on en retrouve régulièrement à certains endroits. On ne peut nier l'existence de ce phénomène, et le nier ia serait un peu le cautionner. Ce fait tient aussi particulièrement à coeur à notre chef de zone, Alain Lambert. En effet, l'inhalation ou la respiration du contenu de ces capsules peuvent avoir des effets nocifs sur la santé."
De l'arythmie, des hallucinations, des pertes de connaissance ont été constatées. Raisons pour lesquelles la zone de police a décidé de réagir. "Actuellement le protoxyde d'azote n'est pas considéré comme stupéfiant ajoute le commissaire Duchêne, c'est pourquoi nous avons demandé aux communes de la zone de prendre ces arrêtés, ainsi nous aurons une base légale pour agir. "Mosa" compte donc bien pouvoir saisir ces capsules et adresser une amende administrative tant aux vendeurs qu'aux utilisateurs de ce produit qui, rappelons se, se trouve très facilement car utilisé comme "gaz propulsif" pour certaines crèmes tant en boulangerie qu'en cuisine.
Ces ordonnances devraient être applicables dans le courant de l'été. (P. Neufcour)