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ON NE SAURA JAMAIS ASSEZ TE REMERCIER JOHN POUR L’ETENDUE DE TON ŒUVRE

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Le 26 novembre 2009 mourait à Visé , à l’âge de 91 ans, l’historien de Visé, John Knaepen.

Fils du professeur de « flamand » de l’école primaire de Visé, John, fils unique et descendant d’une famille originaire de Saint-Trond, à l’âge de 22 ans se retrouva en mai 1940 avec d’autres jeunes du Centre de Recrutement de l’Armée Belge (les jeunes non encore incorporés) au sud de la France.

Terminant par après ses études universitaires d’histoire à Liège, il échappa au STO (service du travail obligatoire) en travaillant aux Archives de l’Etat. Ne fit-il pas œuvre utile en copiant des archives, sachant bien peu que fin 1944 un robot (V1) toucha les archives de la gare de Jonfosse (les archives des villes en V) ; son mémoire fut basé sur le Moyen-Age visétois. Jeune membre de la société archéo-historique dès 1944, il fut nommé vice-président dès 1946. Il donne sa première conférence sur le marché de Visé en 1948. Commençant sa carrière professionnelle en 1946 comme surveillant, il eut une charge complète de professeur d’histoire à l’athénée royal en 1965. Son premier article sort en 1951 dans le Bulletin de l’Institut Archéologique Liégeois. Ses conférences (28) et ses articles (13) vont se succéder, principalement sur sa période préférée, le Moyen-Age, ce qui nécessitait une connaissance des écritures de l’époque. Son épouse, Julia Joskin lui donnera 2 filles, Dominique et Joelle. Pour lui, il n’était pas possible de laisser tomber ses recherches à l’aube de sa retraite en 1980. Il fit en sorte de relancer la Société Archéo-historique, en veilleuse depuis 1965. S’appuyant sur de jeunes pousses et des anciens comme Jean Renard, l’association reprit vigueur le 15 novembre 1981. L’exposition du Centenaire, terminée il y a peu à la Chapelle des Sépulcrines et la dernière revue des Nouvelles Notices au début de cette année, ainsi que le livre édité pour les 80 ans de l’historien en 1998 expliquent en long et en large ses nombreux travaux, édités principalement par la Société royale archéo-historique de Visé et de sa région. Ce cadeau fait pour ses 80 ans était donc sa quarantième œuvre, clôturant la première série de ses travaux : les 16 tomes de l’histoire des rues de Visé. Inlassable, il écrira encore dans les 11 prochaines années quatre séries d’ouvrages : l’histoire de la justice d’ancien régime, l’histoire du bon métier des Naiveurs, un des 3 bons métiers qui essaima ses activités sur la Meuse, tant en aval qu’en amont. Puis les différents métiers ayant cours à Visé et enfin mais inachevé la toponymie de Visé (les lieux dits de A à L). On ne dira jamais assez le rôle majeur de ses contributions grâce à son inlassable travail dans les archives de Liège ( de l’Etat ou de l’Evêché) et de Maestricht et d’ailleurs ainsi que sa connaissance parfaite de la paléographie (écritures anciennes) ; Ses petites fiches (que le musée a conservées) sont un trésor inépuisable. Merci, mille fois de ton travail. Il s’était refusé à évoquer l’après-guerre 40-45, jugeant qu’il n’y avait pas assez de recul. A nous de le démentir. Hommage respectueux.

Pour la SRAHV, le secrétaire qui l’a très bien connu Jean-Pierre Lensen

(Ndlr : Sir John, comme nous le surnommions, a été mon professeur d'Histoire - et d'histoires également n'est-ce pas M'sieur ;-) - à l'Athénée Royal de Visé de 1964 à 1967)

 

 

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