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L’Union professionnelle des chirurgiens belges dénonce le report des interventions

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Isopix

Ne pas pouvoir opérer un patient au moment idéal de sa pathologie entraîne souvent une majoration du risque pour celui-ci, pointe-t-elle.

Les reports d’interventions sont justifiés par la saturation des hôpitaux qui tentent de contenir l’afflux des patients Covid. « Cette affirmation n’est que partiellement juste », soutient l’UPCB, pour qui « les soins intensifs ne peuvent plus fonctionner à pleine capacité en raison d’un manque de personnel ». Selon elle, ce manque d’effectifs résulte du nombre de cas de Covid-19 parmi les soignants mais aussi du burn-out auquel certaines et certains sont confrontés. L’union professionnelle évoque aussi un problème de garde d’enfants. Elle dénonce enfin l’occupation précaire du personnel dans les hôpitaux en partie en raison du financement actuel des hôpitaux.

L’UPCB demande aux instances dirigeantes de prendre en considération le travail de l’ensemble du personnel soignant, avec une revalorisation à la clé, et d’éviter de se focaliser sur le report des soins pour réserver des places hypothétiques aux patients Covid, au détriment de soins programmés. Elle plaide également pour la vaccination obligatoire pour l’ensemble de la population. « Les formes graves de Covid se manifestent majoritairement chez les patients non vaccinés. La vaccination est donc efficace et a ainsi été imposée au personnel soignant », souligne-t-elle. « L’UPCB pense que la vaccination devrait être rendue obligatoire pour tous afin d’enrayer cette pandémie. »

L’union professionnelle demande par ailleurs des mesures compensatoires pour les disciplines chirurgicales. « En raison des restrictions d’effectifs, des transferts nécessaires du personnel des blocs opératoires et des services de chirurgie vers les unités Covid, et de la réduction de la capacité des soins intensifs », les chirurgiens n’ont pas pu, lors de cette quatrième vague de la pandémie, « valoriser leurs activités professionnelles et leurs efforts chirurgicaux », explique l’UPCB. Or, « les structures de coûts fixes de la profession par rapport aux médecins spécialistes en formation et aux hôpitaux, restent en place », conclut-elle.

(Source Sudinfo)

 

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