"Lors de la ronde de fin d’après-midi, vers 17 heures, j’ai constaté avec mon collègue des espèces de tampons au sol, de grands ronds avec des écritures, explique la gardienne de la paix, Sabine Simlonis. Ce sont des mots alignés qui n’ont pas toujours du sens, mais lus l’un après l’autre, certains sont vraiment menaçants. On pense qu’ils ont été faits dans la nuit de lundi à mardi".
Huit tags ont été dénombrés. Par ailleurs de source sûre, nous apprenons que les villes de Maastricht et Eisden, proches de la frontière, ont également reçu la visite de ces "peintres". En effet, le texte est rédigé en trois langues : français, néerlandais et arabe.
Le commissariat de police de Visé a bien sûr été averti et confirme qu'une enquête est en cours. Notons que ces endroits ne sont malheureusement pas sous surveillance vidéo. Aucun témoin ne s'étant fait connaître, l'identification des auteurs sera malaisée.
La ville de Visé a déjà commencé à faire disparaître ces tags, et le cas échéant les pavés dégradés seront remplacés. (Pierre Neufcour) - ©Photos S. Simlonis