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Coronavirus - Page 23

  • Un premier rapport du groupe sur la sortie de crise

    Depuis le 13 mars dernier, le pays est quasi à l’arrêt. Les écoles, l’horeca et les magasins non-alimentaires ont fermé. Les événements et rassemblements divers sont annulés. Les Belges doivent se limiter à des déplacements essentiels et observer une distanciation sociale pour éviter les contaminations.

    La présidente du GEES, Erika Vlieghe, avait déclaré précédemment qu’un assouplissement des mesures devrait tenir compte de la « dynamique de l’épidémie ». Le nombre de morts reste élevé en Belgique (plus de 300 par jour), particulièrement dans les maisons de repos. Le nombre d’hospitalisations a baissé légèrement au début du mois mais il reste élevé avec 5.400 patients hospitalisés. Le déconfinement se déroulera de manière très progressive, avait indiqué Mme Vlieghe. Les entorses aux mesures imposées pour lutter contre la propagation du coronavirus ont été de plus en plus nombreuses ces derniers jours et inquiètent le groupe d’experts. Comme l’a fait remarquer lundi le virologue Steven Van Gucht : les conséquences de notre comportement durant le week-end de Pâques se ressentiront dans 10 à 14 jours dans les hôpitaux.

    Le monde économique met la pression

    Parallèlement, le monde économique met la pression pour que les entreprises puissent reprendre leur travail. L’économiste Geert Noels a souligné que les prochaines semaines seraient cruciales pour le bien-être de la prochaine génération. « Les pays qui prennent les meilleures décisions et fixent les justes priorités seront plus prospères que ceux qui échouent ou tardent à décider », avait-il asséné dans un article d’opinion paru dans le quotidien De Tijd. Des experts issus du monde économique comme l’administrateur de sociétés Johnny Thijs et le gouverneur de la Banque nationale Pierre Wunsch, siègent au sein du groupe d’experts.

    (Sudinfo-Belga)

  • Les chiffres de la conférence de presse de Sciensano

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    Il y a quelques instants, le docteur Emmanuel André vient de communiquer le bilan pour dernières 24 heures des victimes du coronavirus :

    242 personnes ont à nouveau été hospitalisées et 161 malades ont pu quitter l'hôpital. A l'heure actuelle 5.536 personnes séjournent en milieu hospitalier des suites de cette infection. Parmi ces patients 1223 se trouvent en soins intensifs (11 de moins que la veille) et 915 nécessitent encore une assistance respiratoire (diminution de 25 cas)

    Parmi les décès, 90 se sont déroulés en milieu hospitalier et 171 (confirmés et suspects) en maisons de repos. 108 de ces décès concernent des malades domiciliés en Wallonie. Le total de victimes se monte maintenant à 4.157 décès (cas confirmés et suspects)

    Hier, 2081 test ont été effectués sur des personnes hospitalisées; 530 se sont révélés positifs dont 129 en Wallonie. Le nombre de test effectués dans les maisons de repos n'est pas encore disponible à l'heure actuelle. 

    Les chiffres indiquent une lente tendance à la baisse mais qui n'est pas aussi prononcée que ce que l'on aurait pu espérer. Les mesures du confinement semblent donc bien porter leurs fruits, mais il est vital de continuer à les respecter. (P. Neufcour source Sciensano)

  • Covid-19 : voici les derniers chiffres pour la Basse-Meuse

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    Voici, pour la Basse-Meuse, le nombre total de cas de coronavirus détectés à la date du 13 avril :

    - Oupeye : 68 (+2)

    - Visé : 53 (=)

    - Blegny : 40 (+1)

    - Bassenge : 35 (=)

    - Juprelle : 21 (+1)

    - Dalhem : 14 (=)

    On peut constater que l'augmentation des cas détectés est moindre, mais il s'agit peut-être du fait que nous sommes durant le week-end pascal et que tous les signalements n'ont pas encore été effectués.

  • L’avertissement de Van Ranst sur un lockdown plus strict

    Marc Van Ranst, virologue et épidémiologiste à la KU Leuven, a fait part de son mécontentement du non-respect des mesures de confinement par certains Belges ces derniers jours. Pour lui, trop de comportements irresponsables sont observés et cela pourrait amener à un durcissement du lockdown. « Tout le monde doit comprendre à quel point la situation est fragile en ce moment », écrit-il.

    Puisque les mesures corona ne sont pas strictement appliquées par tout le monde, le virologue avertit qu’une approche de verrouillage à la Wuhan pourrait être adoptée : « Et dans ce cas, vous n’êtes plus autorisé à sortir pour faire de l’exercice ou travailler », prévient-il. « Tout le monde doit comprendre à quel point la situation est fragile en ce moment et à quel point nous sommes sur le point de resserrer les mesures actuelles si le nombre d’admissions à l’hôpital augmente à nouveau ».

  • L'épidémiologiste Pierre Van Damme met en garde contre un relâchement

    Les derniers chiffres sur l’évolution du coronavirus en Belgique sont encourageants et semblent se stabiliser. Oui le beau temps a aussi fait son retour et incite à sortir. Mais non, les Belges ne doivent pas relâcher les efforts qu’ils consentent depuis maintenant un mois sous peine de voir une recrudescence du coronavirus.

    C’est d’ailleurs une recommandation qu’a voulu rappeler Pierre Van Damme, épidémiologiste à l’Université d’Anvers. Invité sur le plateau de VTM Nieuws ce dimanche, le professeur a voulu mettre en garde contre un éventuel relâchement avec les beaux jours naissants. « J’ai le sentiment que les gens pensent se sentir intouchables. Ce n’est absolument pas le cas ! Si nous pouvons tirer une seule leçon de cette épidémie, c’est que tout le monde est susceptible de contracter la maladie et même d’en être hospitalisé, quel que soit notre âgé », a commenté Pierre Van Damme.

    Pour lui, il faut donc insister sur le confinement. « Ce qui se passe ici met en danger l’ensemble de la société. Un certain nombre de personnes ne se conforment pas aux mesures, ce qui signifie que tôt ou tard nous aurons un nombre croissant d’hospitalisations et d’admissions aux soins intensifs. Et toute l’histoire recommencera. Comme certains autres pays, nous nous retrouverons alors dans une situation de yo-yo. Les mesures devront ensuite être prolongées et dureront beaucoup plus longtemps. »

     

    Pour l’épidémiologiste, il faudra encore patienter quelques semaines (deux ou trois) pour voir les effets de nos efforts actuels. « Nous nous en sortions. Je pense que beaucoup de gens font de leur mieux mais tout le monde doit le faire. Pas seulement pour vous mais aussi pour vos parents, grands-parents, enfants et voisins. C’est cette solidarité dont nous avons besoin aujourd’hui. Cela fait un mois que nous demandons un sacrifice. C’est vraiment nécessaire. »