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Enseignement - Page 4

  • Le collège Saint-Hadelin va s'agrandir

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    Ecole réputée en Basse-Meuse, le collège Saint-Hadelin à Visé va s’agrandir. Une nouvelle aile va être construite dès la fin de cette année pour accueillir un nouveau hall, des salles de classe et de labo. De quoi pouvoir accueillir 200 élèves supplémentaires dans des conditions optimales.  

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    Fondé en 1881, le collège Saint-Hadelin jouit d’une excellente réputation en Basse-Meuse. Implanté en plein centre de Visé, 1.150 élèves fréquentent cet établissement secondaire. Et la prochaine rentrée s’annonce une fois de plus très bonne puisqu’on frôlera les 10 % d’augmentation. Mais ce succès engendre aussi quelques problèmes logistiques.
    Si une petite extension a été réalisée voici une dizaine d’années, pour accueillir les primaires et une partie des premières secondaires, le collège Saint-Hadelin n’a plus connu de projet d’agrandissement d’envergure depuis plus de 60 ans. Ce qui, aujourd’hui, se fait ressentir puisque le collège manque de plus en plus de place.

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    « On est vraiment très juste au niveau place et l’an prochain, on va devoir se serrer », confirme Michel Grosjean, directeur adjoint du collège. Mais fort heureusement, cette situation ne devrait plus durer très longtemps. Les travaux de construction d’une nouvelle aile devraient démarrer à la fin de cette année. « À l’arrière de la cour, nous avons un terrain vague qui a accueilli une piscine à ciel ouvert, remblayée au début des années 80. C’est à cet endroit que nous allons construire cette nouvelle aile. Celle-ci comportera quatre niveaux. En sous-sol par rapport à la cour et sur deux niveaux, il y aura le nouvel hall omnisports qui accueillera une salle pour les sports de ballon ainsi que des vestiaires et des douches. Au rez-de-chaussée, il y aura cinq nouvelles classes et à l’étage, on va aménager quatre nouveaux laboratoires ainsi qu’un local pour les préparations. Ceux-ci remplaceront ainsi nos anciens labos qui étaient dépassés. »
     
    Ces anciens laboratoires, au nombre de six et complétés par deux locaux de préparation, seront réaménagés. Certains accueilleront des classes pour les professeurs de sciences et d’autres des locaux informatiques. « Ce qui va nous permettre de regrouper tous nos locaux informatiques jusqu’ici éparpillés dans le bâtiment central. »
     
    Cette nouvelle aile sera également au top en matière d’économie d’énergie, avec notamment des façades en panneaux photovoltaïques. Et en plus du bâtiment, les extérieurs seront également aménagés afin d’ouvrir la cour sur cet espace et ainsi offrir de la verdure aux élèves. Cette nouvelle aile est estimée à un peu plus de trois millions d’euros, en partie subsidiés par la Fédération Wallonie-Bruxelles. Elle permettra d’accueillir 200 nouveaux élèves et d’offrir à tout un chacun un espace d’étude et de travail optimal.
    Michel Grosjean espère que les travaux pourront démarrer à la fin de cette année pour s’achever au début de l’année 2022. (Texte Aurélie Drion - Photos P. Neufcour)
  • Ville de Visé : reprise partielle dans les écoles

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    Chers parents,

    Une reprise partielle et progressive des cours est annoncée à partir du 18 mai prochain.

    Les équipes éducatives et les services communaux se sont concertés afin d’organiser cette reprise dans les meilleures conditions, et dans le respect des directives fédérales/régionales.

    Les décisions prises seront adaptées à chaque école et soyez assurés que nos équipes pédagogiques et nos agents communaux (personnel administratif, extrascolaire, d’entretien et ouvrier) mettront tout en œuvre pour assurer un encadrement bienveillant et une sécurité optimale pour nos enfants mais également notre personnel.

    Les enfants (en cours ou en garderie) seront répartis en groupes de 10 et les locaux seront adaptés pour respecter la distanciation.

    • Phase 1 - à partir du 18 mai :

    Reprise pour les élèves de 6e primaire - 2 jours par semaine.

    • Phase 2 – à partir du 25 mai :

    Après évaluation de la phase 1 et si toutes les conditions de sécurité sont réunies : reprise pour les élèves de 1e primaire et, si possible 2e primaire – 1 jour par semaine.

    Pour ces élèves (1e, 2e et 6e ) de nouveaux apprentissages (limités aux savoirs de base) seront proposés.

    • Pour les autres classes :

    Jusqu’à ce qu’une reprise partielle soit possible en fonction de nouvelles directives de la Fédération Wallonie Bruxelles, des travaux à domicile continueront à être proposés.

    • Pour les élèves en difficulté scolaire :

    les équipes éducatives pourront identifier les élèves qui nécessiteraient un suivi particulier ou une remédiation éventuelle.

    Sous réserve des capacités organisationnelles de chaque école, ces élèves pourront être invités à se rendre à l’école pour renouer le contact avec leur enseignant maximum 1 jour par semaine à partir du 25 mai.

    • Pour les classes maternelles :

    Les leçons restent suspendues jusqu’à nouvel ordre.

    • Repas et vie dans l’école :

    Les repas froids (tartines) seront pris en classe et les horaires de récréation seront adaptés en tenant compte des règles de distanciation sociale.

    • Organisation des garderies :

    A partir du 4 mai et pendant toutes les phases de reprise, les garderies organisées jusqu’ici seront poursuivies.

    Au regard de la reprise progressive de l’activité économique et professionnelle, il convient d’anticiper la montée en puissance des garderies. Afin d’en optimiser l’organisation, l’inscription préalable – 24h à l’avance – reste de mise auprès des directions d’école.

    Nous en appelons à la responsabilité collective des parents pour qu’ils envisagent toutes les alternatives de garde possibles n’impliquant pas de personne à risque.

    • Équipements (masques, gel et serviettes en papier ) :

    Outre le respect des règles de distanciation sociale et d’hygiène, un masque en tissu devra être porté tout au long de la journée par :

    - tous les membres du personnel (direction, enseignants, etc)

    - les élèves de 6e primaire

    Toutes nos écoles seront équipées en savon, gel hydro-alcoolique et serviettes en papier.

    Nous espérons que ces quelques explications vous permettront de comprendre nos démarches quant à l’organisation future de nos écoles.

    Nous restons bien entendu disponibles pour toutes questions ou informations complémentaires.

    Prenez soin de vous et de vos proches.

    (Communiqué)

       
       

     

  • Visé : une prof du Sacré Coeur voulait coter les travaux à domicile

    Comme dans toutes les écoles, les élèves de l’Institut du Sacré-Coeur de Visé, en région liégeoise, sont confinés chez eux depuis quinze jours.

    Et comme dans toutes les écoles, les professeurs ont proposé quelques travaux à réaliser à domicile.

    Les élèves de quatrième année secondaire de technique de qualification en secrétariat-bureautique de l’Institut du Sacré-Coeur de Visé devaient partir en voyage scolaire à Paris. Un voyage finalement annulé.

     

    Mais la professeur a décidé malgré tout de partir à Paris avec ses élèves... virtuellement.

    Elle a adressé un courrier à tous les parents de ses élèves qui l’ont reçu ce mardi matin par la poste. Et dans ce courrier, elle invite ses élèves à l’accompagner à Paris « comme si nous y étions ». Elle demande donc à chaque élève de présenter le monument parisien à tous ses condisciples en se faisant filmer par ses parents, « dans votre jardin, votre chambre... où vous voulez mais que ce soit sympa », et « de la tête aux pieds, avec une tenue correcte et sa fiche plastifiée en main, en connaissant son texte par coeur et en articulant bien, tout en le rendant vivant par une gestuelle ou un sourire notamment », précise la professeur dans le courrier.

    Les élèves visétois doivent envoyer leur prestation sur Messenger, WhatsApp ou par mail avant le vendredi 10 avril prochain.

    Travail coté

    Mais ce qui a surpris les élèves et encore plus leurs parents, c’est que cette professeur, titulaire de la classe, indique que « Monsieur Wales, Madame Masset et moi-même visionnerons votre prestation et vous coterons. Ce sera la cote pour le prochain travail journalier. Comme il n’y aura peut-être pas d’examen en juin, mettez-y tout votre coeur. Votre passage à l’année supérieure dépendra de tous vos travaux journaliers. Il faut donc prendre les choses en main !! », indique-t-elle.

    Contacté par nos soins, le directeur de l’Institut du Sacré-Coeur de Visé, Eddy Bonten, tient tout d’abord à féliciter tous les enseignants qui se démènent pour assurer la continuité de l’enseignement et se veut rassurant pour les parents et les élèves: « tout travail peut être évalué. Et la cote est toujours apparue dans le bulletin. Mais ce ne peut être légalement que du formatif et non du certificatif . Cela ne déterminera pas le passage ou non à l’année supérieure». Dont acte.

    MARC GÉRARDY

    MERCREDI, AVRIL 1, 2020 - 11:58

    «Les travaux à domicile ne peuvent pas être cotés»

     

    La ministre de l’Éducation, Caroline Désir (PS) lira, sans doute avec soulagement, la précision du directeur du Sacré-Cœur de Visé.

    Au cabinet de la ministre de l’Éducation, on dit avoir « précisé dans une circulaire transmise à l’ensemble des établissements scolaires que les travaux effectués durant la suspension des cours ne peuvent en aucun cas être cotés. Si des parents rencontrent des difficultés avec la direction de l’école, ils peuvent prendre contact avec l’administration de la Fédération Wallonie-Bruxelles qui pourra intervenir », dit clairement le porte-parole de la ministre.

    Dans une circulaire, envoyée aux écoles, le 17 mars dernier, il est effectivement indiqué que « des travaux à domicile peuvent être prévus. Les modalités sont laissées à l’appréciation des équipes éducatives dans le respect de balises précises, dans un souci d’assurer une égalité devant les apprentissages » (…) Les travaux à domicile ne peuvent pas faire l’objet d’une évaluation sommative, mais bien d’une évaluation formative (sans notation). »

    D.SW. (Sudpresse)

  • Le coronavirus a fait son apparition dans la Basse Meuse.

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    Depuis cet avant-midi, des "bruits" couraient qu'une personne serait infectée par le virus et qu'aucune mesure particulière n'aurait été prise. De source sûre, nous pouvons vous assurer que :

    - Le papa d'un élève de la section secondaire de l'Athénée Royal est bien porteur du virus. Ce papa reçoit les soins que nécessite son état de santé.

    - Par mesure de précaution, l'élève est resté à la maison en isolement depuis hier. Ni lui ni sa maman ne présentent de symptômes de la maladie.

    - A l'Athénée, aucun élève ni aucun enseignant ne présente de symptômes pouvant laisser croire qu'il serait porteur de la maladie.

    - La famille réside à Blegny mais l'enfant est scolarisé à Visé.

    - Nous pouvons également confirmer que le papa infecté a bien séjourné dans le nord de l'Italie dans les jours précédents.

    Pas de panique donc. La direction de l'Athénée suit l'évolution de la situation avec la plus grande attention et est en contact régulier tant avec les autorités sanitaires, que le PMS et les autorités communales.

  • Visé - Judiciaire : Le prof de gym de l'athénée était un pervers

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    Plusieurs élèves du secondaire ont témoigné à son encontre: il prend 15 mois de prison avec sursis

    Danny, un habitant de Dalhem âgé de 58 ans, ancien prof de gym à l’athénée royal de Visé, a été condamné ce vendredi au tribunal correctionnel de Liège pour avoir commis des attentats à la pudeur à l’encontre de deux jeunes élèves de secondaires.  

    C’est la maman d’une petite élève de 14 ans qui avait déposé plainte contre ce professeur d’éducation physique, en 2016. La jeune fille s’était confié à un autre professeur, qui avait alerté la direction.
    Lors d’une sortie à la patinoire, l’année avant, Danny,le prof de gym, lui avait dit qu’elle était « beaucoup trop belle pour mâcher du chewing-gum ». Depuis ce jour, il s’arrangeait, chaque fois que les couloirs n’étaient pas trop peuplés, pour la coincer et lui demander un bisou sur la joue. Les bisous s’accompagnaient d’un gros « câlin » fort déplacé durant lequel, a expliqué l’enfant, le prévenu lui caressait la poitrine et les fesses.
     
    La jeune victime n’avait pas osé se confier à ses parents directement, craignant qu’ils la changent d’école et qu’elle soit ainsi séparée de ses amies. Mais la maman avait remarqué un changement dans son comportement : elle était devenue irritable et distante avec tous les hommes, même son papa et ses frères.
    Une autre jeune élève avait été approchée par le prévenu pour prétendument faire une traduction pour lui. Elle avait accepté, proposant que ses parents le fassent, et dans la voiture du prévenu qui l’emmenait chez elle pour cette fameuse traduction, celui-ci lui avait touché la poitrine. À l’issue d’une formation sur le harcèlement à l’école, elle avait dénoncé les faits. C’est suite à cela que la première victime s’était confié à son professeur.
     
    Si les faits d’attouchements pour lesquels le professeur vient d’être condamné ne visaient que ces deux adolescentes, d’autres élèves s’étaient plaintes du comportement du quinquagénaire.
    Une élève de 3ème secondaire avait expliqué qu’il était rentré dans le vestiaire des filles lorsqu’elle y était seule et qu’il lui avait proposé de faire des photos de lingerie pour des amis ayant une boutique.
    Une quatrième gamine avait reçu un message de ce prof suite à la publication d’une photo d’elle sur Facebook : « Tu es très belle, mais je ne peux pas l’inscrire sur ton mur public », avait-il écrit. « À bientôt à l’école, et pas un mot de ce message, s’il te plaît ! »
    Une collègue a expliqué qu’alors qu’il ne donnait cours de gym qu’aux garçons, il s’arrangeait pour surgir dans le vestiaire des filles alors qu’elles étaient dénudées, prétextant qu’elles faisaient trop de bruit. Une autre collègue a évoqué des remarques salaces, de la part du quinquagénaire, qui estimait notamment que les tenues courtes qu’elle portait étaient destinées « à le chauffer ».
     
    15 mois de prison
    Le professeur niait tout contact physique avec les gamines, mais le tribunal a retenu le contexte de dévoilement des faits (après une session d’information sur le harcèlement), les nombreux témoignages concordants, les éléments matériels (messages) pour dire la prévention d’attouchement établie. Les psychologues ont évoqué, chez le prévenu, un « manque de limites » mais pas de paraphilie de type pédophile. Il écope d’une peine de 15 mois de prison assortie d’un sursis probatoire. Il devra notamment poursuivre son suivi psy. (Supresse)