Lucas Labeye a 8 ans. Il habite à Lixhe avec sa maman et son grand frère. Il y a environ 3 semaines, alors qu'il se trouvait à Lanaye, chez sa mamy, ils décident d'aller donner du pain sec à un cheval dans une prairie proche. Là, Lucas découvre les restes d'un ballon de baudruche. Il explique : 'C'était un ballon bleu, éclaté. l y avait une ficelle, et au bout de la ficelle, une carte. Je suis allé la chercher. On a lu et on a vu que c'était un garçon qui avait lancé le ballon de Cambrai, en France, pour le téléthon. Il demandait qu'on lui renvoie la carte si on la trouvait. Avec maman, on l'a complétée et on l'a renvoyée. Je suis content de savoir que l'autre garçon l'aie reçue. Peut-être qu'il m'écrira".   

Tous les détails dans votre Meuse d'aujourd'hui.

                                                                                                                 (Photo Guy Jolly)

Ce matin vers 10 hr, une dizaine de véhicule du service régional d'incendie de Liège sont arrivés à Visé. A pieds, les hommes du feu se sont tout d'abord dirigés vers le domicile de Dany Germain (absent), membre du conseil d'administration de l'intercommunale qui gère le service régional d'incendie. Les diables noirs avaient des revendications salariales à faire valoir. Ils se plaignent également de la vétustié de certains de leurs locaux. Les pompiers ont ensuite repris leurs véhicules et sont venus manifester leur mécontentement devant l'hôtel de ville visétois. La façade a été copieusement arrosée de mousse, des fumigènes ont été allumés dans le hall d'entrée, et le feu a été bouté à quelques planches sur la nouvelle esplanade. Le poste local de la police de Visé s'est occupé du service d'ordre. Aucun incident grave n'est à déplorer. Selon notre interlocuteur, tous les manifestants  appartiennent au même syndicat. Au moment de leur départ, il semblerait que les soldats du feu avaient l'intention d'aller manifester à Liège, rue Léopold.   

Dimanche, en début d'après-midi, plusieurs appels sont arrivés au central téléphonique de la police de la Basse Meuse. Tous faisaient état de la présence d'un chien errant et menaçant à Vivegnis, rue Cerisier Colleye. Le Commissaire Divisionnaire Ward explique : " Nous avons immédiatement envoyé un équipage sur place. D'après les témoignages recueillis, il s'agissait d'un American Staff qui se serait montré menaçant envers les promeneurs. L'équipe a alors entrepris les recherches pour tenter de capturer l'animal. En effet, chaque véhicule est doté d'une perche de capture, équipée d'un lasso, permettant de capturer et d'immobiliser le chien à distance. C'est le chien qui est venu vers les policiers. L'animal se serait précipité vers un des hommes de l'équipe, voulant le mordre, mais son collègue a fait feu sur le molosse."

L'animal, très grièvement blessé, a été amené chez un vétérinaire mais il est décédé. Selon son propriétaire, son chien se "promenait paisiblement". Ce qui ne semble pas être l'avis des promeneurs importunés. Il n'est pas inutile de rappeler que légalement ce genre de chien doit être constament tenu en laisse,et muni d'une muselière lorsque son maître le promène en un lieu fréquenté.    

Le pensionnaire du Centre "Cerfontaine", avenue F Roosevelt à Devant-le-Pont avait disparu du hôme le 7 janvier. Il a été retrouvé hier à Genk. Il y est hospitalisé, mais semble en bonne santé. A Visé, on attend son retour.

Le corps d'Edwige repose à l'abri des regards.

Ce matin vers 07h30, en venant travailler sur le marché, Madame Demonceau a eu un malaise et s'est effondrée au sol. Très rapidement, police, ambulance et SMUR sont arrivés sur place et ont tout fait, mais en vain pour la réanimer. Elle est malheureusement décédée sur place d'un problème cardiaque. Madame Demonceau, c'est Edwige. Qui ne la connaissait pas ? Depuis de nombreuses années, elle travaillait chez Jean-Luc, le boucher ambulant.  Toujours souriante, Edwige connaissait les noms, parfois les prénoms de ses clients. Elle avait un mot gentil pour tous, s'enquerrant de leur santé, prenait des nouvelles des enfants. Edwige, c'était la femme de Gérard, un boucher,  la maman de Benoît, boucher lui aussi. Je la connaissais depuis plus de 35 ans, nous avions été voisins quelques années,  son mari et moi sommes Saint-Rémois d'origine. Sur les lieux, Philippe Renard, le patron de la boucherie "Les Renards" avait les larmes aux yeux : "c'est chez eux que j'ai appris mon métier, Benoît et moi travaillions très souvent en collaboration, je suis encore passé le week-end dernier chez eux" nous a-t-il confié.

"Elle avait déja eu un petit malaise samedi passé, termine son mari, je lui avais conseillé de lever un peu le pied, de prendre un peu de repos. Elle ne voulait pas, elle aimait trop son travail. Maintenant, voilà..." Elle avait 58 ans.

Mon épouse et moi présentons nos plus sincères condoléances à toute la famille. Au revoir Edwige.