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Faits divers - Page 156

  • Le "Sam Suffy" avait commencé à couler

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    Le Sam Suffy est une pénichette amarrée à Visé, rive gauche de la Meuse, entre le port de plaisance et le barrage. Ce matin, Evelyne Lanciaux, sa propriétaire, a été avertie que son bateau était en train de sombrer. "Nous ne l'habitons pas actuellement explique-t-elle. Je suis venue sur place et j'ai vu que la poupe était enfoncée. L'eau avait envahi le compartiment moteur et le carburant se répandait dans la Meuse. La protection civile est venue installer un barrage blottant et a répandu du produit absobant pour éviter une pollution."

    Le fond du bateau reposant sur la vase, le pompage a commencé. En début d'après midi,il a été fait appel à des moyens plus puissants car l'au continuait à envahir l'embarcation.

    José de Vos, le mari d'Evelyne, explique "C'est de ma faute. Il y a quelques jours je suis venu m'assurer que tout allait bien, et j'ai fait un petit entretien. A l'issue de mon travail, j'ai oublié de refermer une vanne d'arrivée d'eau. Il s'agit d'une prise d'eau pour alimenter les pompes. Avec le dégel, un filtre a explosé et l'eau est entrée dans la calle. Les dégâts sont importants, une bonne partie de la la partie habitable a été inondée"   

    A 15h30, divers engins lourds de la protection civile étaient sur place afin de vider le bateau. Le barrage flottant avait empêché que le carbufrant ne se répande dans la Meuse.

  • Le corps retrouvé hier à Visé est identifié.

    2106379.jpgLes enquêteurs ont rapidement pu mettre un nom sur les restes humains découverts hier dans un talus du pont de Visé. Il 'agit de la dépouille de Monsieur Guillaume Gillard. Monsieur Gillard, 65 ans,  avait quitté à pieds son domicile de l'Allée des Alouettes le 30 octobre 2010 vers 10 hr. Malgré les signalements lancés et les recherches entreprises il n'avait jamais été retrouvé.   

    Tous les renseignements, interviews de témoins, etc dans votre Meuse de demain.

  • Macabre découverte à Visé.

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    Le squelette était dissimulé sous la végétation, dans le petit espace libre au centre de la photo.

    En fin d'après-midi, une équipe de six hommes du service des "Plantations" de la ville de Visé était occupée à élaguer et raser les buissons qui croissent dans le talus de la rampe du pont, menant vers la rue Basse Hermalle lorsqu'ils ont fait une découverte macabre. Serge Teheux, le chef du service explique : "Je n'accompagnais pas mes hommes, j'assistais à une réunion lorsqu'ils m'ont téléphoné. En recoupant les arbustes, un d'eux avait aperçu quelque chose de bizarre, sur le sol, en dessous de la végétation. En regardant de plus près, ils se sont aperçus qu'il s'agissait d'un cadavre. D'un squelette, même, qui portait des vêtements d'homme. Ils ont immédiatement cessé le travail, laissant tout en l'état et averti la police".

    La police de la zone basse-Meuse est directement desendue sur les lieux. L'intevention du D.V.I. a été sollicitée, et les restes humains ont été amenés à l'Institut de médecine légale de Dos-Fanchon à Liège.

    A l'heure actuelle, il est impossible de déterminer non seulement l'identité, mais aussi les causes du décès et la durée du séjour du corps de la victime a cet endroit.

    Il y a plusieurs années que les arbustes n'avaient plus été retaillés.

  • Dans les environs : Hermée on leur coupe le courant alors qu'il fait - 10°

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    Philippe et Christine vivent à Hermée. Il est commercial et elle est fonctionnaire. Lundi en rentrant du travail Christine constate qu'il n'y a plus de courant chez elle. Elle va examiner le compteur et les fusibles, mais tout lui semble normal. Comme son compagnon n'est pas encore rentré du travail, elle contacte deux membres de sa famille. L'un après l'autre, les deux hommes examinent l'installation sans rien découvrir d'anormal. Tout est bien enclenché. Il semble que le compteur ne soit pas alimenté. Un électricien professionnel est alors appelé. Nous sommes en soirée et il commence à faire froid dans l'habitation, plus rien ne fonctionne. L'homme de métier ne constate lui non plus rien d'anormal.

    "L'électricien a donc téléphoné chez Resa, explique la jeune femme. On lui a répondu que leur société avait coupé l'alimentation en énergie dans l'après-midi, suite à une demande de Luminus. Chez Luminus, les bureaux étaient fermés, je devais attendre le lendemain. Pas de lumière, pas de chauffage, plus rien ne fonctionnait. De plus, nous avions peur pour l'élevage de poissons d'aquarium de Philippe". Le couple va donc loger chez les parents du jeune homme.

    Mardi matin, Philippe enchaîne les appels téléphoniques. Chez Resa, il apprend que la demande de coupure d'énergie leur a été faite par Luminus... au mois de mai l'année dernière !!! Surchargés, ce n'est que maintenant qu'ils ont pu exécuter cette demande. Fameux retard : neuf mois ! On confirme à Philippe que toutes ses factures sont payées, qu'il ne doit rien à personne.

    "Chez Luminus, explique alors Philippe, on m'a rappelé qu'au mois de mai j'avais payé une facture en retard. Comme je n'étais pas d'accord de payer une amende pour quelques jours de retard, ils m'avaient proposé de m'installer un compteur fonctionnant avec une carte prépayée, ce que j'avais immédiatement refusé. Le mois suivant, la situation était réglée, j'avais payé ce qu'ils exigeaient et ma maison a continué d'être alimentée en énergie. J'ai toujours payé ce que je devais. Ce que j'ignorais, c'est qu'au mois de mai, Luminus avait demandé qu'on débranche mon raccordement"

    Pour tenter de savoir comment une telle décision pouvait être prise alors qu'il fait -12/-13 les nuits nous avons contacté aussi bien Resa (le transporteur d'énergie) que Luminus (le fournisseur du client).

    Chez Resa, notre correspondant nous a expliqué que vu le retard accumulé dans leur service, ils n'avaient pu effectuer la coupure plus tôt. Quand à savoir pourquoi la décision de débrancher l'alimentation électrique avait été exécutée lors des conditions météos actuelles, ils n'ont pas désiré communiquer.

    Luminus reconnaît son erreur et présente ses excuses au couple. La société a effectivement demandé à_DSC0127.jpg Resa d'interrompre l'alimentation en électricité des jeunes Herméens en mai 2011. Le mois suivant, lorsque la situation administrative a été réglée, on a "oublié" d'annuler la demande de coupure auprès de Resa. Luminus insiste sur le fait que le retard de plus de huit mois ne leur est pas imputable.

    Philippe, qui travaille pour un grand groupe pétrolier, a son bureau à la maison. "Je ne savais même plus envoyer un mail" précise-t-il. Et Christine d'ajouter "Heureusement que nous n'avons pas encore d'enfant ! Vous voyez un petit bout dans une maison où il n'y a que 10 degrés ? Il y a bien un feu ouvert dans notre living, mais nous ne nous en étions jamais servis. Nous avons dû emprunter quelques bûches. En plus, le ventilateur ne fonctionne pas, puisqu'il est électrique"

    "Si ils ont le malheur de me réclamer des frais pour le débranchement et le rebranchement, ils entendront parler de nous" tempêtait Philippe, "c'est de leur faute, nous ne devons rien à personne"

    La chaîne du froid ayant été rompue, le contenu du congélateur doit être jeté. Quand aux poissons d'aquarium, hier en fin de journée, un voisin compatissant avait tiré une allonge de chez lui pour permettre de rebrancher le système de chauffage et d'aération. Aura-ce été suffisant ?  

    Mardi à 19h30, un technicien Resa est venu effectuer le rebranchement en électricité. Le brave homme n'a évidement pas voulu émettre de commentaire sur la situation, mais son regard en disait long. 

     Philippe et Christine terminent : "Nous pensons que c'est quand même grâce à vous, la presse, que nous avions avertis, que les sociétés se sont dépêchées de réparer leur "boulette". Sans vous, nous sommes persuadés que nous aurions encore pu attendre..."


  • Petit Lanaye : quarante habitations sans eau depuis samedi

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    A l'heure actuelle, la tour de commande de l'écluse et les habitations n'ont toujours pas d'eau.

     

    Depuis samedi matin, il n'y a plus d'eau dans une quarantaine d'habitations de Petit Lanaye. Depuis samedi après-midi, les ouvriers de le CILE sont sur place. Ils ont travaillé jusqu'aux environs de minuit ainsi que la journée de dimanche. Une nouvelle vanne a été installée, mais deux fuites subsistaient. Ce matin, le bloc d'habitations attenant à l'écluse n'était toujours pas alimenté, la tour de commande de l'écluse et le bâtiment de la régie voisin non plus. "Les ouvriers vsont en train de creuser devant le bâtiment de la régie" nous confirmait un éclusier il y a quelques minutes à peine. "Nous avons de l'eau sporadiquement, quelques minutes, oui, quelques minutes non". Espérons pour ces travailleurs et habitants que le problème soit rapidement résolu. Selon la CILE, des bidons d'eau potable ont été distribués (un bidon de 10l doit suffire aux besoins d'une famille de 4 personnes pendant 24h)