Ce matin, un amoureux éconduit n'a pas supporté la rupture. Après avoir tiré des coups de feu dans la devanture du magasin de fleurs où sa compagne travaille, il s'est retranché dans son atelier au 26 rue de la Résistance à Hermalle. Il s'agit du site des anciennes usines Lauffer où plusieurs PME sont installées. La police de la Basse Meuse est rapidement intervenue, sachant l'individu armé et menaçant de faire usage de son arme. Alors que les négociations étaient entamées, l'inspecteur du quartier, qui connaissait l'homme, est arrivé sur place. Le forcené a accepté de le laisser entrer. Après un qurt d'heure de discussion, l'homme est sorti en compagie du policier. Les informations complètes dans La Meuse de demain.

André Cornet montre la viitre brisée à la Chevrolet de son épouse.

Très mauvaises surprise ce matin pour quatre habitants de la rue Imbette à Haccourt. André Cornet, l'un d'eux, explique. "Vers 9h, ce matin, David, mon voisin d'en face est venu sonner. C'était pour me signaler que la vitre de la portière de la voiture de ma femme avait été brisée. Il s'agit d'une petite Chevrolet Matiz rouge qui a à peine 20.000 Km au compteur ! En plus, on n'a rien volé à l'intérieur. Il s'agit de pur vandalisme"

André et son épouse ne sont pas les seuls : en effet, à quelques mètres de là, la vitre de la portière conducteur d'une Peugeot 207 noire a subi le même sort. Patrick Malderez, son propriétaire, n'a rien vu ni entendu. "Et on ne m'a rien volé, précise-t-il, c'est uniquement pour le plaisir de casser !"

Un autre, lui, passe l'aspirateur dans l'habitacle de sa Punto : même chose, vitre avant gauche brisée, aucun objet dérobé à l'intérieur. Arrive alors Grégory Vanderdonck. Il est le propriétaire de la quatrième voiture vandalisée : un break Skoda Octavia gris qui a subi le même sort que les autres voitures. Grégory sort du lit, il vient d'être averti. Pieds nus, il est incrédule à côté de sa voiture.

Il semblerait que les faits se soient déroulé avant 01h30, d'après Joseph, un voisin qui est rentré à ce moment. On s'explique mal quel plaisir malsain le ou les auteurs peuvent ressentir en agissant de la sorte. Bien que sur place, ce qualificatif n'ait pas été utilisé par les victimes, je n'hésite pas à dire qu'il s'agit d'actes crapuleux. Je n'en écrirai pas plus, je risquerais de devenir grossier envers les petits mer...x qui se sont "amusés" à démolir le bien d'autrui.    

Selon des témoins, il était environ 14h30 cet après-midi, lorsque la conductrice d'une VW Golf garée Avenue du Pont a voulu quitter son emplacement de stationnement. Pour une raison indéterminée, au lieu de s'engager sur la chaussée, à sa gauche, la conductrice est montée sur le trottoir, à sa droite, a continué sa route une cinquantaine de mètres tout en arrachant un banc en pierre, puis, pulvérisant le panneau d'affichage du restaurant, est venue percuter violemment le poteau d'éclairage situé en face de "La Mama II". La conductrice, grièvement blessée a été conduite à l'hôpital. Sa passagère, une petite fille d'environ huit ans a été emmenée aussi, bien que beaucoup légèrement atteinte. L'enfant aurait dit que sa maman était garée plus haut et avait voulu repartir. Ce tronçon de l'Avenue du Pont est actuellement interdit à la circulation. A l'heure où nous écrivons ces lignes, les médecins ne s'étaient pas encore prononcés sur l'état de la victime.

Madame Patty Graff (Colombo) viet de m'informer qu'elle avait été avertie par un proche d'un Officier de Police de Visé qu'un raid de parachutistes aurait lieu le 14 avril. Le débarquement serait prévu sur la petite plage de la Berwinne (confluent avec la Meuse) et qu'ensuite cette unité d'élite partirait à l'assaut de l'échelle à poissons du barrage.   

Maria Roemans, c'est la maman d'Andy et David Partoune. Elle tient à s'exprimer, elle a besoin de se confier, d'exprimer ce qu'elle ressent. C'est une femme brisée par le chagrin que nous avons rencontrée.

"Vendredi soir, le papa d'Andy m'a téléphoné. Il m'a dit que notre fils venait d'avoir un accident de moto et qu'il était décédé" confie-t-elle à voix basse. Avec André, ils sont restés en très bons termes, depuis leur séparation chacun a refait sa vie. "Je suis allée tout de suite sur place, mais on ne m'a pas laissé voir mon gamin" ajoute la maman.

Ce n'est que vers 23h, au funérarium, que la mère effondrée a pu voir la dépouille de son fils. "Je lui téléphonais tous les jours vers 20h30 pour prendre de leurs nouvelles, on se voyait souvent. J'assistais à toutes ses courses, la peur au ventre, mais j'étais très fière de lui. J'ai toujours eu peur quand un de mes fils partait en moto" continue Maria. Quand Andy a commencé la compétition, il connaissait les risques. Il a fait part de ses souhaits à sa maman si un jour il lui arrivait quelque chose. "Ce sont des choses trop personnelles, nous dit-elle encore, je préfère ne pas les évoquer. Seulement, j'en voudrai toujours à celui qui a pris la vie de mon fils, assure-t elle, je sais que je n'arriverais pas à contrôler mes réactions si je le rencontrais". 

"Je suis une maman, monsieur, termine Maria, très digne, je ne saurais pas pardonner à celui qui m'a pris mon fils, même si il n'a pas fait exprès de le tuer".

Françoise, la jeune veuve, ne veut pas parler de tels sentiments, de haine ou de vengeance. "Quand Mick s'est levé le matin, il ne s'est pas dit qu'il allait tuer mon mari le soir" explique l'épouse de la victime. "Il me l'a arraché, il faut qu'il soit puni. D'ailleurs, il l'est déjà : toute sa vie ses souvenirs le hanteront. Je ne lui pardonnerai jamais non plus, termine-t-elle, mais pour moi, il s'agit d'un accident." 

Les funérailles d'Andy Partoune se dérouleront le jeudi 22 mars. La levée du corps aura lieu au Cercle St Hubert à Haccourt (Place communale) à 9h15. Suivra la crémation puis le retour au petit cimetière du village aux environs de 12h30 ou 13h. La présence de nombreux motards qui participeront au cortège funèbre est attendue par sa famille. "C'est le dernier hommage qu'on puisse lui rendre", nous ont-ils dit.