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Gildes - Page 2

  • Les Arbalétriers visétois ont accueilli 25 jeunes pour perpétuer la tradition

     

    En 2018, les Arbalétriers de Sansepolcro en Toscane ont contacté la Compagnie royale des anciens Arbalétriers visétois pour participer à un projet Erasmus soutenu par la Commission européenne. « Un projet sur une durée de trois ans qui vise à renforcer l’identité européenne de manière innovante auprès des jeunes générations et les sensibiliser à l’importance du patrimoine culturel. L’objectif était d’organiser des échanges entre étudiants du secondaire et des acteurs d’organisations qui perpétuent la tradition des sports médiévaux et de la Renaissance », indique Jean-Paul Nihon, Général président depuis 2020 après avoir été chargé des relations extérieures au début du projet.

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    Explications sur la fabrication d’une arbalète en classe. - D.R.

    Une commission « Cherish » (Cultural Heritage Education to Reinforce youth engagement and Improve Social Cohesion) a été créée chez les Arbalétriers visétois. Le projet a été lancé avec les deux sociétés des Italiens de Sansepolcro, avec qui les Visétois ont conclu une charte d’amitié en 2009, ainsi qu’avec une société allemande et une société espagnole. « Nous avons contacté le Collège Saint-Hadelin et l’Athénée royal de Visé. La directrice du Collège et la préfète de l’Athénée ont accepté de collaborer. Le Collège était l’école responsable car elle a déjà participé à d’autres projets Erasmus. 25 élèves de quatrième année secondaire des deux écoles ont finalement participé à ce projet », détaille Jean-Paul Nihon.

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    Initiation au tir à l’arbalète aux étangs de la Julienne. - D.R.

    « En 2019, nous avons accueilli les 25 élèves visétois qui ont eu droit à une visite commentée de notre Musée et à la présentation de nos traditions. Il y a eu un petit questionnaire imposé par l’Europe (ils ont obtenu 8/10). Ils ont aussi participé, de manière inédite pour les jeunes filles, à notre cortège et ils ont appris à tirer à l’arbalète. Les Italiens ont organisé les mêmes activités avec les élèves italiens. Puis en 2020 rien n’a pu être organisé en raison du Covid. Puis avec un bureau indépendant italien, on a eu plusieurs réunions en visioconférence », rappelle Jean-Paul Nihon.

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    Explication de l’héraldique des blasons dans la salle des Arbalétriers. - D.R.

    Quatre activités

    « Nous avons réalisé quatre activités avec les jeunes Visétois. Nous leur avons montré comment construire une arbalète et comment réaliser une corde d’arbalète avec 260 noeuds. Nous leur avons aussi présenté les écussons héraldiques, avec à la clé un petit questionnaire. Nous avons parcouru un petit circuit dans Visé pour leur montrer huit traces des Arbalétriers dans la ville comme par exemple l’Hôtel de Ville qui a accueilli dans deux pièces les Arbalétriers quand ils n’avaient pas de local et nous avons formé une école de jeunes tambours. Une réunion de fin de projet était prévue en décembre à Bruxelles avec des députés européens mais elle a été annulée vu la pandémie », explique encore le Général président.

     

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    La visite de Visé avec les élèves. - D.R.

    Et le samedi 18 décembre dernier, la Compagnie royale des anciens Arbalétriers visétois a organisé un petit-déjeuner avec 70 personnes non-membres de la Compagnie pour présenter toutes les actions menées, avec des roulements de tambour en début et en fin de séance. Ce projet a permis de renouer les liens entre les Arbalétriers et les deux écoles visétoises. L’objectif final sera de créer sur les réseaux sociaux un circuit européen des sociétés qui préservent les sports médiévaux et de la Renaissance », se félicite Jean-Paul Nihon.

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    Répétition de l'école des Jeunes Tambours de la Compagnie D.R. 

  • LES DERNIERES ACQUISITIONS DU MUSEE DES ANCIENS ARQUEBUSIERS DE VISE

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    Le musée des Anciens Arquebusiers de Visé comme chaque année ouvre au grand public ses collections, à partir du mois de mai.

    Accueilli par deux mannequins présentant un membre du premier groupe de la compagnie : le sapeur et le dignitaire porteur du collier de la compagnie, l’Empereur, le visiteur découvrira une magnifique collection d’une quarantaine d’assiettes de tir, acquises récemment. Le plus souvent en porcelaine mais aussi en étain.

    Dans les deux salles, nous retrouvons des portraits de membres, les plus anciens datant de la fin du 19e s. Deux présentoirs passent en revue nombre de photos de cortèges, de membres de la gilde et de documents, secondés par d’innombrables photos déroulées sur un cadre photo, une manière de présenter aux non-initiés ce qu’est au 21e s. une compagnie armée, riche de 442 années de traditions.

    Incontestablement, comme les deux autres musées de compagnies, les armes constituent la plus grande partie du patrimoine du musée : des arquebuses, un mousquet, des pistolets, les étonnantes écossaises, des révolvers datant le plus souvent des années antérieures à la fin de la Principauté de Liège, car oui, Visé était une bonne ville qui avait cette particularité d’être une tête de pont sur la rive droite mais entourée de possessions étrangères et potentiellement ennemies. Les bourgeois (habitants du bourg) étaient-ils suffisamment nombreux et armés pour faire face à un siège, malgré des remparts solides, datant du 14es et maintes fois refortifiés.

    Le conservateur, Jean-Luc Casteleyn et son équipe ont rédigé un opuscule de 8 pages reprenant sous le titre IMPEDIMENTA la collection d’équipements de l’arquebusier : sa tenue, les armes à feu avec l’équipement du soldat : la fourquine, les épées et hallebardes, les poires à poudre, les moules à balles et pour manipuler tout cela, des outils comme un marteau pour retailler le silex qui enclenchait par sa friction la mise à feu ou encore un mortier et son pilon pour affiner la poudre noire. Il y a aussi des éléments plus récents comme le fusil Comblain. IL y a aussi les prix du tir et des jetons et des médailles. Plus curieux dans ce musée, des arcabuses, mixte entre une arbalète et une arme à feu et des arbalètes plus classiques.

    Mais le musée conserva aussi des peintures et d’intéressants documents sur les 2 guerres du 20e s., comme les vestiges récupérés dans les maisons incendiées en août 14, comme des témoignages de réfugiés aux Pays-Bas ou des hommes déportés dans les camps du nord de l’Allemagne.

    Au total, une douzaine de vitrines et sortant du lot par leur rareté, un arquebuse de rempart du 16es. et son boulet d’un poids de 100 grammes, une arquebuse exotique à mèches car venant de l’Inde avec poinçon de l’armée anglaise – début 19e s. Plusieurs autres uniformes enrichissent le patrimoine du musée. Un simple conseil, n’hésitez pas à leur rendre visite les premiers dimanches du mois dès le mois de juin ou sur rendez-vous auprès du conservateur, Jean-Luc Casteleyn au 0475 352916. Nous vous le recommandons.

    JPRGM

  • ARBALETES, ARQUEBUSES ET MOUSQUETS : vous avez dit armes efficaces ?

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    Arbalète chinoise à répétition : refabrication à l'identique du modèle original

     

    Une intéressante revue « Guerres et Histoires », datée de février 2021, portant le n°59 et riche de 98 pages met l’accent dans ses nombreux articles sur trois armes en particulier.

    Arbalète Made In China : on sait que la Chine fut la patrie de nouvelles inventions, souvent bien avant la naissance du Christ, il y a plus de 2000 ans comme la poudre noire. La première arbalète (le nu en chinois) classique fut créée il y a 2700 ans et la Chu Ko Nu, l’arbalète chinoise à répétition, vous avez bien lu à répétition ! aurait été mise au point par Zhuge Liang (181-234), un stratège chinois. Ressemblant à une arbalète classique, elle dispose d’un chargeur à carreaux (nom donné au trait tiré par une arbalète) au dessus du fût. Ce chargeur comporte dans sa partie inférieure une glissière munie d’une encoche qui engage la corde. Par un mécanisme ingénieux, un levier ramené vers le tireur bande la corde et libère aussi un carreau du magasin qui tombe dans la rigole et puis on relâche la corde qui propulse le projectile. 15 secondes suffisent pour déclencher un nouveau trait jusqu’à ce que le chargeur d’une dizaine de traits soit vide. Imaginons cent arbalétriers qui peuvent faire pleuvoir un millier de traits…..efficace jusqu’à 60 m. mais avec une précision aléatoire. Finalement, elle rivalisera difficilement avec l’arc composite sauf derrière un rempart et sur un bateau. Les Coréens créeront un modèle encore plus efficace. Sa survie irait du IVe s. à 1900 mais face aux armes à feu portatives dans les champs de bataille, elle ne fera plus le poids. Et l’auteur de l’article bien informé ajoute que cette arme conviendra mieux aux intrigues de palais, à l’autodéfense ou à la chasse au petit gibier.

    Arquebuse sans fourquine et Mousquet avec fourquine : des rivaux du 16e au 18e s.

    Ancêtre du fusil muni d’une mèche, l’arquebuse est la soeur aînée du mousquet, appuyé sur une fourche ou fourquine. Issue de l’hacquebute, placée sur un rempart, l’arquebuse est plus légère et de ce fait plus maniable. D’abord munie d’une mêche placée sur un serpentin puis sur une platine qui deviendra au 17e à rouet. En tournant, ce rouet frotte tel un briquet un morceau de pyrite fiché dans la mâchoire d’un chien, provoquant des étincelles mettant le feu à la poudre d’amorce.

    Le mousquet (nom tiré de moschetto, petit rapace) apparaitrait au début du 16e s. durant les guerres d’Italie et devait s’appuyer sur la fourquine, fourche montée sur un manche et fichée en terre pour maintenir cette arme robuste et pour faciliter la visée. La littérature de l’époque les confond souvent : l’arquebuse est longue de 120 cm et pèse 6 kg avec des balles de 20 grammes. Le mousquet fait plus de 7 kg et est plus long que 170 cm avec des balles de 40 grammes et demandant beaucoup plus de poudre . Ces armes pouvaient percer une armure à plus de 450 m. Mais la portée efficace des deux armes serait….de 50 m. Les arquebuses coûtaient moins cher que les mousquets et la solde était plus élevée pour un mousquetaire. Mais pour les escarmouches et les déplacements rapides, rien n’égalait l’arquebuse et la qualité demandée à l’arquebusier était d’être mobile, vif, prompt à surprendre l’ennemi par des embuscades. Le mousquet servait plutôt comme arme « antichar », à savoir à l’époque la cavalerie lourde. Seuls les plus trapus et robustes des hommes porteront cette arme. ; Mais au 17e s. le canon du mousquet est raccourci et ne nécessite plus l’emploi de la fourquine. Les Hollandais inventent le feu de salve sur des champs de bataille : après le feu du premier rang, le second rang s’avance et tire sa salve tandis que le premier rang revenu à l’arrière recharge son arme et on peut aller jusqu’à 10 rangs ; le mousquet va petit à petit supplanter l’arquebuse même si le système de mise à feu par mèche – jusqu’en 1680 - les rapproche. Mais tous deux seront supplantés par les fusils avec le système de mise à feu par silex, puis les armes à canon rayé. Mais en face, l’utilisation des armures deviendra obsolète. L’art du tuer son adversaire n’ira qu’en s’améliorant, malheureusement !!!!

    J.P.LENSEN

  • Visé et Le Printemps des Musées

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    Ces samedi 19 et dimanche 20 mai, sept musées visétois ouvrent gratuitement leurs portes. 

    Vous aurez ainsi l'occasion de visiter: 

    - le musée des Anciens Arquebusiers, 

    - le musée des Francs Arquebusiers,

    - le Musée des Anciens Arbalétriers,

    - le musée de la Montagne Saint-Pierre,

    - le musée du Chemin de Fer,

    - la Châsse de Saint-Hadelin et

    -le musée Archéo-historique de Visé. 

    Voici pour vous aider dans vos choix, les horaires des visites guidées. Comptez environ une heure par visite.

    HORAIRE DES VISITES GUIDEES 

    - Samedi à 15 h. Musée des Anciens Arbalétriers visétois (46, rue Haute)

    - Samedi à 16 h. Musée des Anciens Arquebusiers de Visé (11, rue Haute) et Musée des francs Arquebusiers visétois (rue Dodémont, 3)

    - Samedi à 17 h. Trésor de la Collégiale de Visé

    - Samedi à 18 h. Musée du chemin de fer (Navagne)

    - Samedi à 19 h. Musée régional de Visé (Collège,31)

    - Dimanche à 10 h. Musée des francs Arquebusiers

    - Dimanche à 11 h. Musée du Chemin de fer de Visé  

    - Dimanche à 14 h. Musée des anciens Arbalétriers

    - Dimanche à 15 h. Trésor de la Collégiale de Visé

    Dimanche à 16 h. Musée des Anciens Arquebusiers

    Dimanche à 17 h Musée Régional de Visé

    En dehors des visites guidées, ces musées sont également accessibles : 

    Samedi de 15 h. à 18 h. Musée des anciens Arquebusiers de Visé

    Samedi de 16 h. à 19 h. Musée du Chemin de fer

    Samedi de 17 h. à 21 h. Musée régional de Visé Et musée de la Montagne Saint-Pierre à Lanaye, place du Roi Albert

    Dimanche de 10 h. à 18 h. Musée du Chemin de fer et Musée de la Montagne Saint-Pierre à Lanaye

    Dimanche de 15 h. à 18 h. Musée régional d’Archéologie et d’Histoire de Visé & Musée des Anciens Arquebusiers de Visé

    DEMANDEZ LE PASSEPORT

    Rempli, il vous donnera droit à un beau livre patrimonial. Le verre de l’amitié sera servi aux participants au musée régional de Visé dimanche à 18h. (P. Neufcour)

  • Saint-Martin de Tours : fin de l'année qui lui était dédiée

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    17 SIÈCLES POUR ST MARTIN - FIN DE L'ANNÉE MARTINIENNE

    St Martin est né en 316 à Szombathely en Hongrie et durant une année, des commémorations ont eu lieu, et ce particulièrement en France à Tours où il repose, pour célébrer le 1700e anniversaire de sa naissance.

    Le 3 juillet 2016 eut lieu une grande célébration à laquelle furent conviés 17 pays. Depuis plus de 1700 ans, les traces de saint Martin de Tours sont présentes sur le plan matériel (historique et archéologique, culturel, artistique) comme sur le plan immatériel (mythes, rites, légendes, croyances ou traditions). Saint Martin est encore bien vivant aujourd’hui dans certaines régions d’Allemagne, de France, d’Italie, de Hongrie, de Slovénie, d’Espagne, de Belgique, …

    Figure historique

    C’est une figure historique et un " héros européen de la légende et du folklore ". Martin est le patronyme de loin le plus fréquent en Europe et un prénom souvent choisi. Sa fête, le 11 novembre, donne lieu encore aujourd’hui à de nombreuses réjouissances en Europe: manger l’oie, déguster le vin nouveau…, et à des manifestations populaires: foire de la Saint Martin, défilés d’enfants avec des lampions, cortèges, etc...

    Dès le Ve siècle, les premiers grands pèlerinages furent ceux à destination de son tombeau à Tours où les plus grands sont venus s'incliner. De personnage religieux hier, St Martin est aujourd'hui le symbole d'un partage culturel. Le développement de son culte à travers les époques, alors que la notion d’Europe n’était pas même apparue, fait émerger l’idée d’une conscience européenne, liée sans conteste à sa personnalité. Retrouver cet héritage culturel commun à la France et l’Europe à travers la mise en œuvre de chemins culturels "Saint Martin de Tours " constitue le meilleur moyen de transmettre aux générations futures dix-sept siècles d’un culte lié à un patrimoine européen exceptionnel.

    Un centre culturel européen

    Le Centre Culturel Européen St Martin, fut créé en 2005 à Tours. Outre des délégations d'autres pays, assistèrent à cette naissance une délégation de la Confrérie de l'Oie et des autorités communales visétoises qui accompagnaient les Francs Arquebusiers invités pour leur vénération de St Martin depuis 1579. Ils laissèrent un ex-voto témoin de leur passage dans la crypte du tombeau de St Martin Le Centre Culturel depuis bien pris son envol sous l'impulsion et le travail d'Antoine Selosse Depuis, plus d'une dizaine d'autre CCE St Martin ont vu le jour dans d'autres pays d'Europe. Autour se sont créés les Itinéraires Culturels sous l'égide du Conseil de l'Europe et plus de 5.000 km de circuit balisé ont été réalisés. L’Itinéraire Culturel Européen saint Martin de Tours relie les villes européennes qui se partagèrent la vie de saint Martin de Tours, ainsi que celles qui possèdent un patrimoine architectural important lié à son culte et un patrimoine immatériel (légendes, traditions, folklore) encore bien vivant.

    Un "Chemin" lui est dédié

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    Des centaines de villes, de villages, d'églises dont 14 cathédrales, de chapelles ou de monuments sont dédiés à St Martin dans toute l'Europe. Les villes et territoires associés à l’Itinéraire Culturel Européen Saint Martin de Tours permettent de faire redécouvrir un patrimoine culturel majeur longtemps oublié. Vecteurs de tourisme culturel, social, durable et citoyen, les Chemins de saint Martin de Tours relatent des épisodes de sa vie : Via sancti Martini (2 500 km), qui relie sa ville d’enfance (Szombathely en Hongrie) à Tours, Via Caesaraugustana (1 100 km), où il serait allé à un Concile, Via Treverorum (1 100 km), où il se rendit plusieurs fois pour rencontrer les empereurs et ViaTrajectensis (1 100 km).

    Ce dernier part de Tours et traverse la Belgique en passant par Tournai, Ypres, Ronse, Bruxelles et Anvers. Visé, ville martinienne par excellence où l'église est consacrée à St Martin depuis plus de 1000 ans et où quatre fois par an sa statue est escortée avec fastes est aussi un relais, puisque si un CCE St Martin s'est installé en région néerlandophone à Beringen, c'est à Visé que l'antenne wallonne pourrait prendre place, mais Herstal berceau de Charlemagne qui fut protecteur du tombeau est aussi une possibilité. La mission qui lui est confiée est de faire un inventaire du patrimoine culturel lié à St Martin en Wallonie et d'y développer le tourisme dans l'optique citoyenne et écologique qui caractérise ces circuits avec la création d'un trajet; la Via Mosana, qui soit relierait Maëstricht-Visé ou Aix-laChapelle-Herve-Herstal, puis Liège et Namur et rejoindrait la Via Trajectensis qui va de Tours à Utrecht.

    Une médaille

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    Une médaille en or et argent a été spécialement créée pour cette année, un exemplaire est visible au musée des Francs Arquebusiers. Imaginée par Emmanuel Lecerf, joaillier de Tours, - dont l'atelier est situé dans une des anciennes tours de la cathédrale -, elle est la copie d'un ancien sceau. Vous pouvez encore la commander chez lui https://www.facebook.com/Bijouterie.Lecerf/

    Ce 2 juillet 2017 verra la fin de cette année martinienne avec de nouveau un grand cortège international qui devrait, comme celui de 2016, ravir un public très nombreux dans les rues de Tours. Si la région flamande est représentée par une gilde de Beveren, on peut cependant regretter que, pour cet exceptionnel anniversaire, et pour la seconde fois, les deux sociétés d'arquebusiers de Visé conviées à se joindre à cette manifestation aient déclinées toutes deux cette occasion unique de représenter la Wallonie. Je vous donne rendez-vous ces samedi 1er et dimanche 2 juillet à Tours, passez Place Plumereau, nous y boirons un verre à la santé de St Martin.

    Marc Poelmans, Responsable du CCE St Martin de Wallonie marc.poelmans@skynet.be http://www.saintmartindetours.eu/

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