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Histoire - Page 45

  • Exposition à l'Archéoforum de Liège : "Du bûcher à la tombe"

    image006.jpgEn partenariat avec le Département du Patrimoine du Service public de Wallonie, l’Archéoforum de Liège et l’Institut du Patrimoine wallon ont le plaisir de vous informer que du 20 octobre au 30 novembre 2016, l’Archéoforum de Liège accueille une nouvelle exposition intitulée « Du Bûcher à la tombe ». Les nécropoles gallo-romaines à incinération en Wallonie.

    L’exposition « Du Bûcher à la tombe » permet de se familiariser avec l’un des fleurons de l’archéologie belge, à savoir l’archéologie des cimetières gallo-romains et l’étude des pratiques funéraires. Cette exposition est destinée à un vaste public et tente de répondre aux nombreuses questions que l’on se pose par rapport a aux rites funéraires de nos ancêtres. Comment concevait-on la mort ? Quelles pratiques funéraires et pour qui ? Comment étaient les sépultures dans les tombes à inhumation ? Comment représentait-on la mort ? Où trouve-t-on ce type de sépultures et quelles sont les grandes trouvailles de ce dernier siècle ? L’exposition s’organise sur deux grands axes : d’une part, une partie consacrée aux crémations et, d’autre part, une partie consacrée aux inhumations. L’exposition didactique présente à la fois des objets originaux et des facs-similés permettant de mieux comprendre ces rites.

    L’exposition est accompagnée d’un catalogue d’exposition intitulé « Du Bûcher à la tombe » qui est déjà en vente à la boutique de l’Archéoforum au prix de 12 €.

    Archéoforum de Liège. Place Saint-Lambert – B-4000 Liège.
    Du 20 octobre au 30 novembre 2016

    Parallèlement à cette exposition temporaire, l’Archéoforum de Liège accueille également d’octobre 2016 à mai 2017, « les Jeudredis de l’Impro » (jeu de mots sur les 8 jeudis ou vendredis qui accueilleront le spectacle) par le duo d’improvisateurs « Les Binômés ». Un spectacle toujours différent qui se créera sur mesure à la découverte des thématiques que les spectateurs soumettront à nos deux comédiens. Réservation souhaitée par mail sur l‘adresse improbinomes@gmail.be (P.A.F. 8 € / Étudiant 5 €)

    Archéoforum de Liège. Place Saint-Lambert – B-4000 Liège.
    Les 27 octobre, 24 novembre et 22 décembre 2016 ; ainsi que le 26 janvier, le 23 février, le 30 mars, le 27 avril et le 18 mai 2017 à 20h.

  • LA GLORIEUSE HISTOIRE DES REMORQUEURS « ATLAS » ET « ANNA » DANS UN ARTICLE DE LA LIBRE BELGIQUE DE 1937, SIGNÉ D’ADOLPHE HARDY, RETROUVÉ DANS LES ARCHIVES DU MUSÉE RÉGIONAL DE VISÉ

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    Après la fuite de l’ « Anna » Jules Hentjens, que les lauriers de son vaillant ami Zilliox empêchaient de dormir, avait formé et ne cessait de poursuivre un projet qu’il comptait réaliser lui-même, et qui était d’une envergure bien autrement large encore. Il s’agissait d’assurer un nouveau départ, sur un remorqueur plus puissant, d’un nombre beaucoup plus considérable de recrues pour le front. 

    On sait que, depuis le début de la guerre, quantités de jeunes Belges brûlaient du désir d’aller s’enrôler dans nos armées. Le pays de Liège pouvait à cet égard, fournir un sérieux appoint au service militaire de la patrie.

    Malheureusement il devenait de plus en plus difficile à nos compatriotes de gagner la Hollande. Défendue par un redoutable barrage de fils de fer foudroyants, surveillée par maints postes d’observation et des groupes itinérants de policiers spécialisés, la frontière devenait, pour ainsi dire, infranchissable. Les tentatives les plus courageuses échouaient devant le formidable cordon d’arrêt, méticuleusement organisé par les usurpateurs. Jules Hentjens s’était ému de cette situation et la réussite du plan qu’il avait conçu et exécuté avec Zilliox le hantait, l’obsédait, le poussait invinciblement vers une mirobolante récidive.

    Or, il importait de tarder le moins possible à la réaliser, l’idée pouvant naître, d’un jour à l’autre en l’esprit soupçonneux des chefs allemands, qu’il avait été le « complice » de Zilliox. Seulement, il fallait attendre la crue de la Meuse, qui devait se produire à la fin de décembre, et tout minutieusement prévoir, notamment pour pouvoir surmonter, à ce moment, les difficultés du passage sous le pont de service construit par l’ennemi, en aval de Visé.

    D’une force de trente-cinq chevaux-vapeur, long de vingt-trois mètres et demi, large de cinq mètres cinquante, avec une hauteur de soute de trois mètres et demi. L’ « Atlas V », que Jules Hentjens avait remis à neuf, aux frais des Allemands, devait compter avec l’arche de ce pont dont les piles ne donnaient que sept mètres d’écartement. La moindre déviation du bâtiment lancé à toute vitesse pouvait donc être fatale. Rien, d’ailleurs, ne pouvait être abandonné au hasard dans cette entreprise périlleuse, où tant d’intérêts nationaux et de précieuses existences étaient en jeu. 

    Le capitaine avait même prévu l’éventualité d’une mitraillade en règle par les postes de garde: aussi, avait-il, en grand secret, protégé, au moyen de fortes plaques d’acier, les parties vulnérables de son remorqueur, et accumulé des caisses de charbon, intérieurement blindées, autour du gouvernail, pour protéger le pilote:les Boches avaient payé tout ce travail huit mille cinq cents marks !

    Le départ avait été décidé, d’abord, pour la nuit du 24 décembre, date favorable parce que, marquant celle de la veille de Noël, elle coïncidait avec des réjouissances de nature à provoquer quelque relâchement dans la vigilance ennemie ; mais les eaux du fleuve avaient, depuis deux jours, montés trop fort, et Hentjens, ayant consulté Charles Balbour, cantonnier des Ponts et Chaussées, (NDLR originaire de Dinant et le véritable héros de ce coup de force car il tint la barre de ce remorqueur) qui s’y entendait comme pas un dans les fluctuations du cours de la Basse Meuse, décida de ne tenter l’aventure qu’un peu plus tard. Les autorités occupantes n’étaient, cependant, pas moins impatientes que Jules Hentjens, lui-même, de voir l’ « Atlas V » reprendre son service. Invoquant leurs besoins pressants, elles ne cessaient de harceler le capitaine, de lui adresser de sévères remontrances. L’après-midi du 3 janvier, dans les bureaux du Hafenamt, elles allèrent jusqu’à mettre en doute sa bonne volonté, l’accuser d’une sorte de résistance passive, et le menacer de sanctions rigoureuses. « Je ne les mérite point ! » protesta Jules Hentjens, avec calme et dignité.

    Puis tout de suite, avec une assurance souriante dont la fine ironie ne pouvait être saisie par l’épaisse mentalité de ses adversaires, il ajouta :  « Et, du reste, je ne les crains pas, car, justement, je suis prêt. Le remorqueur se trouvera ce soir, en parfait état, et je fous donne ma parole de Belge que, demain matin, à huit heures, j’aurai levé l’ancre ». L’on pourra consacrer volume sur volume à l’esprit wallon, multiplier à son propos les traits et les anecdotes, l’on notera rarement une saillie qui le caractérise plus parfaitement que celle-ci. Les lourds fonctionnaires allemands changèrent de ton et se déclarèrent satisfaits.

    Muni de toutes les autorisations et instructions nécessaires, Jules Hentjens, non moins satisfait, regagna l’ « Atlas V ».Il y fit, de l’œil du maître, une dernière inspection détaillée, donna l’ordre de mettre les machines sous pression, et alla s’amarrer dans la Meuse même, un peu en amont du Tir communal.

    Entre temps, les cent et sept passagers qui, depuis quelques jours, avaient été avertis directement ou les uns par les autres, et renseignés sur l’endroit exact où ils devaient s’embarquer, s’étaient rendus avec prudence sur divers points environnants. Grâce à une organisation extrêmement ingénieuse, ils arrivèrent par tout petits groupes successifs, débouchant d’endroits variés ; tout ceci en un espace de cinq heures, de façon à ne point donner l’éveil à l’attention des sentinelles postées, d’ailleurs, à quelque distance, près de l’écluse du canal. Tous, sans exception, purent pénétrer dans le remorqueur et s’y installer, sans avoir été aperçus.

    Adolphe Hardy de la Libre Belgique

    Lien permanent Catégories : Histoire
  • Le Musée de Visé communique

     

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    L’inventorisation des pièces d’un musée est important. Le musée peut compter sur le conservateur ou les conservatrices-adjointes. Quand l’un est spécialisé en archéologie ou se passionne  pour les guerres contemporaines, le petit patrimoine e.a., ses collaboratrices  se spécialisent plutôt sur l’histoire de l’art ou les techniques. Iil est intéressant de faire appel à des spécialistes extérieurs comme ici, M.Deitz conservateur du Mulum de Liège, le musée des moyens d’éclairage (à droite sur la photo). Ce musée liégeois situé rue Mère-Dieu et blotti contre le musée de la vie wallonne conserve plusieurs centaines d’appareils d’éclairage tant à l’huile, qu’au pétrole, qu’à l’essence,  qu’au gaz……..M.Deitz a pu authentifier au musée de Visé  la vingtaine d’appareils domestiques ou techniques (comme cette lampe pour laboratoire de photographie), mais aussi ceux utilisés au fond de la mine ou dans un atelier d’armurier, ou ceux installés sur des moyens de locomotion comme un vélo, un fiacre, un bateau ou un train. Cet inventaire sera publié dans une prochaine revue. Signalons que le musée a déjà publié le détail de ses armes  (par Philippe Joris du Grand Curtius), une partie de ses collections archéologiques, les objets de la Grande Guerre (par son conservateur Jean-Pierre Lensen) et les œuvres d’art – peintures, sculptures, gravures, dessins -  par Jean-Pierre Lensen et Marylène Zecchinon, la conservatrice-adjoint qui a en outre réalisé l’inventaire détaillé des plans et des cartes ainsi que de plus de 3200 cartes funéraires. Une des tâches majeures d’un musée est l’inventaire de ses collections. De plus, le centre de documentation historique du musée riche de plus de 12300 livres et de plusieurs milliers de revues, sans parler de plusieurs milliers de photos doit son inventaire à la bibliothécaire, Maryse Waterval. D’autres aspects de la vie d’un musée vous seront contés prochainement.

     

    Pour la S.R.A.H.V.    j.p.Lensen

    Musée régional de Visé (MAHVI), rue du Collège,31 4600 VISE

    Co/Jean-Pierre Lensen (adresse de contact : rue de Berneau, 1 4600 VISE)

    GSM 0032/495496391  - Bureau 04-3748563

    N°DE COMPTE ASBL  BE77 3400 2758 7242

     

  • Chaque maison a son histoire

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    Qui parmi nous ne s'est jamais interrogé sur l'histoire de sa maison? Laurence Druez, archiviste, publie un livre à l'Institut du Patrimoine Wallon. Au fil des pages vous découvrirez que la somme d'informations est beaucoup plus complète qu'on ne se l'imagine. On commence les fouilles? Laurence sera notre guide.

    Nous sommes nombreux à nous intéresser à l'histoire de notre famille, à notre généalogie. Mais qui a déjà pensé à retracer l'histoire de son habitation? Grâce à Laurence Druez, historienne liégeoise travaillant aux Archives de l'Etat, nous allons découvrir que cette recherche peut-être aussi passionnante et fructueuse. Prenons son livre : "Chaque maison a son histoire"

    "Il ne s'agit pas d'une méthode universelle applicable à toutes les habitations, nous dit d'emblée l'historienne, mais d'une compilation de tous les types de recherches permettant d'avoir accès à ces formes de documentations "

    L'abondance de documentation disponible est étonnante. Avec de la patience, et en se rendant aux Archives de l'Etat nous pourrons compulser des documents d'origine très diverses : judiciaires, administratifs, familiaux, actes notariés, documents communaux, éclésiastiques, fiscaux, etc... 

    Au départ : l'acte notarié

    Chaque propriétaire dispose de l'acte notarié de son bien. C'est donc à partir de ce document que nous retrouverons l'ancien propriétaire ainsi que de l'acte notarié précédent. Chaque propriétaire peut ainsi, sans trop de difficultés, remonter jusqu'au XIXe siècle.

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    Pour les habitations plus anciennes, nous pouvons encore effectuer des recherches dans les documents de l'Ancien Régime.

    La maison parle 

    "Ces recherches nous feront comprendre que la maison est bien plus qu'une construction en brique. C'est surtout un lieu de vie, un foyer" explique Laurence Druez

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    Souvent l'histoire d’un bâtiment nous fait découvrir ceux qui y ont vécu. Les métiers, moeurs, rang social nous sont ainsi révélés. On peut également apprendre quelles transformations y ont été ultérieurement apportées. Mais aussi d'autres faits qui intéressent les historiens : dommages de guerre, sinistres, incendies ...

    Pour tous les types d'habitations 

    De prime abord, cette quête ne semble s'adresser qu'aux propriétairs d'habitations classées, de prestige, les maisons cossues... Mais tout un chacun pourra trouver de la documentation pour les habitations plus modestes, pas uniquement pour des "châteaux".

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    Dans chaque maison, des familles ont vécu, des enfants ont grandi, mangé, certains y sont décédés. La Maison en a conservé l'âme. 

    "Chaque maison a son histoire" par Laurence Druez, édité par l'Institut du Patrimoine Wallon, 232 pages vendu au prix de 20 € 

    L'ouvrage est disponible en librairie, aux Archives de l'Etat à Liège ou encore sur le site www.institutdupatrimoine.be/ ou par mail à l'adresse publications@idpw.be 

    Contact téléphonique 04/250.93.76