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Visé : création d'une commission consultative du commerce
La Ville de Visé a décidé de mettre en place une commission consultative du Commerce qui remettra des avis au collège et au conseil communal visétois.
« Cette commission sera chargée de réfléchir sur le développement commercial de la commune, de proposer des actions pour maintenir la dynamique et l’attractivité du centre-ville, d’instituer un dialogue avec l’ensemble des commerçants, de considérer les perspectives d’avenir du commerce de détail en lien avec l’évolution numérique et les nouveaux comportements d’achat et enfin d’étudier et d’aborder la thématique des circuits courts », précise l’échevin du Développement économique et du Commerce de la Ville de Visé, Ernur Colak.Les réunions de cette nouvelle commission consultative se tiendront au minimum trois fois par an. « Des consultants externes prendront part à certaines de ces réunions et apporteront leur expertise pour les matières concernées », ajoute Ernur Colak.Pour être membre de cette commission, vous devez être propriétaire ou gérant d’un commerce situé sur l’entité de Visé (Cheratte, Sarolay, Richelle, Lixhe, Lanaye, Loën et Visé). Les candidatures doivent être envoyées par courrier à l’ADL de Visé rue des Béguines, 7 à 4600 Visé ou par mail à adl@vise.be au plus tard pour le 8 octobre à midi. Vous devez mentionner le nom du commerce, l’adresse, le secteur, vos coordonnées personnelles (adresse e-mail, téléphone, GSM, numéro de TVA) et une brève motivation de votre candidature pour être membre de cette commission consultative. Les candidats seront désignés par le conseil communal de Visé.(Marc Gerardy)Lien permanent Catégories : Commerces, Politique, Vie communale -
Bernard Aussems va toucher 5 ans de jetons de présence auxquels il avait renoncé
Le conseil communal prévu pour ce lundi risque de créer pas mal de remous à Visé. La raison ? Le conseil sera averti que son ancien président de CPAS, Bernard Aussems, est autorisé par la tutelle régionale à toucher pas moins de cinq ans de jetons de présence. Une somme qui s’élève à 7000 euros brut. Ces jetons, il aurait normalement dû les toucher pendant sa mandature, il en avait d’ailleurs légalement le droit.
Mais à Visé, il est coutumier que les présidents de CPAS ne touchent pas leurs jetons de présence comme c’est le cas pour les autres conseillers communaux. Faisant désormais partie du collège communal, les présidents de CPAS touchent, comme les échevins, un traitement mensuel qui avoisine, à Visé, les 1800 euros net par mois. Pour éviter de cumuler ces deux rentrées d’argent, les présidents de CPAS renoncent à leurs jetons de présence de conseiller, pour ne toucher exclusivement que leur traitement.
Mais en janvier dernier, Bernard Aussems crée la stupeur. L’élu Ensemble, parti apparenté cdH, réclame ces fameux jetons de présence qu’il avait pourtant décidé de ne pas toucher pendant sa mandature. Une décision qui n’a pas manqué de surprendre le collège communal emmené par le MR et le PS : « Nous sommes partagés », explique Viviane Dessart, bourgmestre de la commune. « À partir du moment où l’on renonce à ses jetons, ce n’est pas pour revenir en arrière une fois qu’on est plus dans la majorité. »
Une des raisons avancées pour expliquer cette volte-face, résiderait dans le fait que son parti Ensemble a été éjecté de la majorité lors des dernières élections communales. Bernard Aussems, et son parti, se sont donc retrouvés dans l’opposition après avoir partagé le pouvoir avec le MR qui a, de son côté, négocié un nouveau pacte de majorité avec le PS. L’élu Ensemble avait dès lors perdu son traitement.
« nourrir ma famille » »
Côtés dates, cette explication pourrait se vérifier. En effet, Bernard Aussems a introduit une demande auprès de l’ancien collège communal entre la tenue des élections et l’installation du nouveau conseil. On pourrait donc croire qu’il a décidé de revenir sur sa décision en voyant les portes de l’opposition s’ouvrir à lui.
Contacté par nos soins, l’intéressé réfute catégoriquement cette explication : « Lorsque je suis devenu président du CPAS, j’ai renoncé à un poste à temps plein dans l’enseignement. J’ai dû travailler à mi-temps. En plus de cela, j’ai dit à la ville que s’ils oubliaient de me verser les jetons de présence, je ne leur rappellerais pas. Je n’ai pas renoncé, j’ai juste fait en sorte de ne pas les toucher », explique Bernard Aussems. « Lorsque j’ai vu que je ne percevrais plus mon traitement, j’ai demandé que la ville me verse des jetons pour couvrir les mois de janvier et février. C’est le temps qu’il me fallait pour retrouver mon temps plein. Mais ça m’a été refusé par l’ancien collège communal qui ne m’a octroyé que l’année 2018. J’ai demandé la même chose au nouveau collège une fois celui-ci installé, et ça m’a également été refusé. Vu que j’y ai droit légalement et qu’on me refuse de me couvrir pendant deux mois alors que je n’ai rien fait pour toucher ces jetons pendant la mandature, j’ai décidé de demander la totalité de la somme ».
Après le second refus, Bernard Aussems a envoyé un courrier à la Région wallonne, organe de tutelle. La désormais ancienne ministre des Pouvoirs locaux, Valérie de Bue, a finalement donné raison à l’élu visétois qui touchera donc bel et bien ses 7000 euros brut dans les mois à venir.
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Visé : Thierry Luthers chante Johnny
Jean-Philippe Smet nous a quittés mais Johnny Hallyday et ses chansons sont éternels. Grâce à son spectacle-hommage Thierry Luthers souhaite faire perdurer son patrimoine musical à travers le récit d'une incroyable vie romanesque de 74 ans et une carrière exceptionnelle par sa longévité et son intensité….
Thierry Luthers, c'est presque 40 ans de carrière à la RTBF, en télévision et en radio, dans le divertissement et le sport. De "Micro-Défi" au "Grand Cactus", en passant par "Copie Conforme" ou "La Tribune" sans oublier les directs de foot sur les ondes de » Vivacité », que d’aventures et d'expériences diverses.
Mais notre homme a plus d'une corde à son arc...
Il voue depuis sa jeunesse une admiration sans bornes pour Johnny Hallyday.
Au fil des ans Thierry s'est produit à maintes reprises à Bruxelles et aux quatre coins de la Wallonie.
En marge des concerts avec son groupe, Thierry a concrétisé un nouveau projet, rassemblant ses talents de conteur comme journaliste et sa passion pour Johnny dans un seul et même spectacle.
Avec "Thierry chante et raconte Johnny", il retrace chronologiquement les événements marquants de la vie et des 58 ans de carrière du chanteur accompagné de deux remarquables musiciens professionnels, André MEUWIS (claviers) et Julien DETRY (guitare acoustique), avec pas moins d'une trentaine d'extraits de chansons. Un récit mi-narratif, mi-chanté qui vous apprendra encore pas mal d’anecdotes sur la vie et la carrière de Johnny.Le samedi 28 septembre 2019 de 20h30 à 23h30
Achat des billets : www.les-treteaux.be
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Visé : Les 75 ans du Royal Cercle Choral César Franck
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Le billet du C.A.L. Basse-Meuse
« L'après-midi sera courte »
Plaidoyer pour le droit à l'euthanasie
Par Nadia Geerts agrégée en philosophie.
Au départ de l’expérience de la mort choisie de sa maman, elle explore dans son livre les différentes facettes de l’euthanasie. Car il ne s’agit pas seulement d’apprendre à mourir, mais aussi et peut-être surtout d’apprendre à faire mourir et à laisser mourir, et ce afin de garantir à chacun, dans des conditions d’égalité, la jouissance de la liberté de conscience en matière de vie et de mort.
« Tout est bien » : telle était ma conviction profonde en accompagnant Maman dans sa demande d’euthanasie. Tout est bien quand la loi, comme en Belgique, reconnaît aux individus le droit de disposer de leur vie, jusqu’ à y mettre fin. Car pourquoi notre vie devrait-elle être sacrée ? Il y a derrière la question de l’euthanasie un véritable enjeu de liberté individuelle, et donc de laïcité. C’est sous cet angle qu’il faut examiner le rôle du médecin : ni simple exécutant, ni volonté se substituant au malade, il s’agit de la main amie qui permet l’accomplissement de la volonté mûrement réfléchie et clairement exprimée de son patient, et ce dans des conditions de dignité.
La mort est inexorable, soudaine et imprévisible. Elle nous enlève nos parents, nos enfants, nos amis. Elle est impitoyable à nos regrets, inattentive à nos larmes les plus amères. Pourtant nous y sommes habitués, la perte qu’elle soit soudaine ou après une « une longue maladie » fait partie de notre vie, les cérémonies qu’elles soient laïques ou religieuses permettent de faire son deuil. Cette mort inéluctable survient sans que l’on puisse vraiment y faire grand-chose.
L’Euthanasie c’est autre chose, c’est une mort donnée, c’est une mort voulue et c’est bien différent d’un suicide. Comment se comporter face à ce choix, comment l’accepter, l’accompagner, ne pas se sentir coupable, plein d’autres questions vous trottinent surement encore en tête. Venez en débattre avec nous.
Quand ? Le jeudi26 septembre 2019 à 20h. (entrée gratuite)
Où ? Salle polyvalente des Tréteaux ,Rue de la Chinstrée4600 Visé
Renseignement : 0477 78 34 79 ou laicité.vise@gmail.com
JORIS Jean - Administrateur de la Maison de la Laïcité.